Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 5 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 8 avril 2025
Partager Partager L'EditionPhoto Pigeon Hill – Then & Now de Jeffrey A. Wolin aux éditions Kehrer La Rédaction14 février 2017 Jeffrey Wolin a réalisé des milliers de portraits des habitants d’un quartier de Bloomington, une petite ville américaine située dans l’Indiana. Ce projet est aujourd’hui rassemblé dans un ouvrage intitulé « Pigeon Hill » et publié aux éditions Kehrer, la série sera exposée à Lille et en Belgique au printemps prochain, puis à Loyola University Museum of Art de Chicago à la fin de l’été 2017. « De 1987 à 1991, j’ai réalisé plus de 2500 portraits des habitants de la résidence Crestmont, situé sur la côte ouest et plus connue sous le nom de « Pigeon Hill ». À cette époque, les états de providence, soulevaient de nombreuses discutions parmi les politiciens et les médias concernant les problèmes de criminalité, de drogue (l’épidémie du crack était à son apogée) et de pauvreté. En 1991, après avoir reçu une bourse du Guggenheim, j’ai consacré la plupart de mon temps (sur une période de 20 ans) à travailler sur deux séries : « Written in Memory: Portraits of the Holocaust » et « From All Sides: Portraits of American and Vietnamese War Veterans ». La mémoire et le traumatisme sont deux choses auxquelles je porte un grand intérêt, ce qui implique dans mon travail l’inclusion d‘image et de texte. Vers la fin 2010, une femme de Bloomington fut tuée, sa photo apparue sur la première de couverture du journal local. Je l’ai immédiatement reconnue en tant que riveraine ayant, des années plus tôt, participé à ma série de portrait. Ainsi, en parlant avec les personnes de son entourage, j’ai voulu en apprendre plus sur sa vie et sa mort. J’ai réalisé par la suite, que je voulais en apprendre plus sur la vie des résidents que j’avais déjà photographier auparavant, en les photographiant une génération plus tard. Au début cela s’est avéré difficile de retrouver ceux que j’avais photographié. Pour faciliter cela et rendre la pareille à ces personnes qui m’ont permis d’entrer dans leur vies 20 ans plus tôt, j’ai donné des cours de photographie aux enfants du club local. Après le cours je flânais dans le voisinage avec une série de portrait datant de plus de 20 ans, demandant à toutes les personnes rencontrées si elles pouvaient identifier chacun des visages. Finalement je suis tombé sur une des personnes que j’avais photographié plusieurs fois il y a des années. C’était angoissant et excitant de finalement se trouver face à face avec quelqu’un qui avait participé à mon projet et de voir comment son visage avait changé avec le temps en passant de l’adolescence à l’âge adulte. Elle m’a aidé à en trouver d’autres que j’avais photographié auparavant et en retour ils m’ont mis en contact avec d’autres personnes. Finalement j’ai réalisé à nouveau plus de 100 portraits. J’ai pris plus de 3000 clichés, cette fois ci avec un appareil digital moyen format. Certains résidents vivent encore sur la colline, pendant que d’autres ont déménagés dans les appartements situés dans les environs. Malheureusement, certains sont décédés ou en prison ou sont partis. La situation économique de beaucoup de ces personnes reste précaire, alors que d’autres font maintenant partis de la classe moyenne. Davantage d’habitants sont clairement affectés par le système judiciaire, habituellement pour des délits non-violents tels que le non-paiement d’une pension familiale ou à cause de la consommation de drogues. L’Amérique a le plus haut taux d’incarcération de tous les pays du monde. Bien que ces questions soient abordés dans cette série, mon principal intérêt principal reste les visages eux-mêmes, spécialement quand ils sont juxtaposés avec les anciens portraits. On peut voir les effets du temps qui passe et la façon avec laquelle les expériences de la vie (bonnes ou mauvaises) ont marqué ces visages ouverts et expressifs. » http://www.jeffreywolin.com LIVRE Pigeon Hill – Then & Now Jeffrey A. Wolin Editions Kehrer Couverture rigide 29 x 24 cm 96 pages 58 photographies N&B. ISBN 978-3-86828-721-9 29,90€ http://www.artbooksheidelberg.com EXPOSITIONS Pigeon Hill – Then & Now Jeffrey A. Wolin • Du 3 mars au 17 avril 2017 Maison de la Photographie 28 rue Pierre Legrand 59000 Lille http://www.maisonphoto.com • Printemps 2017 (Dates à venir) Galerie Paul Verbeeck VanDyke Westkaai, Verbindingsdok 12 2000 Anvers Belgique http://www.verbeeckvandyck.be • Août à Novembre 2017 Loyola University Museum of Art 820 Michigan Avenue Chicago, IL 60611 Etats-Unis http://www.luc.edu/luma/ Marque-page0
Photo Masterclass Oeildeep : « Lunaria », une série de Blandine Vives Cette semaine nous poursuivons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est achevée en décembre 2024 sous l’égide de Raphaële Bertho, Bruno ...
Interview Art Contemporain Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines La nouvelle exposition de la Halle Saint Pierre se penche sur le phénomène de l’art brut iranien sur la scène internationale à ...
Interview Art Contemporain Interview Muriel Enjalran, Frac Sud – Cité de l’art contemporain Rencontre avec Muriel Enjalran à l’occasion des expositions d’Eléonore False « Le Fil de chaîne » et du récit de collection « ...
L'Edition S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 5 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 8 avril 2025