Janvier, 2023

Photoclubbing#16

mar03jan(jan 3)10 h 00 mindim29(jan 29)19 h 00 minPhotoclubbing#16Mois palaisien de la photoParc de l’Hôtel de Ville, Palaiseau, Avenue du 8 Mai 1945, 91120 Palaiseau

Détail de l'événement

Photoclubbing, la seizième édition du mois palaisien de la photo en Essonne, est organisé par le photo-club de la MJC de Palaiseau avec le soutien de la MJC, de la ville de Palaiseau, de la Médiathèque George Sand et de l’Espace 181. C’est l’occasion, pendant le mois de janvier, de présenter au public huit expositions gratuites dans différents lieux de la ville (MJC de Palaiseau, le Parc de l’Hôtel de Ville, la Médiathèque George Sand, l’Espace 181, la rue de Paris…) Les auteurs sélectionnés sont choisis en fonction de la cohérence et de la qualité de leur travail. Photoclubbing revendique la diversité de sa programmation. Photoclubbing ne choisit pas une photographie plutôt qu’une autre et souhaite faire côtoyer sur ses cimaises tous les genres (paysages, portraits, instantanés, carnets de voyages…), toutes les options stylistiques (couleur, noir et blanc, argentique, numérique…) et surtout toutes les démarches d’auteurs (professionnels, amateurs confirmés, reporters, plasticiens, illustrateurs…).

A Palaiseau au mois de janvier, il n’y a pas à choisir : la photographie, ce n’est pas cela ou cela mais bien cela et cela.

MACADAM COLOR Jean-Christophe Béchet
Du 3 au 29 janvier 2023
Médiathèque George Sand, 5 place de la Victoire, Palaiseau mardi 15h -19h, mercredi et samedi 10h -18h,
jeudi 10h -12h vendredi 15h – 18h Accès libre
Rencontre avec l’auteur samedi 14 janvier 2023 à 16h30 à la Médiathèque et vernissage à 19h à la MJC

Les photographies que je présente ici sont le résultat d’un long travail d’éditing (une centaine de photos retenues sur plusieurs milliers lors de la première sélection). J’ai privilégié les images « ouvertes », celles qui n’ont pas un message précis, celles qui permettent au spectateur d’imaginer lui-même la suite de l’histoire. Je redoute les images univoques et monosémiques. Mes photos de rue agissent comme des micro-fictions : je pars du réel pour le faire « flotter » dans l’imaginaire du spectateur. J’ai longtemps été marqué par la notion « d’oeuvre ouverte » énoncée par le philosophe italien Umberto Eco. Elle m’a guidé dans mes prises de vue. La « Street Photography » doit restituer la complexité de notre univers visuel contemporain. Elle enregistre notre époque sur plusieurs plans et différentes strates dont nul ne maitrise complétement les possibles interactions et interprétations… Elle est à mon sens un témoignage beaucoup plus juste sur une époque que les images spectaculaires de reportage. Car c’est dans les temps faibles, loin des faits divers et des soubresauts de l’actualité, que l’on peut saisir les petites traces fugaces d’un quotidien toujours renouvelé et en faire un récit authentique.

HABANA SONG Jean-Christophe Béchet
Du 3 au 29 janvier 2023
Médiathèque George Sand, 5 place de la Victoire, Palaiseau mardi 15h -19h, mercredi et samedi 10h -18h,
jeudi 10h -12h vendredi 15h – 18h Accès libre
Rencontre avec l’auteur samedi 14 janvier 2023 à 16h30 à la Médiathèque et vernissage à 19h à la MJC

Cuba n’est pas qu’une île. C’est un symbole politique. C’est aussi une part de notre imaginaire collectif. J’étais allé à Cuba à la fin des années 1990, au moment où les « Balseros » sur leurs radeaux de fortune essayaient d’atteindre Key West, en Floride, juste en face… Vingt ans plus tard, je reviens à La Havane, juste après la mort de Fidel Castro. La ville est en pleine mutation. Je suis hypnotisé par la superbe mélancolie de ce monde figé. Je sens vivre et vibrer un pays unique et cabossé, fier et contestataire, endormi et flamboyant. Les coins de rue photographiés par Walker Evans en 1933 sont toujours là, presque identiques. La puissance de la photographie m’éclabousse dans ce rapport intime à l’histoire, aux lieux et au temps qui passe. Ou qui ne passe pas… « Habana Song » est une sonate mélancolique et crépusculaire. « Il faut que les Cubains gagnent ou que nous perdions tout, même l’espoir », écrivait Jean-Paul Sartre en 1960. Soixante ans plus tard, le constat est sans doute amer. Alors on réécoute le « Hasta Siempre » de Carlos Puebla et les musiques de Compay Segundo ou Rubén Gonzàles, et on réalise que se joue aujourd’hui à la Havane une mélodie obsédante qui accompagne nos pas et hante nos histoires personnelles.

Jean-Christophe Béchet, né en 1964 à Marseille, vit et travaille depuis 1990 à Paris. Mêlant noir et blanc et couleur, argentique et numérique, 24×36 et moyen format, polaroids et “accidents” photographiques, Jean-Christophe Béchet cherche pour chaque projet le “bon outil”, celui qui lui permettra de faire dialoguer de façon pertinente une interprétation du réel et une matière photographique. Son travail photographique se développe dans deux directions qui se croisent et se répondent en permanence. Ainsi d’un côté, son approche du réel le rend proche d’une forme de « documentaire poétique » avec un intérêt permanent pour la “photo de rue” et les architectures urbaines. Il parle alors de ses photographies comme de PAYSAGES HABITÉS. En parallèle, il développe depuis plus de quinze ans une recherche sur la matière photographique et la spécificité du médium, en argentique comme en numérique. Pour cela, il s’attache aux « accidents » techniques, et revisite ses photographies du réel en les confrontant à plusieurs techniques de tirage. Il restitue ainsi, audelà de la prise de vue, ce travail sur la lumière, le temps et le hasard qui sont, selon lui, les trois piliers de l’acte photographique. Depuis 20 ans, ce double regard sur le monde se construit livre par livre, l’espace de la page imprimée étant son terrain d’expression “naturel”. Il est ainsi l’auteur de plus de 20 livres monographiques. Ses photographies sont aussi présentes dans plusieurs collections privées et publiques et elles ont été montrées dans plus de soixante expositions, notamment aux Rencontres d’Arles 2006 (série « Politiques Urbaines ») et 2012 (série « Accidents ») et au Mois de la Photo à Paris, en 2006, 2008 et 2017. Après avoir été longtemps représenté à Paris par « Les Douches la Galerie » (2005/2020), Jean-Christophe Béchet travaille aujourd’hui avec «La galerie des Photographes» (29 rue Keller, 75011)

SAINT-DENIS, LA DERNIERE DEMEURE Olivier Coret
Du 3 au 30 janvier 2023
Square de la rue de Paris, Palaiseau
Accès libre
Rencontre avec l’auteur et vernissage samedi 14 janvier 2023 à 19h à la MJC

Construite sur la tombe de Saint Denis, évêque missionnaire mort vers 250, l’abbaye royale de Saint- Denis accueille dès la mort du roi Dagobert en 639 et jusqu’au XIXe siècle, les sépultures de 43 rois, 32 reines et 10 serviteurs de la monarchie. En 1966, la basilique est élevée au rang de cathédrale. Avec plus de 70 gisants médiévaux et tombeaux monumentaux de la Renaissance, la basilique recèle en son sein, le plus important ensemble de sculptures funéraires du XIIe au XVIe siècle. Conçue par l’abbé Suger, conseiller des rois, de 1135 à 1144, achevée au XIIIe siècle sous le règne de Saint Louis, oeuvre majeur de l’art gothique, l’église inaugure la place centrale de la lumière, symbole du divin, dans l’architecture religieuse.

Olivier Coret est photojournaliste depuis 1997. Formé à l’agence Sipa Press, il travaille pour les magazines hebdomadaires (Newsweek, Time, Paris-Match) sur des sujets d’actualités et documentaires, en France et dans le monde. Ses reportages notamment sur le Proche-Orient, ont été exposés en de nombreuses occasions. Depuis 2019 il collabore aux pages « grand reportage » du Figaro Magazine, d’où est issue cette exposition.

LA FAMILLE DU FEU Yann Delcambre
janvier – mai 2023
Parc de l’Hôtel de Ville
Accès libre
Rencontre avec l’auteur et vernissage samedi 14 janvier 2023 à 19h à la MJC de Palaiseau

En 2014, je découvre une photo de Benoît Rugraff, qui attise ma curiosité. Sur l’image, un artiste de rue manipule du charbon incandescent sous une pluie d’étincelles dans le noir de la nuit. Noctambule curieux, j’entreprends de percer le mystère de cette photographie. Rapidement, je découvre, que tous les samedis soirs, des « burneurs » se regroupent au palais de Tokyo de Paris pour pratiquer ensemble leurs arts du feu. « Qu’il pleuve, qu’il neige ou bien qu’il vente, le samedi c’est Palais ! » Voilà une phrase qui résonne régulièrement aux bords du bassin, véritable miroir d’eau de ce lieu atypique situé aux pieds de la tour Eiffel devant les bas-reliefs mettant en scène des déesses à la gloire des arts, coiffé de colonnes au style de temple Grec. Là-bas, dès la première fois, je suis accueilli par Burno, le plus assidu des burneurs. Il n’y avait pas grand monde. La nuit tombée, les artistes éparpillés ont commencé à allumer leurs feux. Pas de bruit, pas de musique, juste le son de la flamme au contact de l’air. Calme, apaisement, communion. Le Feu envoûte, hypnotise. Je prends mes premiers clichés. Avec le temps, j’ai appris à maîtriser ce genre de prise de vue, qui nécessite beaucoup de technicité pour s’adapter aux conditions et aux circonstances et obtenir le bon équilibre entre les hautes et basses lumières. Pour progresser, je me suis inspiré des travaux photographiques de Jay, Eric Dany, Tom Lacoste et Benjamin Von Wong. Le Feu a rassemblé au « Palais » des personnes de tous âges, de tous milieux. Le « Palais » est devenu un lieu incontournable mondialement pour cette communauté. Il a vu naître des vocations d’artistes internationaux et a accueilli la grande majorité des professionnels du domaine, quelles que soient leurs origines, autour Andrey Das et de son association de bénévoles du Burn Crew Concept (BCC), dont je suis devenu membre en 2019. Depuis, pour moi, les voyages en Europe se sont alors enchainés pour suivre cette communauté, dont je chronique en images l’aventure humaine et artistique. Même si je ne manipule pas moi-même les flammes, je pense faire désormais partie, un petit peu, de cette famille du Feu.

Yann Delcambre, né en 1977, est attiré par le monde de l’image dès son plus jeune âge. Tout d’abord, par le vecteur de la photo numérique. Il passe de nombreuses heures à recréer des images de monuments ou de paysages sur son PC. La photo a toujours été présente dans sa famille, inspirée par sa mère créative. L’envie de faire de la photographie lui fut révélée en 1997 pendant ses études avec un des premiers appareils numériques à enregistrement sur disquette. En 1998, il documente son service militaire et réalise ses premières séries. Par la suite, la photographie reste présente dans sa vie sans réellement être exploitée. C’est en septembre 2013, qu’il rejoint le Photo-Club de la MJC de Palaiseau et qu’il commence à développer sa pratique photographique grâce aux échanges avec les membres et les animateurs. La nuit est l’un de ses sujets de prédilection. Cette quatrième partie de journée a toujours été pour lui un moment à part où il aime déambuler. En 2018, il est pour la première fois programmé à Photoclubbing, le mois palaisien de la photo, avec sa série Seul dans la nuit.

ET OMNIA VANITAS Floriane Duong
Du 3 au 29 janvier 2023
MJC de Palaiseau, Parc de l’Hôtel de Ville, Palaiseau, ouverte du lundi au vendredi de 10h à 22h, le samedi
de 10h à 18h, fermée le dimanche
Accès libre
Rencontre avec l’autrice et vernissage samedi 14 janvier 2023 à 19h à la MJC

Cela commence par le goût du jeu : franchir un mur, déjouer la loi, braver la morale, et finalement s’octroyer une balade interdite dans un bâtiment abandonné. Puis, éprouver l’émotion esthétique propre au délabrement, considérer la nature impétueuse et l’empire du temps. Contempler la puissance de l’entropie, en tirer une satisfaction délectable. Enfin, se montrer à la hauteur pour capturer ces tableaux, relever le défi des clairsobscurs, organiser le chaos, et composer des vanités dignes de la réalité.

Floriane Duong, née en 1975, vit en région parisienne. Enfant, elle accompagne son père, qui fréquente le club photo de leur commune. Elle n’y comprend pas tout ce qu’elle y entend, mais sa sensibilité photographique s’est incontestablement forgée à cette époque. Plus tard, elle fait de la photo, un peu comme tout le monde : sans y penser vraiment. C’est sur le tard qu’elle rejoint le Photo-Club de la MJC de Palaiseau, ayant décidé d’améliorer la qualité de ses images. Sa pratique et son goût pour la photographie doivent donc beaucoup au monde associatif, à la générosité de ses bénévoles et à la richesse de ses adhérents.

BROUILLARD GIVRANT Yolande Potier
Du 3 au 29 janvier 2023
MJC de Palaiseau, Parc de l’Hôtel de Ville, Palaiseau, ouverte du lundi au vendredi de 10h à 22h, le samedi
de 10h à 18h, fermée le dimanche
Accès libre
Rencontre avec l’autrice et vernissage samedi 14 janvier 2023 à 19h à la MJC

J’avais toujours rêvé d’aller faire des photos un beau matin d’hiver pour y voir les objets dans un univers de givre et des paysages statufiés par le gel. Je n’y étais jamais arrivée, parce qu’il y a toujours quelque chose de plus important à faire le matin. Et puis un jour en regardant par la fenêtre, je vois du gel un peu partout. J’avais bien sûr quelque chose de plus important à faire, mais à y regarder de plus près, à cette époque-là, ce n’était plus aussi important que cela. D’autant que le thème de l’année du Photo- Club de la MJC de Palaiseau était la météo. Je m’arme donc de mon appareil photo, d’un ballon jaune fluo, et d’un équipement digne de ce nom, capable de résister au grand froid : gants, chapeau, manteau, veste polaire, chaussures de randonnée. Me voilà partie explorer le plateau de Saclay où je comptais bien croiser quelques arbres et toits givrés. En février 2016 le chantier du plateau en était à son balbutiement. Je dépose mon ballon jaune fluo dans un parc pour enfants avec quelques arbres. Mais le ballon jaune fluo à très vite montré ses limites. Je le range et continue la quête d’arbres devenus blancs. Le plateau de Saclay était en pleine effervescence en vue des transformations à venir. Je croise des travailleurs du bâtiment qui ne s’intéressent guère à moi. Ils étaient déjà dans leur monde. Je tourne autour des immeubles déjà construits, je suis des routes et arrive à une étendue de terre gelée avec des travailleurs du BTP habillés en jaune et orange, travaillant par groupes. On ne voyait pas à dix mètres à cause du brouillard. J’avais devant moi un monde fantomatique où des hommes, des femmes devaient avancer malgré cette météo, belle mais certainement fort pénible pour eux. J’étais gelée aussi. J’avais du mal à appuyer sur le déclencheur de mon appareil photo. J’ai donc écourté mon séjour dans ce froid glacial. Je pensais que les personnes ne travaillaient pas pendant ces périodes d’intempéries, j’ai certainement dû me tromper.

Le père de Yolande Potier lui rapporte un jour dans les années soixante un appareil photo trouvé à Paris. C’était un appareil à visée sur le dessus, sans aucun réglage possible hormis la distance. Elle fait alors ses premières nombreuses photos aux couleurs étranges liées aux pellicules de ces années-là. L’exercice lui plait. Elle se procure quelques années plus tard un premier appareil reflex et s’initie au développement au contact des photographes du Photo-Club de la MJC de Palaiseau. Elle développe quelques pellicules dans le labo, fait ensuite l’acquisition d’un agrandisseur pour faire ses développements et tirages en autonomie, puis part en Dordogne faire un stage pour améliorer ses prises de vue avant de mettre malheureusement entre parenthèses la photographie pendant quelques longues années. En 2000, revenant vivre à Palaiseau, l’idée de reprendre la photo là où elle l’avait laissée s’impose à elle. Elle se réinscrit au Photo-Club de la MJC de Palaiseau et enfin recommence à s’impliquer dans le monde de l’image. En 2012, elle est une première fois programmée à Photoclubbing, le mois palaisien de la photo, avec sa série Le bout du tunnel. Depuis de nombreuses années, elle oeuvre au sein de CDP91, comité photographique de l’Essonne, qui fédère les clubs photo du département et participe à l’organisation de nombreux évènements photographiques.

AVANT QUE NE REVIENNENT LES OIES Véronique Normand
Du 3 au 29 janvier 2023
MJC de Palaiseau, Parc de l’Hôtel de Ville, Palaiseau, ouverte du lundi au vendredi de 10h à 22h, le samedi
de 10h à 18h, fermée le dimanche
Accès libre
Rencontre avec l’autrice et vernissage samedi 14 janvier 2023 à 19h à la MJC

Saint-Pair-sur-mer, petite ville de la Manche à l’extrémité nord de la baie du Mont-Saint-Michel.
Grande plage caillouteuse, immensité de sable et de vent à marée basse.
Construite dans les années 60, une digue de béton forme une piscine de mer à deux bassins, haut lieu
d’attraction des riverains et vacanciers.
Algues, rouille et crevasses patinent le béton.
Sur la digue, on déambule, on joue, on plonge, on rêve.
On observe les vagues engloutir la piscine, une fois de plus.
Avant que ne reviennent les oies et les goélands.
Je photographie le temps qui passe.
Les vibrations de couleur, les changements de lumière.
Les alternances de plein et de vide. L’usure et la résistance.
La vie qui bat au rythme des marées, au fil des saisons, sur cette fragile frontière entre la terre des hommes et les éléments.

Véronique Normand est originaire de la Manche. Elle vit en région parisienne depuis 30 ans. Parallèlement à une activité de peintre amateur, elle développe des projets photographiques depuis une dizaine
d’années, et a rejoint le photo-club de la MJC de Palaiseau il y a 3 ans.
Elle aime tout particulièrement l’abstraction et la couleur, en peinture (Paul Klee, Zao Wou Ki), mais aussi en photographie (Saul Leiter).
Elle s’intéresse par ailleurs aux compositions photographiques énigmatiques, poétiques, atmosphériques, souvent ancrées dans la nature et le vivant – humains et animaux. Regards sur le réel ou bien mises en scènes, les références sont multiples et éclectiques : Pentti Sammallahti, Graciela Iturbide, Wynn Bullock, Jean-François Spricigo, et bien d’autres.

PALAISEAU-2KM Gilles Plurien
Du 3 au 29 janvier 2023
Espace 181, 181, rue de Paris, Palaiseau, ouvert le samedi de 14h à 18h et le dimanche de 9h à 13h. Visible
en semaine de 10h à 19h depuis la rue.
Accès libre
Rencontre avec l’auteur samedi 14 janvier 2023 à 16h à l’Espace 181 et vernissage à 19h à la MJC

J’habite à Palaiseau depuis de nombreuses années et je profite de tous les déplacements que j’y fais pour chercher à saisir la lumière qui m’intéresse tant. Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour cette recherche, je préfère pour cela des lieux que j’aime et que je connais bien. Je préfère revenir souvent dans les mêmes endroits en attendant que la magie survienne plutôt que d’aller dans des pays lointains que je ne connaîtrais pas suffisamment pour les photographier correctement. Toutes les photos présentées dans cette exposition ont été prises dans un rayon de moins de deux kilomètres autour de chez moi.

Gilles Plurien est né en 1955 et vit à Palaiseau en Essonne. Il a été ingénieur dans une grande entreprise en région parisienne. Même s’il s’est intéressé à la photo dès l’adolescence, cette passion ne l’a vraiment atteint qu’autour de la quarantaine en même temps que celui de la musique classique. Raymond Depardon pour son humanisme, Michael Kenna avec ses paysages abstraits du Japon sous la neige et Bernard Descamps pour ces odes à l’Afrique sont ses photographes de référence. Depuis longtemps membre du Photo-Club de la MJC Palaiseau, grâce aux regards de ses membres et de ses animateurs, il a pu transformer son loisir d’ingénieur en une pratique plus approfondie. Amateur de photographie vagabonde, il aime revenir régulièrement sur les lieux qui lui sont proches pour les retrouver chaque fois dans des conditions de lumière toujours différentes. La Bretagne est un de ses lieux de vagabondage préférés, Bretagne qu’il a déjà exposée à la MJC de Palaiseau. En 2017, il a été une première fois programmé à Photoclubbing, le mois palaisien de la photo, avec sa série de paysages urbains palaisiens Balcon d’hiver.

Photo : © Jean-Christophe Béchet

Dates

3 Janvier 2023 10 h 00 min - 29 Janvier 2023 19 h 00 min(GMT-11:00)

Lieu

Parc de l’Hôtel de Ville, Palaiseau

Avenue du 8 Mai 1945, 91120 Palaiseau

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