Yveline Loiseur

Yveline Loiseur, photographe, et Jean-Philippe Pierron, philosophe, dialogueront autour de l’ouvrage Clairvivre. Une ville de clarté, de travail et de gaité, publié aux Éditions deux-cent-cinq en novembre 2024 dans la collection «À partir de l’Anthropocène». La discussion sera animée par Valérie Disdier, cofondatrice de Cité anthropocène et codirectrice de la collection. Ensemble, ils exploreront les rapports entre espace et soin — de l’architecture au paysage —. Car à travers le travail photographique d’YvelineLoiseur au sein de la cité-sanitaire de Clairvivre, les auteurs nous engagent à réformer nos manières de faire monde avec les autres, humains et non humains, en valorisant la portée éthique et politique des relations plus équilibrées et vivantes avec la nature.

François Besson invite Yveline Loiseur, photographe et Michel Poivert, commissaire de l’exposition et historien de la photographie à composer sur les grands murs de la galerie des agencements autour de représentations des relations humaines, en particulier celles qui nouent l’enfance et la vieillesse, en lien avec les autres êtres vivants que sont l’eau, les fleurs, les arbres.
« Le travail photographique d’Yveline Loiseur embrasse toutes les facettes de l’existence du vivant. Sur un mode allégorique tout autant que descriptif, ses mises en scène du quotidien – à travers le choix de lieux emblématiques et de situations où se répondent les éléments de la nature – traduisent le défi lancé au temps. L’artiste invente une grande fable photographique qui fait dialoguer les générations et les épisodes de la vie. Les corpus réunis (Entre présence et absence, L’heure défleurie, Le langage des fleurs et des choses muettes, Les horizons pâlis, Le temps qu’il fera, Cendres, La vie courante) forment ainsi une fresque offrant en un même espace des correspondances visuelles et symboliques.
Les formes de l’attention chez Yveline Loiseur interrogent aussi bien la photographie, son histoire et ses mythes, ses dispositions et ses manières d’être ensemble, que l’histoire des représentations et des images – que celles-ci naissent par les figures, les reflets ou bien encore les mots, puisque la poésie fait partie des grandes sources d’inspiration de la photographe. Ces formes constituent ainsi une polyphonie optique faite de résonances entre les dimensions de l’existence et du temps ».
Michel Poivert