Sandrine Expilly

Dans le cadre de sa politique de valorisation culturelle, le Parc national de Port-Cros accueil-lera pour un mois les photographies et dessins à la mine de plomb et fusain sur tirage pig-mentaire de Sandrine Expilly. L’exposition « Insulaire, sur les traces de Saint-John Perse – Gaïa, Ô terre », est à découvrir au Fort du Pradeau du 13 septembre au 13 octobre 2024.

Saint-John Perse s’installe au lieu-dit La Polynésie, sur la presqu’île de Giens, en 1957. Il tombe alors amoureux de cet espace presqu’insulaire, unique, d’une complexité géologique impressionnante, trait d’union entre massifs calcaires et massifs cristallins, entre continent, îles et horizon ma-ritime. Sur les pas du poète, la photographe Sandrine Expilly nous invite à redécouvrir son oeuvre par le biais de la sensation.

Née à Grenoble, Sandrine Expilly vit et travaille à Paris. Après des études en lettres modernes, elle est diplômée des Arts Appliqués Duperré. 

Elle effectue ses premiers pas de photographe au sein du journal Libération. Son goût des autres la mène vers le portrait en interaction avec son environnement et la mise en scène. A travers portraits et instantanés elle développe un univers coloré inspiré par la peinture et le cinéma. Lors d’une rési-dence au CACP Villa Pérochon à Niort, son travail est remarqué par l’agence Métis qu’elle intègre dans la foulée. 

Elle collabore régulièrement avec la presse française et internationale, l’édition, la musique, la cul-ture, la communication et répond à des commandes publiques et institutionnelles, en 2019, la ré-gion Ile de France lui commande « les jardins franciliens ». Elle réalise deux ouvrages de com-mande, pour le Musée du quai Branly-Jacques Chirac, Masques (2011), et Arts de l’Océa-nie (2019). 

Depuis 2015 elle suit l’association humanitaire laïque La Chorba qui a édité son travail en 2018 pour communiquer sur ses vingt ans de lutte contre l’exclusion. 

Elle a participé à diverses expositions personnelles et collectives en Europe. Exposées pour le Mois de la photographie à Paris, ses photographies font partie de collections publiques comme la Biblio-thèque Nationale de France et de collections particulières. 

En parallèle elle mène une recherche personnelle sur le paysage. Sa première monographie d’au-teur « Val » est parue aux éditions Trans Photographic Press en 2018, déclinée sous la forme d’un parcours dans le cadre de « Paysage>Paysages » Isère culture. Une seconde Monographie « In-sulaire, sur les traces de Saint-John Perse » est publiée aux Éditions Gallimard en 2023 accompa-gnée d’une exposition Galerie Gallimard, Paris. 

Sandrine Expilly est membre de Signatures, maison de photographes. 

https://www.sandrineexpilly.com/