Janvier, 2022

Photoclubbing#15

mar04jan(jan 4)11 h 54 mindim30(jan 30)11 h 54 minPhotoclubbing#15Mois palaisien de la photoParc de l’Hôtel de Ville, Palaiseau, Avenue du 8 Mai 1945, 91120 Palaiseau

Détail de l'événement

Photoclubbing, la quinzième édition du mois palaisien de la photo en Essonne, est organisé par le photo-club de la MJC de Palaiseau avec le soutien de la MJC, de la ville de Palaiseau, de l’Espace 181 et du centre social des Hautes-Garennes. C’est l’occasion, pendant le mois de janvier, de présenter au public six expositions gratuites dans différents lieux de la ville (MJC de Palaiseau, le Parc de l’Hôtel de Ville, le Centre Social des Hautes Garennes, l’Espace 181…) Les auteurs sélectionnés, la plupart du temps en devenir, sont choisis en fonction de la cohérence et de la qualité de leur travail. Photoclubbing revendique la diversité de sa programmation. Photoclubbing ne choisit pas une photographie plutôt qu’une autre et souhaite faire côtoyer sur ses cimaises tous les genres (paysages, portraits, instantanés, carnets de voyages…), toutes les options stylistiques (couleur, noir et blanc) et surtout toutes les démarches d’auteurs (professionnels, amateurs confirmés, reporters, plasticiens, illustrateurs…).

QUOI QU’IL EN COUTE – Denis Allard
janvier-mai 2022
Parc de l’Hôtel de Ville, Palaiseau
Accès libre
Vernissage samedi 8 janvier 2022 à 19h

Le jardin des Tuileries, vide, pendant le confinement de la crise du Covid-19 (coronavirus). 21/04/2020 ©Denis ALLARD/Leextra

La ville devient une BD futuriste géante dessinée par l’actualité sanitaire tragique.
L’arrivée du virus enferme les gens chez eux.
Confinement, couvre-feu, fermeture des magasins…vocables éloignés du quotidien parisien qui rejaillit en 2020 et qui laisse le citadin dans un état d’hébétude flagrant.
Un travail sur l’économie moderne en berne réalisé sous la forme d’une errance photographique silencieuse des rues de Paris aux usines de province, entre l’arrivée du virus et la reprise du
travail, pour le journal Libération.

Denis Allard, né en 1979 à Orléans a étudié l’histoire de l’art à la Sorbonne. Il s’installe à Paris en 1998. Depuis 20 ans, il suit l’actualité sociale, politique et économique pour la presse française et internationale.

BONS BAISERS DE LA COTE Jean-Luc Bailleul
Du 4 au 30 janvier 2022
MJC de Palaiseau, Parc de l’Hôtel de Ville, Palaiseau, ouverte du lundi au vendredi de 10h à 22h, le samedi de 10h à 18h,
fermée le dimanche
Entrée libre
Vernissage samedi 8 janvier 2022 à 19h

En 2009 j’ai été contacté par les Éditions OREP, qui avaient repéré mes photos sur mon site Internet, pour illustrer les livres d’Yvon Carbonne sur la pêche à pied et en bord de mer.
Je me suis rapidement lié d’amitié avec l’auteur, grand spécialiste halieutique, qui me confiera ses manuscrits, ce qui m’amènera à arpenter, en voiture, à pied et le plus souvent à bicyclette, sur plusieurs années les côtes ouest de la France. C’est quelques-unes de ces photos prises pendant le long cheminement de Bray-Dune à Hendaye que je vous propose aujourd’hui. Cartes postales. «Bons baisers de la côte», de la Manche à l’Atlantique»

Né à Boulogne-sur-Mer en 1950, Jean-Luc Bailleul s’initie à la photo pendant ses années lycée. Guitariste, il s’inscrit après le Bac à la Sorbonne pour suivre des études de musicologie, ce qui l’amène à fréquenter les cours d’histoire de l’art et à exercer son oeil dans les musées parisiens, auprès des grands maîtres de la peinture. En 1980, on lui offre un reflex Ricoh avec un objectif de 50mm. Il s’essaie alors aux photos de paysages de mer et de montagne, puis avec la naissance de sa fille aux portraits. Féru d’informatique, il se lance dans la photo numérique en 1999. CPE au lycée Mounier de Châtenay-Malabry, il perçoit très vite l’intérêt de ce nouveau média et il surprend tout le monde en prenant en photo individuelle les 1000 élèves le jour de la rentrée et en distribuant les trombinoscopes des classes aux professeurs le lendemain. Il se consacre alors plus particulièrement à la photo de paysages. Photos qu’il publie sur son site web, près de 3 millions de visiteurs à ce jour. C’est avec son déménagement à Villebon-sur- Yvette qu’il s’inscrit, en 2010, au Photo-Club de la MJC de Palaiseau où il se perfectionne grâce aux ateliers d’analyse de l’image. Il y anime des ateliers numériques depuis plusieurs années.

AOTEAROA Vincent Deloménie
Du 4 au 30 janvier 2022
MJC de Palaiseau, Parc de l’Hôtel de Ville, Palaiseau, ouverte du lundi au vendredi de 10h à 22h, le samedi de 10h à 18h,
fermée le dimanche
Entrée libre
Vernissage samedi 8 janvier 2022 à 19h

Aotearoa, terme mystérieux, que j’ai dû me répéter consciemment, et certainement inconsciemment, des centaines de fois, est devenu au fil du temps une sorte de mantra personnel. A la fois envoûtant et grandiose, je l’ai intégré, apprivoisé. Je m’en suis imprégné durant de longs mois. J’avais lu ce nom magique une première fois dans un guide de voyage et des années plus tard je décidais de me rendre au lieu ainsi nommé. En préparant ce voyage, deux autres termes sont venus ajouter leur part d’étrangeté : Te Ika a Māui et Te Wai Pounamu. Ensuite toute une mythologie, à la fois belle et étrangère à nos références occidentales a suivi, agissant comme une immense vague aimable prête à m’engloutir d’un seul coup. Partir pour Aotearoa c’était vivre ce nom, d’une manière apaisée en cherchant à le domestiquer pour mieux m’en libérer. Une fois sur place, j’ai parcouru ces paysages qui me rappelaient des références personnelles, comme l’Ecosse, mais situés aux antipodes. Malgré tout, le plus souvent, je voyais ces lieux comme de réelles découvertes, sans aucune réminiscence. Au fil des jours et de mon cheminement, je découvrais des sites à chaque fois différents, empreints de traditions que les autochtones ont élaborées, au contact et en accord avec la nature environnante, créant une sorte d’esprit des lieux. C’est ce voyage que je vous propose de vivre au travers de ces photos qui furent réalisées en novembre 2018, sur un long itinéraire de plusieurs milliers de kilomètres. Les cadrages choisis pour cette exposition sont les plus amples possibles afin de rappeler que le monde demeure grand et sans limite comme Aotearoa, le pays du long nuage blanc.

Vincent Deloménie, né en 1968, documentaliste-audiovisuel et responsable d’une médiathèque d’entreprise, vit à Paris, Il pratique la photographie depuis une trentaine d’années, Il a co-animé pendant dix ans le Photo-Club de la MJC de Palaiseau. En 2007, lors de la deuxième édition de Photoclubbing, il expose une série J’ai rêvé la nuit verte. Lauréat du concours Ilford 1991.

L’IMPORTEMPS SAIT MAINTENANT Léa Gauthier
Du 4 au 30 janvier 2022
MJC de Palaiseau, Parc de l’Hôtel de Ville, Palaiseau, ouverte du lundi au vendredi de 10h à 22h, le samedi de 10h à 18h,
fermée le dimanche
Entrée libre
Vernissage samedi 8 janvier 2022 à 19h

Je m’appelle Léa Gauthier, née en 1988 et éducatrice spécialisée de formation. Après avoir travaillé trois ans dans un village d’enfants et d’adolescents placés par l’Aide Sociale à l’Enfance, j’ai décidé de faire de moi la priorité de ma vie et de penser notre organisation sociétale autrement. Même avec un métier passionnant et enrichissant, je ne trouvais pas ma place dans ce monde du travail. Parallèlement, j’ai participé à créer T’HandiQuoi une association ayant pour mission de mettre en place des colocations pour adultes en situation de handicap. Après avoir quitté mon travail, j’ai pris un an pour m’occuper de l’association et organiser mon absence. Je suis ensuite partie en Afrique. Elle m’a toujours appelée. Mon père, Bertrand, y est né. Petite, il me parlait d’Abidjan, de Douala, de la joie de cueillir et manger des mangues dans les arbres.
J’en ai rêvé. Je me souviens aussi des reportages à la télé et de ma fascination pour ces femmes portant l’eau sur la tête et les enfants au dos.
Sa musique et ses rythmes de ce continent m’enivrent et font bouger mon corps. Ces enfants, ces femmes, ces hommes, je les trouve remarquablement beaux, depuis toujours. Oui, je crois bien que j’étais destinée à fouler ce sol et à en découvrir ses mystères. Mon père, en plus, est un photographe amateur passionné. En décembre 2018, au Sénégal, il me demande de lui faire un cadeau : prendre en portrait tous les gens que je rencontre. Il a été mon excuse pour garder en souvenir le visage de tous ces gens qui m’ont hébergée, nourrie ou que j’ai seulement croisés dans la rue. Mais, à mon retour, triste résultat : les photos sont floues et mal exposées. Il me propose alors de les tirer avec un procédé ancien, le procédé Van Dyke et leur donne une seconde vie. Pendant que mon père découvre le procédé et retravaille les photos, je reprends mes écrits de voyage pour en faire un livre. Les deux projets vont donc se rejoindre dans un ouvrage commun en cours de réalisation. L’ouvrage et les photos qui le composeront retracent mon voyage. Le Cameroun en mai 2018, la France de juin à août 2018 puis le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire de septembre 2018 à mai 2019.
Pour ce voyage, je n’avais rien prévu, j’avais pour seule ligne directrice celle de rencontrer les gens. Je suis donc partie à pieds, avec mon sac, à la rencontre de celles et ceux que j’avais à rencontrer. Bien souvent, je me baladais dans la rue et quelqu’un m’arrêtait :
– Tu cherches quoi la blanche ?
– Un endroit pour dormir
– Alors, viens à la maison !
Voilà, c’est comme ça que les Africains m’ont ouvert leurs portes et que j’ai pu prendre la majeure partie de ces clichés. D’autres, sont le souvenir de rencontres fortuites, autour d’un thé dans la rue, d’une discussion ou d’un échange ponctuel. Je remercie vivement toutes ces personnes qui m’ont permis de les photographier. Souvent avec joie. Les gens aiment bien poser !

PERLES DE JARDIN Isabelle Ribet
Du 4 au 30 janvier 2022
Espace 181, 181, rue de Paris, Palaiseau, ouvert le samedi de 14h à 18h, le dimanche de 9h à 13h, visible depuis la rue, de
10h à 19h.
Entrée libre
Vernissage samedi 8 janvier 2022 à 15h

J’ai toujours été fascinée par la capacité de la macrophotographie à révéler et à sublimer l’infiniment petit. Comment ne pas s’extasier sur l’oeil d’une libellule quand on en distingue toutes les facettes ? Initiée à cette discipline très particulière de la photo par mon père, j’ai décidé de l’utiliser pour révéler toute la poésie d’un phénomène qui n’étonne pourtant plus personne : la rosée matinale. Un matin froid et humide, quelques brins d’herbe ou une toile d’araignée, et c’est un formidable terrain de jeu photographique qui se déploie à quelques centimètres de mon objectif. Renouant avec ma passion pour l’optique, je m’amuse à comprendre où et comment se forment les images dans chacune de ces gouttes, pour mieux les immortaliser. Certes, la position n’est parfois pas très confortable, mais il faut croire que mon enfance normande m’a permis de développer une certaine résistance à l’humidité. Se rouler dans l’herbe mouillée de bon matin n’est pas un problème !

Isabelle Ribet est née en 1975 près de Rouen, et y a grandi. Elle arrive en Essonne en 1995 pour y suivre des études d’ingénieur en optique à l’IOGS (Institut d’Optique Graduate School). Palaisienne depuis 23 ans, elle est actuellement chercheuse à l’ONERA et enseignante associée à l’IOGS. L’optique est donc au centre de sa vie professionnelle… et aussi de ses loisirs, puisqu’elle pratique la photographie depuis ses études. Son souhait d’élargir son horizon photographique et les conseils de son amie Stéphanie l’amènent à rejoindre le Photo -Club de la MJC de Palaiseau en 2012. Un réel déclic s’opère alors : elle profite avec bonheur des conseils avisés et bienveillants des bénévoles, et découvre des pratiques photographiques aussi variées qu’inspirantes. Le thème de l’année 2015, intitulé « Météo », est l’occasion pour elle de commencer cette série de photos sur les gouttes de rosée, qu’elle poursuivra dans le cadre des ateliers « diaporama » l’année suivante, puis seule, pour aboutir à cette exposition dans le cadre de Photoclubbing, le mois palaisien de la photo.

HAUTES-GARENNES Photo-Club MJC de Palaiseau
Du 4 au 30 janvier 2022
Centre social les Hautes-Garennes, 32, rue Gustave Flaubert, Palaiseau, ouvert mardi-jeudi 9h30-12h30 et 16h-18h,
mercredi-vendredi 9h30-12h30 et 14h-18h, samedi 10h-12h30 et 14h-18h, fermé le dimanche.
Entrée libre
Vernissage le samedi 8 janvier 2022 à 17h

Depuis plusieurs années, Photoclubbing partage avec les habitants du quartier des Hautes-Garennes de Palaiseau sa passion pour la photographie. L’an dernier, Carole Benoist, la directrice du centre social du quartier, nous informe que son institution va fêter ses 20 ans et le quartier ses 50. Il n’en fallait pas plus pour lancer un travail collectif et photographique sur les Hautes-Garennes. Les Photoclubbers de la MJC de Palaiseau ont répondu présents dans la seconde et sont partis, boîtier au côté, arpenter les méandres de ce bout paisible de Palaiseau si attachant où les pavillons côtoient quelques barres d’immeuble coincés entre des bretelles d’autoroute, des rails de TGV, une zone industrielle et des lignes à haute tension qui semblent à portée de main avec en bruit de fond celui des avions d’Orly qui croisent au loin. Au final un regard de Palaisiens sur Palaiseau pour des Palaisiens a vu le jour, et la photogénie du lieu s’est dessinée. Le Photo-Club de la MJC de Palaiseau réunit, depuis 1960, les amateurs de photographie, quel que soit leur niveau et leur univers, du bassin palaisien et parfois d’au-delà autour des principes de l’éducation populaire où le partage et la diversité sont valorisés. Chaque saison, notre club réalise des travaux collectifs et des sorties tout en accompagnant les projets photographiques individuels. Si les résultats exposés sont importants, c’est surtout le chemin parcouru par chaque photoclubber, pendant toute une saison, qui nous importe.

Dates

4 Janvier 2022 11 h 54 min - 30 Janvier 2022 11 h 54 min(GMT-11:00)

Lieu

Parc de l’Hôtel de Ville, Palaiseau

Avenue du 8 Mai 1945, 91120 Palaiseau

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