Un instant éternel

Diplômée de l’ESAD et de l’Université Lumière Lyon II en parcours Images, elle a fait une «British parenthèse » pour étudier au Camberwell College of Arts de Londres. Ce qui lui a permis de développer son travail photographique via l’argentique, mais surtout l’instantané.La rupture des habitudes l’amène à questionner le quotidien par la création d’un journal intime photographique.

Elle est passionnée par les images du corps et la botanique.
Rose Néon est le nom d’artiste qu’elle a créé en 2019, nom autour duquel elle décrit un monde extravagant et doux. Elle choisit l’association de la photographie et de la poésie pour exprimer sa sensibilité visuelle. Elle travaille la broderie, l’installation et aussi la gravure et la linogravure. Le mariage entre image et texte dévoile une passion des instants éternels de la vie, tout moment ou détail est magique, ces petits poèmes visuels tiennent entre nos doigts, la sonorité des mots dessine nos pensées. Ces petits poèmes visuels ont eu la chance de participer au « 1 er International Women Art Festival » dans la catégorie Art et Court métrage à Chengdu en Chine. Ainsi qu’au festival du livre d’artiste et de la photo à la « Galerie Angle »dans la Vallée du Rhône. Ils ont été également publiés dans la rubrique photographie dans le magazine anglais « Instant photographers ». Puis dans le magazine lyonnais le « Mood magazine ».
Tous les sujets intéressent Rose Néon : une promenade citadine, l’amour, la sexualité, les corps, l’amitié, l’expérience du battement de la nature. Le medium polaroid et Instax est parfait pour sa taille, son côté précieux et intime, retraçant le temps qui file. Ces petits objets précieux deviennent les manifestations tangibles de ses souvenirs et de ceux qui l’entourent.Ils s’emportent dans nos portefeuilles, se gardent dans nos boîtes secrètes, se fixent sur nos murs. On peut retrouver ses nombreux collages d’Instax géants dans les rues de Lyon etParis ; ils se partagent aussi sur nos réseaux. Autant de façons de relier nos mémoires en faisant parties intégrantes de son processus créatif. L’ajout des mots coupés dans des magazines suit la question de la spontanéité de l’image-souvenir : Rose Néon colle des mots qui n’appartiennent pas, à l’origine, aux mêmes livres ou magazines. Elle recrée alors des mini-poèmes ou des titres. Les mots enrichissent visuellement les photographies, soulignentle paradoxe des images, et apportent de la texture sensorielle par leur phonétique.