Avril, 2022

Photographie Mon Amour

ven15avr(avr 15)14 h 00 mindim29mai(mai 29)18 h 00 minPhotographie Mon AmourBasilique Saint-Vincent à Metz, Pl. Saint-Vincent, 57000 Metz

Détail de l'événement

Expositions
BASILIQUE SAINT-VINCENT À METZ
DU 15 AVRIL AU 29 MAI 2022

Journées de rencontres
BLIIIDA À METZ
LES 30 AVRIL ET 1 MAI 2022

Julia Fullerton-Batten

Julia Fullerton-Batten vit à Londres. Photographe d’art reconnue pour son récit visuel cinématographique, ses projets de grande envergure s’articulent autour de thèmes spécifiques.

Chaque image embellit son sujet dans une série d’histoires narratives, en utilisant des tableaux et des techniques d’éclairage sophistiquées.

L’utilisation par Julia de lieux inhabituels, de décors très créatifs, de mannequins, accentués par un éclairage cinématographique, sont les caractéristiques de son style. Elle insinue des tensions visuelles dans ses images et les imprègne d’une mystique qui incite le spectateur à réexaminer continuellement l’image.

Son travail artistique est mondialement reconnu et exposé. Elle a remporté d’innombrables prix dans le monde entier, est souvent représentée, a publié deux livres, est ambassadrice Hasselblad, conférencière lors d’ateliers internationaux et jurée de concours.

Elle possède une collection permanente à la National Portrait Gallery, au Musée de l’Elysée, au Musée de Lausanne et à la Collection parlementaire d’art des Chambres du Parlement.

Bout d’essais accueillera en février 2022 Julia Fullerton-Batten pour une résidence de recherche et de création afin de réaliser une série d’œuvres sur la Ville de Metz.
Cette artiste succède à Le Turk, venu réalisé en 2019 l’œuvre monumentale Ode à Metz.

Edouard Elias / Puit 77

Edouard Elias témoigne des crises sociales et humanitaires à travers le monde : guerres, exodes, répression, pauvreté. Autant préoccupé par le récit recueilli auprès du sujet que par sa perception par le public, il explore tous les procédés lui permettant de créer un lien autre que simplement informatif autour de ses histoires.

Sa photographie évolue, au départ concentrée sur une pratique « news » lors du conflit syrien ou il a suivi les différentes offensives rebelles sur le front opposé à l’armée de Bachar El Assad. Capturé par l’Etat Islamique pendant son quatrième reportage, il sera retenu 11 mois en otage. Il couvre ensuite pour les plus grands médias nationaux différents lieux de crises et de combats, comme une immersion auprès des sauvetages de réfugiés en Méditerranée, la fuite de populations civiles autour du lac Tchad lors des exactions de Boko Haram, l’hôpital du docteur Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 en république Démocratique du Congo, les centres éducatifs fermés pour jeunes délinquants en France ou encore dernièrement un travail sur deux tranchées ennemies, face à face, dans le Donbass, à l’est de l’Ukraine.

Son approche se dirige ensuite vers une méthodologie plus lente, où l’intimité avec son sujet créée une pratique immersive de sa photographie, au plus proche des histoires afin de ne pas témoigner seulement d’un contexte mais d’émotions.

Depuis 2016 il collabore avec Fanny Boucher, maitre d’art en héliogravure. Ainsi, munis de presses taille-douce, ils sillonnent la France autour de projets éducatifs auprès des jeunes générations.

Olivia Lavergne / Jungles

Olivia est née à Paris en 1979. Après des études littéraires, elle s’oriente vers la photographie et débute un travail d’auteur à partir de 2003. Elle suit les cours des universités Paris VII / Paris VIII et de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs. Elle est diplômée d’un Deug de Lettres Modernes (2002), d’une Maîtrise en Photographie (2005) et d’un Master en Art Contemporain & Nouveaux Médias (2007).

Dans ses images, la mise en scène flirte avec le réel et cela dès les premiers travaux exposés en 2010, lors du Festival Off des Rencontres Internationales de la Photographie à Arles. Olivia voyage à Berlin, à New York, en Guyane. Elle explore ensuite de façon plus personnelle une végétation tropicale et dense.

Olivia travaille sur la perception et la métamorphose du paysage, en imaginant des dispositifs visuels qui posent la question du vrai et du faux, du naturel et de l’artificiel.

Inlassable voyageuse, elle se rend régulièrement en Indonésie, fascinée par l’aptitude des communautés traditionnelles à tisser des liens avec le monde végétal. Elle interroge la place de l’homme dans son environnement premier et explore la dimension mythique et mystérieuse des forêts dans son dernier travail, qui relève à la fois du conte et de l’enquête ethnographique.

PixxelCult

PixxelCult est une association allemande qui valorise la photographie documentaire. L’activité essentielle est la construction d’une collection en ligne visible sur pixxelcult.de

Cette banque d’images englobe tous les aspects visibles de la Grande Région. Les photographes, qu’ils soient professionnels ou amateurs, peuvent postuler et envoyer leurs séries. Un jury compétent, dont les membres sont conseillers d’exposition, galeristes ou conférenciers dans la Grande Région, décide de l’entrée de nouveaux travaux dans les archives.

Pour le festival Photographie mon Amour, PixxelCult présente quatre des 93 séries que comporte sa collection :
– Angelina Perhoc évoque un monde en voie de disparition. Sa série “zuhause am Werk” traite des cités ouvrières sur des sites d’industrie lourde en Lorraine, au Luxembourg, en Wallonie et en Sarre.
– Originaire d’Allemagne et vivant en Lorraine, Alix Häfner pose un regard sobre sur des paysages familiers avec sa série “Covid-Grenzen”. Des frontières visibles et invisibles ont tenu soudainement les gens à distance lors de la pandémie.
– Kurt Schapper esquisse avec “Das Land von Seltz und Wissembourg”, une Alsace peu spectaculaire au-delà du colombage et du folklore.
– Avec “Gipfel der Berge” de Robby Lorenz, nous découvrons des qualités formelles dans des topographies techniques. Ses prises aériennes de terrils miniers suivent une approche documentaire et donnent l’impression d’être composées de manière pittoresque.

Mathieu Asselin / Monsanto

Mathieu Asselin, né en 1973, vit à Arles, en France.

Son travail est principalement constitué de projets documentaires d’investigation à long terme.

Son dernier livre « Monsanto : Une enquête photographique » a reçu un accueil international : remportant le Dummy Award du Kassel FotoBook Festival en 2016, l’Aperture Foundation First Book Award en 2017 et a été présélectionné pour le prix de la Deutsche Börse Photography Foundation en 2018.

Monsanto® compte plus de 50 Superfund Sites (des zones contaminées ultra-prioritaires) au sein des seuls États-Unis. Ces sites affectent des centaines de communes et leurs environs, avec des conséquences sanitaires et écologiques désastreuses sur le territoire américain comme ailleurs.

Pour autant, Monsanto®, s’appuyant sur ses relations au sein de l’administration américaine – la Food and Drug Administration en particulier – et d’autres centres de pouvoir dans le monde, continue d’opérer à sa guise. Survivant contre vents et marées, la firme n’hésite pas à répandre des technologies et des produits qui inquiètent les scientifiques et les organisations humanitaires et écologiques du monde entier quant à leur impact sur la santé, la sécurité alimentaire et l’environnement – des domaines intrinsèquement liés à la question de notre survie sur cette planète.

Dates

15 Avril 2022 14 h 00 min - 29 Mai 2022 18 h 00 min(GMT-11:00)

Lieu

Basilique Saint-Vincent à Metz

Pl. Saint-Vincent, 57000 Metz

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