Double peine : les réfugiés et déplacés dans la crise sanitaire

Double Peine présente soixante photographies réalisées par cinq photographes de l’agence MYOP. Entre novembre 2020 et février 2021, Guillaume Binet, Agnès Dherbeys, Olivier Laban-Mattei, Stéphane Lagoutte et Pascal Maitre se sont rendus dans cinq pays d’intervention de l’Union européenne dans le cadre du projet #SaferTogether. Ils y ont documenté la vie des personnes déplacées pour lesquelles la pandémie, s’ajoutant à l’exil, constitue une double peine.
Si la crise du covid-19 a été « une tragédie humaine qui porte à l’économie (…) un coup d’une gravité sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale » (rapport de la Banque Mondiale), elle n’a pas atteint aussi durement tous les pays et les individus. Ceux qui cumulaient déjà les vulnérabilités, ceux dont « un petit coup renverse aussitôt la personne », ont été pris dans la tourmente.

Ces cinq témoignages nous rappellent que les répercussions économiques, sociales et humanitaires de la crise du Covid-19 touchent avant tout les plus démunis.

MYOP
L’agence MYOP rassemble 20 photographes documentaires qui confrontent leurs sensibilités et leurs interrogations sur le monde d’aujourd’hui à travers les histoires qu’ils racontent.
Depuis la création de l’agence en 2005, la notion de résistance est régulièrement au centre des discussions ; elle s’affirme par la défense d’une photographie documentaire à la subjectivité assumée.
Le nom de l’agence est un hommage au poème de Paul Éluard «Mes yeux, objets patients / étaient à jamais ouverts / sur l’étendue des mers / où je me noyais ».