Mois de la Photo La Réole

LES EXPOSITIONS

> LA FRANCE PÉRIPHÉRIQUE
Pierre Faure

Le titre « France Périphérique » est emprunté à l’ouvrage éponyme du géographe Christophe Guilluy qui aborde les problématiques politiques, sociales et culturelles de la France contemporaine par le prisme du territoire. Il s’intéresse à l’émergence d’une « France périphérique » qui s’étend des marges périurbaines les plus fragiles des grandes villes jusqu’aux espaces ruraux en passant par les petites villes et villes moyennes. Pierre Faure s’est intéressé aux évolutions qui modifient la société française en profondeur. La dégradation économique enregistrée depuis 2008 pèse tout particulièrement sur les moins favorisés. L’objectif est de constituer un témoignage photographique de la pauvreté dans l’hexagone. Pierre Faure fait partie de ces photographes profondément humanistes, dans sa façon d’être et aussi dans ses choix photographiques. Nous avions découvert son travail avec « Les Gisants », un document réalisé au Refuge, le plus grand centre d’hébergement d’urgence de France (400 lits), situé à Paris. La France Périphérique est un projet de grande envergure, qui dresse un tableau sensible et artistique de la pauvreté.

exposition du 3 septembre au 2 octobre
ancien Hôtel de Ville
du mercredi au dimanche de 14h30 à 19h00

> LA REINE DE LA PATATE
Françoise Chadaillac
Partie à Montréal en 1979 pour rédiger un travail sur les espaces urbains, Françoise Chadaillac en est revenue avec une série photographique sur les « stands à patates frites » du Québec situés en bord de routes et aux entrées de villages. Dans ces lieux populaires, ancêtres ou cousins des « food trucks » de nos espaces urbains, elle a découvert des êtres d’une générosité magnifique, lucides, souvent pleins d’humour qui, nous parlant d’eux, nous parlaient de l’humanité toute entière. C’est grâce à une collaboratrice, Élise Beltramini, que nous avons découvert les photographies de Françoise, des images simples et belles, qui nous racontent pleins d’histoires. Un magnifique travail qui peut faire penser à « The Americans » de Robert Franck.

exposition du 3 septembre au 2 octobre
ancien Hôtel de Ville
du mercredi au dimanche de 14h30 à 19h00

> VALLÉE DU PANJSHIR 1982 – 1983
Jean-Luc Brémont

Médecins sans frontières, Médecins du Monde et Aide Médicale Internationale (AMI) vont dès 1980 organiser des missions en Afghanistan alors envahi par l’armée soviétique. Ce sont des missions clandestines. La seule frontière possible pour passer en Afghanistan est celle du Pakistan. Mais ce pays interdit l’accès de cette frontière à tous les étrangers. Il faut donc se cacher, se déguiser. Et bien sûr sur le territoire afghan, il faut rester sous la protection des moudjahidines. Le but de ces missions est de prodiguer des soins à des populations isolées, en situation de grand stress et de pénuries, de s’occuper des blessés liés à la guerre, civils ou combattants. Il y a beaucoup de victimes des bombardements et des mines. Les photos présentées ici ont été réalisées en 1982 et 1983 lors de deux missions médicale de l’AMI dans la vallée du Panjshir, contrôlée par le commandant Massoud. Jean-Luc Brémont est médecin, mais pas seulement. Il est aussi photographe. Les images qu’il a rapportées de ses séjours dans la vallée du Panjshir sont des témoignages de la vie quotidienne et de la violence vécue par les afghans pendant cette guerre contre l’URSS. Un certain écho avec la guerre en Ukraine…
Merci à Stephan Thiéblemont pour cette mise en relation.

exposition du 3 septembre au 2 octobre
ancien Hôtel de Ville
du mercredi au dimanche de 14h30 à 19h00

> LA GIRONDE ROMANE

Lou Chaussalet
Nicolas Camoisson
Bruce Milpied

À l’origine du projet « Gironde Romane », il y a cette évidence que le patrimoine roman a la particularité de ne pas être réuni dans un nombre réduit de sanctuaires célèbres et préservés, ni dans un musée. Si on le trouve, certes, dans certains hauts lieux comme à l’abbaye de La Sauve Majeure, il est également particulièrement présent dans des églises et des monuments d’agglomérations mineures. Le plus souvent invisible et inconnu du public. Avec plus de cinquante lieux répartis sur l’ensemble de la Gironde visités et photographiés, il s’agit, sans prétention érudite ni exhaustive, de contribuer à faire découvrir, ou à appréhender autrement, l’intérêt artistique et historique de ce patrimoine sur notre territoire. Ce projet est soutenu par le Département d e la Gironde, Les scènes d’été en Gironde et le Centre des Monuments Nationaux.

exposition du 3 septembre au 2 octobre
du lundi au dimanche de 9h à 19h
Prieuré Saint-Pierre

> SAWIT
Marion Parent

C’est la troisième forêt tropicale du monde, encore plus menacée que l’Amazonie. Chaque minute, on déboise en Indonésie une surface équivalente à six terrains de football. Pointés du doigt : les géants de l’huile de palme, une industrie qui fait vivre vingt millions d’indonésiens. Il y a une vingtaine d’années, des centaines de milliers d’hectares de forêt tropicale humide ont été détruits et des monocultures de palmiers à huile ont vu le jour. En 2011, sous la pression internationale, l’Indonésie a signé un moratoire stoppant la distribution de concessions. Cependant, sur le terrain, les compagnies d’huile de palme contournent la législation : elles encouragent les villageois à raser eux-mêmes la forêt et à planter des palmiers sur de nouvelles terres qu’ils acquièrent en s’endettant.

exposition du 3 septembre au 1er octobre
Dévernissage le samedi 1er octobre à 19h00
Librairie La Nuit des Rois, 27 Rue Armand Caduc
du mardi au samedi de 09h00 à 13h00 et de 14h00 à 19h00

> TAHITI PAS CHER
Stephan Thiéblemont

J’ai découvert la Polynésie à l’âge de 13 ans, depuis, le Pacifique fait partie de ma vie. En juin 2018, je réalisais un travail photographique dans l’archipel des Tuamotu. De retour sur l’île de Tahiti j’ai eu envie de faire une pause pour raconter au gré de quelques images simples la vie « pas cher », si éloignée des catalogues touristiques « chics », que vivent les Polynésiens aujourd’hui. Pourtant, comme chaque soir depuis les temps immémoriaux, Moorea l’île en face de Tahiti se pare de couleurs hallucinées. La vie ici malgré sa dureté, reste emprunte d’une poésie aux parfums de tiaré délicieusement nostalgiques.

exposition du 3 septembre au 1er octobre
Dévernissage le samedi 1er octobre à 17h00
Librairie La Folie En Tête,
36 Rue André Bénac
du mardi 10h00 12h30 et de 14h30 à 19h00
mercredi de 10h30 à 13:00 et de 15h00 à 19h00
jeudi et vendredi de 10h00 à 12h30 et de 14h30 à 19h00
Samedi de 10h30 à 13h00 et de 15h00 à 19h00