Biennale de l’Image Possible

Pour sa 13e édition, la Biennale de l’Image Possible investit un lieu d’exception : l’ancienne bibliothèque des Chiroux, bâtiment iconique des années 70 à Liège. Avec sa thématique « MUTANTX », transformation, mutation et changement sont au cœur de la programmation.
​Avec un ensemble de partenaires culturels et artistiques et plus de cinquante artistes nationaux et internationaux, BIP2024 invite tous les publics à pénétrer dans cet endroit hors du commun et à se l’approprier. Les traces de l’histoire du bâtiment, visibles au cœur des expositions, témoigneront du passé tout en accueillant des formes visuelles contemporaines variées et éclectiques.
Avec notamment Richard Pak (FR), Tobias Zielony (DE), Rafael Heygster (DE), Werner Moron (BE), Andrea Graziosi (IT), Toma Gherza (NL), Anouchka Oler (BE), Mikaïl Koçak (BE), Loïs Soleil (FR-GB), Puck Verkade (NL), Chantal Van Rijt (BE), Agnieszka Sejud (PL), Yan Wang Preston (GB), Chloé Malcotti (CH), Doris Boerman (NL), Hannes Wiedemann (DE), Aglaïa Konrad (AUT), Klaus Pichler (AUT), Abdessamad El Montassir (FR), Akasha Rabut (US), Belinda Kazeem-Kamiński (AUT), Benjamin Huynh (BE), Kevin Faingnaert (BE), Max Blotas (FR), Thomas Garnier (FR), Toon Fibbe (NL), Lua Ducret (BE-CH), etc.

Le temps de la Biennale de L’Image Possible, MUTANTX insuffle une vie collective et polyphonique à l’intérieur de l’ancienne bibliothèque. Tous les partenaires rassemblés dans BIP apportent leurs spécificités et leurs regards sur la création artistique contemporaine, faisant de cette biennale un laboratoire d’énergies rassemblées et complémentaires.

Avec aussi Aline Bouvy (LU) (co-production avec le Musée en plein air du Sart Tilman), Elie Bolard (FR) (co-production avec l’Emulation), Salvatore Morreale (BE) (co-production avec L’Image Sans Nom), Jonathan de Winter (BE), Camille Dufour (BE) et Arnaud Eubelen (BE) (co-production avec La Châtaigneraie-Centre Wallon d’Art Contemporain), Clara Thomine (BE) (co-production avec les RAVI), Marnie (FR-CH) (co-production avec Mouvement Sans Titre / Art au Centre), Bastiaan Van Aarle (BE), Louis-Cyprien Rials (FR), Chloé Clément (BE) et Armand Morin (FR) (co-production avec Le Botanique), L’arbre à clous (co-production avec Le Corridor), le collectif éphémère CREAHM-BIP, une proposition de l’ESA Saint-Luc (photographie) en collaboration avec le Musée de la vie Wallonne, Gérard Meurant (BE) (co-production avec Les Brasseurs Art Contemporain) et Eva L’Hoest (BE) (co-production avec La Space Collection).

Cette dynamique fédératrice permet à BIP2024 d’occuper artistiquement un espace au cœur de la ville, de le réenchanter, de l’ouvrir et de l’offrir aux publics qui, eux aussi, seront invités à le faire vivre, à participer, à poser et se poser des questions sur l’avenir de la ville et du bâtiment, peut-être même à tester l’hypothèse qu’ils peuvent faire partie de la solution.

Autour du bâtiment et de son exposition centrale, l’Archipel des MUTANTX réunit d’autres expositions, grandes et petites, qui telles des îles proches les unes des autres, enrichissent et complètent la programmation. L’Archipel, c’est donc un chapelet de presque trente expositions supplémentaires gravitant autour de l’exposition principale.
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MUTANTX va aussi initier toute une série d’autres activités pensées en vue de favoriser les rencontres, croisements de trajectoires et naissance de dynamiques inédites. Il s’agira notamment, en plus des nombreuses possibilités de médiation accessibles aux écoles et au tout-public, d’un programme événementiel de performances et d’activation d’installations, de rencontres avec les artistes, de débats et de projections.
Le livre d’artiste et de photographie, mais aussi le travail d’éditeurs et de libraires spécialisés, seront également mis à l’honneur le temps d’un week-end (du 17 au 19 mai).
Un programme de résidences artistiques et d’accueil de groupes d’étudiant.es en art, belges et internationaux, sera aussi mené en collaboration avec plusieurs académies, artist-run spaces et lieux de résidence reconnus.
Enfin, MUTANTX sera aussi un lieu de fête, avec le club éphémère diXmute.

Être mutantx, c’est disposer – parfois sans le savoir – d’un pouvoir, d’une capacité d’action, d’expression et de revendication. Les mutantx n’existent pas sans lien avec leur territoire, qui lui-même peut muter.  Les bâtiments, les paysages et l’environnement sont autant de contextes en mutation. Interdépendant.es, les un.es influent sur les autres, les transforment, les impactent, les réinventent. Les mutantx absorbent aussi le passé et en jouent. Les mutantx réagencent leurs héritages : en se manifestant, les mutantx affirment la possibilité d’une transformation, à travers l’espace-temps.
L’image des mutantx, c’est l’image de la diversité, de la mixité, de l’inclusion et des tentatives. Les mutantx font peur ou bien on les admire et on les envie : ils sont à la lisière des monstres et des chimères d’un côté, des prodiges et des merveilles de l’autre. Puisque « Je est un autre », comme l’écrivait Arthur Rimbaud, nous sommes toutes et tous un peu mutantx. En cela, les mutantx sont des espoirs.

Photo : © Klaus PICHLER, The Petunia Carnage, 2020-21