Vestige urbain

Dans le cadre des Ateliers lycées, une exposition pensée et installée par des élèves du lycée Gabriel Guist’hau sera visible à partir du 5 avril au Centre Claude Cahun.

Que deviendront les espaces que nous avons détruits et ceux que nous avons construits ? Comment le temps les fait évoluer ? Pourront-ils perdurer dans le temps ? Quel rôle pouvons-nous prendre ? Quel rôle prenons-nous ?
L’exposition « Vestige urbain » est une déambulation dans l’espace et dans le temps. C’est aussi une invitation à réfléchir, à tenter de relier la nature et l’industrie à l’homme et au spectateur. Neuf œuvres de la collection du FRAC Pays de la Loire sont exposées au Centre Claude Cahun et au lycée Guist’hau. Elles accompagneront votre traversée d’une campagne fertile à un espace urbain en perpétuel changement. Au cours de cette balade rythmée par le son de l’œuvre de Francis Alÿs, the Banquet agissant comme un contre-point des œuvres du RDC, vous serez témoin du fossé qui se creuse entre l’homme et la nature dû à la place de l’urbain dans le monde. Grâce à la disposition des œuvres, une résonance se crée pour vous permettre de voir les paysages changer au fil du temps et de l’espace à travers une diversité de formes et de supports tels que la vidéo, la photographie, la peinture et des installations. Les œuvres de Walter Niedemayr, Thomas Huber et Claire Chevrier évoquent la question du vide. L’espace est développé comme l’éloignement de la nature vers une nécessité urbaine. Enfin, lors de la déambulation proposée dans l’exposition, le spectateur découvrira une œuvre centrale, l’horloge Glockenläuten de Thomas Huber, offrant une représentation à la fois, du temps qui défile mais aussi un point d’ancrage pour l’urbanisation.
Prenez donc pour une fois ce temps, avant qu’il ne vous échappe encore…
Et poursuivez votre visite au lycée Guist’hau !

Photo : Beat Streuli, Les Sables d’Olonne, 1990