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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsFondateur de la Luxembourg Art Week en 2015, Alex Reding à la tête de Nosbaum Reding gallery se donne les moyens de contribuer au rayonnement international de la scène luxembourgeoise amorcé dès l’attribution du Lion d’Or Biennale de Venise de 2003 à l’artiste Su-Mei Tse qu’il défend. Il dresse un bilan très positif de la LAW 2021, maintenue malgré un contexte difficile en lien avec de nombreuses propositions institutionnelles et un programme VIP de haut vol. De plus il a ouvert cette année une galerie à Bruxelles, un choix de l’ordre de l’évidence sur lequel il revient, la capitale belge attirant toujours plus d’artistes, de collectionneurs et de prescripteurs. L’ouverture de nouveaux espaces et des temps forts tels que La Brafa, Art Brussels et bientôt Art Antwerp favorisent une scène foisonnante à la fois internationalement et localement, à laquelle Nosbaum Reding entend bien participer. Alex Reding a répondu à mes questions. Alex Reding, LAW 2021 courtesy Nosbaum Reding gallery Alex Reding a d’abord suivi des études d’art à l’université de Paris I avant de s’engager à l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf. En 2001, il ouvre, ensemble avec Véronique Nosbaum, l’Alimentation Générale, une galerie d’art contemporain, place de Strasbourg à Luxembourg-Gare. À la fin de l’année 2006, la galerie change à la fois de nom et d’emplacement. Deux espaces d’exposition au cœur du centre historique de Luxembourg-Ville, Place du Marché-aux-poissons permettent depuis lors à Nosbaum Reding de décliner à la fois son programme de jeunes talents, avec l’espaces Projects et de montrer des artistes de renommée internationale, dans la galerie principale. En 2015, Alex Reding fonde Luxembourg Art Week, la première foire internationale d’art contemporain du Luxembourg. En septembre 2021, pour le 20e anniversaire de la galerie, une première succursale est ouverte à Bruxelles, au cœur du quartier d’Ixelles. En parallèle de ses activités de galeriste et de CEO de la Luxembourg Art Week, Alex Reding est aussi commissaire d’exposition et continue de soutenir la scène luxembourgeoise via de nombreuse autres initiatives. Luxembourg Art Week 2021 : Nosbaum Reding gallery En quoi la Luxembourg Art Week 2021 représentait-elle un vrai défi et quel en est le bilan ? En effet cette 7ème édition après une version digitale en 2020, a été un vrai challenge car nous avons dû imaginer une nouvelle configuration, un nouvel emplacement plus grand, élargissant le nombre d’exposants possibles, ce qui a nettement contribué à renforcer la qualité de l’évènement et des galeries. Au niveau de la fréquentation, nous avons aussi remarqué une attention plus forte et un public plus international. Pour résumer les galeries, collectionneurs et amateurs sont venus de loin, ce qui est une première pour nous. En termes de ventes, cela a été également un succès, selon une tendance générale que l’on a pu observer sur les foires de l’automne les gens ayant vraiment envie de retrouver le plaisir du contact avec les œuvres, ce qui s’est traduit par des achats nombreux. Une belle dynamique dont tout le monde a pu profiter. Exhibition view Damien Deroubaix, Nosbaum Reding Brussels L’ouverture de votre nouvel espace bruxellois : enjeux et perspectives Après 20 ans d’activités à Luxembourg, cela faisait un certain temps que je m’interrogeais sur ce principe de filiale et antenne étrangère, souhaitant franchir le premier pas en Europe du fait des nombreuses relations nouées pendant ces années de présence sur les foires. Bruxelles étant la capitale la plus proche de nous, au-delà de ces raisons d’accessibilité, nous avons été convaincus par son dynamisme, son positionnement stratégique et la présence de collectionneurs engagés qui ont ouvert des espaces exceptionnels tels que Frédéric de Goldschmidt, Alain Servais, Nathalie Guiot… De plus la communauté d’artistes est importante, le cout de la vie étant très abordable. Ce sont tous ces facteurs qui favorisent cette scène artistique et Berlin a en quelque sorte été remplacée par Bruxelles. De nombreuses galeries internationales ont également fait ce choix. Bruxelles fait partie du Top 5 en Europe, cela a donc été une évidence. En quoi est-ce important de vous inscrire dans ces temps forts comme la Brafa (reportée) ou Art Antwerp ? De par le défi que représente cette nouvelle localisation, il est naturel pour nous de connaitre l’ensemble des acteurs belges qu’ils soient institutionnels, collectionneurs privés, critiques et nous inscrire dans cette dynamique Bruxelloise et européenne. A l’occasion de la première édition d’Art Antwerp où il nous a semblé important de participer, nous présenterons les artistes : Tina Gillen, Sophie Ullrich, Barthélémy Toguo, August Clusserath et Damien Deroubaix. Exhibition view, Su-Mei Tse Nosbaum Reding I Luxembourg Exhibition view, Nathanaëlle Herbelin Nosbaum Reding, Luxembourg projects, 2021 Quel regard portez-vous sur la scène émergente luxembourgeoise dont plusieurs représentants sont exposés actuellement au Mudam ? Cette scène est très active depuis le succès international remporté par le Luxembourg à la Biennale de Venise en 2003 avec le Lion d’Or attribué à Su-Mei Tse que nous exposons en ce moment à la galerie ou l’artiste Mike Bourscheid. Si ces artistes sont luxembourgeois de naissance ils ont grandi en Europe où ils sont basés pour la plupart. Ils sont souvent plus connus à l’international qu’à Luxembourg. L’exposition du Mudam Freigeister porte un bel éclairage à la scène émergente avec une majorité d’artistes basés dans une métropole étrangère. Félicitations au Mudam d’avoir relevé ce challenge de les rassembler sous une même bannière ! Quel retour d’expérience avez-vous sur le on line alors que de nouvelles incertitudes se profilent à nouveau sur les foires ? Le bilan est mitigé car les résultats obtenus concernent des artistes qui sont déjà repérés à l’international et déjà suivis sur le net. Cela reste plus difficile pour de jeunes artistes. Pour vous répondre en tant qu’organisateur d’une foire nous avons remporté un vrai succès l’année dernière avec la version digitale totalisant plus de 30 000 visiteurs provenant de 90 pays différents. Donc en termes de promotion cela fonctionne, ce qui est déjà très positif même si en ce qui concerne les transactions du point de vue des galeries, cela reste moins acquis par moments. INFOS PRATIQUES : Nosbaum Reding, Luxembourg Su-Mei Tse, Enough or alive Projects : Nathanaëlle Herbelin L’eau douce pénètre en profondeur Jusqu’au 8 janvier 2022 Nosbaum Reding, Bruxelles Damien Deroubaix, Somewhere in time Nosbaum Reding Gallery | Projects Jusqu’au 23 janvier 2022 Mudam, Luxembourg : Freigeister Fragments d’une scène artistique au Luxembourg et au-delà Jusqu’au 27 février https://www.mudam.com/fr Marque-page0
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