Yasuo Kiyonaga

Pour l’ exposition en mars, Gallery Japanesque présente une série photographique Turbulence in Kyôto de Yasuo Kiyonaga. Cette série basée sur le thème de Kyôto – la ville ne cesse pas d’attirer les touristes dans le monde entier – l’artiste est aussi attiré depuis longtemps tant qu’il a établi sa propre galerie. L’artiste s’intéresse surtout longue histoire, des affaires de peuple permanence dans la ville. Ce thème est cohérent dans sa pratique créative, avec des oeuvres telles que Lost Village (2022), The river of ancient cities (2019) et Hanoi (2017) ont été créé dans la même perspective. Avec sa technique d’un mélange de la photographie et la peinture, il tente à exprimer un fleuve du temps de passer à présent.

La ville de Kyoto vit le jour en l’ an 794 et perdura plus de mille ans en tant qu’ ancienne capitale du Japon. Dans cette même ville subsiste trois entreprises dont l’ activité est millénaire, et 1400 entreprises en activité depuis plus de cent ans. Le festival de Gion commença en l’ an 869 et célèbre cette année son 1153ème festival. La ville de Kyoto subit de nombreuses guerres et fut détruite à plusieurs reprises. Aujourd’ hui quand je m’ y promène, je ressens ses mille ans d’ histoire. Au coin d’ une rue, lors d’ un repas ou en échangeant avec les habitants, à chaque instant je peux ressentir tout le poids de l’ histoire de cette ville. C’ est ce Kyoto que je me suis évertué à photographier. Cependant, la photographie comporte des limites. Voilà pourquoi j’ ai réalisé ces images de Kyoto sur toile. Combiné les matériaux de la peinture à la photographie m’ a permis d’ achever pleinement mes oeuvres. En pleine création, j’ ai été surpris par la beauté éblouissante de la ville de Kyoto. Ici, je peux voir un Japon à l’ avenir prometteur. Dans cette ville, le passé cohabite avec le futur : l’ ancien sert de base aux fondations et se renouvelle sans cesse en s’ assimilant à la nouveauté. C’ est ce Kyoto que je considère comme la ville idéale où chaque habitant peut s’ y sentir bien. C’ est aussi à Kyoto que ce trouve le plus délicieux des cafés au monde : le café d’ Inoda*.

*Une référence au café d’ un torréfacteur emblématique à Kyoto, connu et aimé par toutes et tous grâce à sa parfaite maîtrise de la méthode traditionnelle de torréfaction.