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Pour sa première exposition chez Guy Pieters, la photographe flamande présente en exclusivité ses tirages sur verre, uniques et émouvants.

L’EXPOSITION
Quel visage que celui de cette jeune éthiopienne de la Vallée de l’OMO ! Ce tirage au Collodion sublime sa sérénité ! Griet Van Malderen se réjouit de la carte blanche accordée par Guy Pieters pour accrocher dans The Office, sa nouvelle galerie de Knokke ses plus récents travaux. Le Collodion qui remonte à l’époque des Gustave Le Gray et Frederick Scott Archer de la fin du XIX ième siècle a été remis au goût du jour aux Etats-Unis fin des années 90. Et cette technique qui combine prise de vue, chimie, et une technique exigeante lors du développement sur plaques de verre apporte une finesse de grain étonnante, une gamme tonale trés vaste. Les tirages se jouent de la lumière. « Ces formats d’un mètre sur un mètre sont les plus grands que j’ai réalisé, après des 30 x 30 cm et des 50 x 50 cm », ajoute la photographe flamande, « raison pour laquelle j’ai ouvert mon travail à ces portraits de membres de tribus éthiopiennes, réalisés juste avant le confinement du au Covid, fin 2019 ».
Car depuis ses débuts l’univers de Griet s’est entiérement focalisé sur la photographie animalière. D’abord en famille lors de safaris photos en Afrique du Sud, avec un simple appareil de poche. Puis, l’appel de la Nature s’est produit et elle est devenue en peu de temps l’une des très rares professionnelles de la photographie animalière. Elle parcourt principalement l’Afrique ; du Sud mais aussi le Kenya, le Botswana, la Tanzanie, la Namibie. A la recherche des plus belles espèces, qui sont aussi les plus menacées. « C’est la raison pour laquelle je ne m’impose jamais aux dépends de mes sujets, Je ne force jamais leurs traits, j’espère que mes photographies transpirent de ce respect aux animaux qui me donnent beaucoup, je laisse le spectaculaire, le bestial aux hommes ! »
Témoigner avec force certes mais aussi féminité de ce que la Nature est belle, sa faune attachante aussi, voilà son objectif ! Le Collodion traduit aussi une certaine nostalgie. « Gageons que l’homme saura laisser la Vie Sauvage survivre dans son espace naturel, car indépendamment du risque climatique, l’homme n’a de cesse de rétrécir les territoires indispensables à la préservation des espèces.