EOP - 4ème édition Espaces d’Œuvres Photographiques

Photo: Monrondave Tropical Storm small cyclone call Fami. Before the highest point of the storm the people who leave in fragile house move to fine a more safe place © Pascal Maitre / MYOP

Parcours Photographiques ephémères en extérieur, pour tous

3 EXPOSITIONS
3 PHOTOGRAPHES
2 LIEUX EN EXTÉRIEUR

Cette 4e édition d’Espace d’Oeuvres Photographiques vient appuyer les questionnements sur l’urgence environnementale qui faisaient déjà partie des propos d’EOP. Plus encore que les années précédentes, cette édition a pour objectif de donner à voir les conséquences du changement climatique sur les populations à travers des prises de vues éloquentes.

Depuis les origines d’EOP à l’automne 2021, le choix des photographes exposés est lié à la qualité de leur travail, à la diversité de leurs sujets ainsi qu’à leur profondeur.

Ces sujets présentés par des photo-reporters professionnels ont été sélectionnés via la ligne éditoriale d’EOP, à savoir les grands enjeux environnementaux actuels et leurs conséquences sur les populations, la biodiversité et l’écologie.

E.O.P #4 a un objectif principal :

Il s’agit de porter un éclairage documentaire sur des conséquences tangibles de la pollution et de la crise climatique. Cela afin d’illustrer les conséquences des impacts que cela produit sur les modes de vies, les environnements et les personnes.

E.O.P #4 a deux objectifs supplémentaires :

D’une part, augmenter le nombre d’expositions présentées tout en respectant un budget serré et cela sans dégrader la qualité des tirages (grâce à notre partenariat avec Picto Foundation) ou les droits d’auteurs alloués aux artistes.
D’autre part, la scénographie a pour objectif de donner une identité visuelle à cet événement.

Sur ces deux points, nous avons avancé depuis la première édition. Un partenariat mis place l’an passé avec le festival d’Houlgate «Les femmes s’exposent», nous permet de présenter une troisième exposition photographique cette année encore.

En ce qui concerne l’identité visuelle, EOP a pris l’habitude d’installer des modules en bois, depuis la seconde édition, une scénographie qui a suscité l’enthousiasme et s’inscrit bien dans une des intentions d’EOP, créer de nouveaux trajets urbains.
Cette année ces blocs d’expositions seront installés sur les quais bas rive gauche à Rouen, de part et d’autre de la grande passerelle.

EOP, Espaces d’OEuvres Photographiques, est un projet d’expositions de photographies documentaires installées dans l’espace public, avec pour fil conducteur le rapport au vivant. Pour
cette quatrième édition, EOP se saisit des grands enjeux climatiques et leurs conséquences sur les modes de vies des populations concernées ainsi que l’impact sur l’écologie et la biodiversité.
Positionné en extérieur, EOP invite ainsi à découvrir des oeuvres de photographes-auteurs, en provoquant la surprise et l’étonnement et en engageant un dialogue avec les passants.

PLACE DES ÉRABLES, PORTES DE LA FORÊT À BOIS GUILLAUME : une exposition d’Isabelle Serro, Destination finale, consacrée au désastre écologique que représente l’exportation, depuis les pays occidentaux, de plus de 160 tonnes de vêtements qui échouent au Ghana.
PRAIRIE SAINT-SEVER, QUAIS BAS RIVE GAUCHE À ROUEN : les bords de Seine accueilleront cette année deux expositions :
– L’Arbre de Vie, qui porte sur les Baobabs de Madagascar, le danger auquel ils font face et leur place centrale dans l’écosystème, est un travail de Pascal Maitre
– Le Bruit des Eaux de Marc Roussel est le résultat d’un reportage de terrain dans le delta du Bengale, et explore la vulnérabilité des populations face à la montée des eaux et la démarche qui en découle.

Isabelle Serro, photo-reporter française, elle se rend depuis plus de vingts ans dans les zones dites sensibles à travers le globe. Ses travaux ont portés sur la Révolution Egyptienne, les mouvements sociaux en Turquie mais également sur les chemins migratoires en Afrique du Nord en Europe et dans les Balkans.
Depuis 2018, pour répondre à la demande de différentes ONG, son oeuvre s’intéresse à la pollution sur le continent africain, aux effets de la surpêche et aux conséquences du manque d’accés à l’eau. Elle est représentée par l’agence Divergence-Images. L’ensemble de ses travaux photographiques ont été publiés, exposés et récompensés en France et à l’étranger.

Pascal Maitre, est un photo-journaliste français dont le travail en Afrique couvre plus d’une quarantaine de pays et aborde les différents aspects du continent : les hommes et leur mode de vie, la politique et les conflits, les traditions, etc. Si l’Afrique reste son terrain de prédilection, il réalise des photoreportages dans d’autres zones du monde telles que le Proche-Orient, l’Amérique du Sud et la Sibérie. Il est représenté par l’Agence Myop en France et Panos à l’étranger et a reçu de très nombreuses récompenses.

Enfin, Marc Roussel est photographe de guerre, journaliste et réalisateur. Depuis plus de trente ans, il travaille sur l’actualité internationale et les grands événements géopolitiques. Il a notamment couvert pour la presse internationale tous les conflits du Moyen-Orient et du monde musulman depuis le 11 septembre 2001. Depuis 2022, il publie de nombreux reportages consacrés à la guerre en Ukraine.