Gabrielle Duplantier

À l’occasion de la réédition du livre de photographies VOLTA de Gabrielle Duplantier par les éditions Lamaindonne, la galerie 127 de Montreuil lui consacre une exposition personnelle qui aura lieu du samedi 12 juin au samedi 31 Juillet 2021.
L’exposition présente une trentaine de photographies issues des livres VOLTA et TERRES BASSES ainsi qu’une série inédite sur le Maroc. En 2018, Gabrielle Duplantier découvre le Haut Atlas marocain et saisie par la beauté des paysages et des visages rencontrés nous offre ici la primeur de leur découverte .
Avec les deux premières séries, elle nous chante ses pays d’origine que sont le Portugal et le Pays Basque et nous embarque dans un monde rêvé dont on peine à s’extraire.

L’artiste dont le travail est tout en émotion, s’exprime à travers la photographie argentique de manière très intime.
Gabrielle Duplantier ne travaille pas en série, elle est instinctive et se laisse guider par la lumière qui peut transfigurer les paysages et par toute chose qui éveille sonim agination.
Mouvements suspendus, paysages tremblés, instants crépusculaires, portraits habités de femmes ou d’enfants, Gabrielle Duplantier poursuit l’affirmation, inquiète en même temps qu’obstinée, de son point de vue de sujet, moins attaché à figer la réalité qu’à lui réclamer un droit de regard.
Son approche des êtres et des choses est éminemment physique et sensuelle, elle relève non d’une contemplation à distance mais d’une plongée dans les sensations. Ses photographies sont inspirées par une délicatesse et par une force brutale, une fougue et une grâce, quelque chose que la nuit dispute à la fois au démoniaque et à la candeur.
Gabrielle tient de la brume et de l’éclat, elle doit au chêne et au roseau, au paysage et à la fantasmagorie. Au granit des désirs et au sable de la vie.

“ Ses photographies possèdent l’intensité et la liberté des eaux sauvages qui dévalent les pentes fortes des pays qu’elle habite depuis toujours, et auxquels elle reste
fidèle. Elle les peuple de ses fables intimes, de femmes, d’enfants inscrivant ainsi de nouvelles mythologies sur ses terres hantées de légendes, de rituels ancestraux.”
Mina Lenvka

Gabrielle Duplantier est née à Bayonne en 1978.
Après des études en Arts Plastiques puis en Histoire de l’Art, Gabrielle Duplantier s’investit seule dans la pratique de la photographie.
Depuis des prises de vues souvent accidentées à des expérimentations en chambre noire, elle rapporte des images où la puissance des formes, souvenir d’un apprentissage de peintre, s’allie à la fragilité des figures.
Elle développe peu à peu dans son laboratoire un univers intimiste, poétique et essentiellement féminin dans un noir et blanc radical.
Son travail est inspiré par les territoires proches, la nature, le portrait. Le Pays basque et le Portugal lui inspirent une vaste série d’images. Elle a publié deux livres de photographie aux éditions lamaindonne, Volta (2014) et Terres Basses (2018). Lauréate de divers prix et concours photo, son travail fait l’objet de nombreuses expositions et publications en France et à l’étranger.
Gabrielle Duplantier vit et travaille à Bayonne en France.