Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 11 avril 2025
Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsC’est aujourd’hui que s’ouvre la 24ème édition de l’une des plus importantes foires internationales consacrées à la photographie : Paris Photo. Une édition singulière puisqu’elle revient après une année blanche dans un tout nouveau lieu, le Grand Palais Ephémère. À cette occasion, notre invité, le directeur de la Galerie Esther Woerdehoff, Jehan de Bujadoux, nous présente les œuvres exposées sur leur stand dans un accrochage évolutif. Une première, puisque la galerie proposera deux expositions différentes sur les cinq jours d’événement ! Cette année pour la première édition de la foire dans le nouveau Grand Palais Ephémère, nous avons décidé d’être ambitieux et de proposer deux accrochages. Un premier de mercredi à vendredi et un second pour le week-end. Le premier accrochage rassemble des oeuvres qui portent en elles l’expérience du temps, intangible, invisible et pourtant sensible. Nous sommes particulièrement fiers de montrer une oeuvre monumentale et récente du photographe Jacques Pugin issue de la série Glacier offset, ainsi qu’une vidéo de la performance Pristine dans laquelle l’artiste entre en tension avec l’empreinte de l’homme dans le desert. En dialogue, sont les photographies argentiques minérales remarquables d’Iris Hutteger, où se mêle un travail de broderies colorées qui suspend le regard entre terre et rêve. Iris Hutegger, LS Nr.: 2007 – 265. Photographie analogique, épreuve argentique, fil, 28 x 40,5 cm / Courtesy Galerie Esther Woerdehoff Toujours dans la lignée des procédés alternatifs, les tirages au platine-palladium du photographe Jens Knigge sont des expériences visuelles immanquables au sein desquelles la technique prend part entière dans la construction du propos de l’artiste allemand. Seront présentés deux axes : une série abstraite, réalisée dans les profondeurs du lac Baïkal et une seconde pour laquelle nous avons imaginé une scénographie particulière soulignant la force de notre rapport avec l’immuable gravité terrestre. © Jens Knigger-Baikal Sacred Sea 359 / Courtesy Galerie Esther Woerdehoff Directement en regard, le travail du photographe et tireur Xavier Dauny, qui nous plonge dans une série obsessionnelle exigeante et nous invite à contempler la beauté des éternels panneaux sur le bord de nous routes. Un travail précieux qui a attiré l’attention de la Bibliothèque Nationale de France. De son côté Aassmaa Akhanouch présente ses splendides tirages de la série lauréate au Prix HSBC, un projet personnel sur l’empreinte des souvenirs et la construction de la mémoire au travers de tirages cyanotypes rehaussés à l’aquarelle. Habitué de nos cimaises, le duo espagnol Albarran Cabrera montre cette année en exclusivité une nouvelle série de cyanotypes virés sur or dans la ligne pointues de leurs recherches et à travers lesquels nous vivons l’expérience étrange d’assister à quelque chose de primordial à l’espace et au temps. Albarrán Cabrera, The Mouth of Krishna, 2021Pigments, Japanese paper on gold leaf, 17x26cm / Courtesy Galerie Esther Woerdehoff Enfin, réalisé durant le confinement, la nouvelle série sculpturale du photographe Thierry Cohen mêle les trames de plusieurs époques en s’interrogeant sur les conséquences des moments fondateurs qui ont amené l’homme au rapport complexe qu’il entretient avec son environnement. Après quatre foires au mois de septembre, il ne manque que la plus belle pour terminer la saison 2021 en technique, en beauté et ensemble. INFORMATIONS PRATIQUES Grand Palais EphémèreChamps de Mars - 75008 Paris jeu11nov(nov 11)10 h 00 mindim14(nov 14)19 h 00 minParis Photo 2021Grand Palais Ephémère, Champs de Mars - 75008 Paris OrganisateurParis Photo - Reed Expositions Détail de l'événementLa prochaine édition de Paris Photo se tiendra du 11 au 14 novembre 2021 au Grand Palais Ephémère, conçu par le cabinet international d’architecture Wilmotte & Associés. Situé au Champ-de-Mars, Détail de l'événement La prochaine édition de Paris Photo se tiendra du 11 au 14 novembre 2021 au Grand Palais Ephémère, conçu par le cabinet international d’architecture Wilmotte & Associés. Situé au Champ-de-Mars, près de la Tour Eiffel, l’espace temporaire accueillera galeries et éditeurs de premier plan, pour une 24e édition très attendue, qui présentera le meilleur de la création photographique, allant des chefs-d’oeuvre vintage et modernes aux dernières tendances contemporaines ainsi qu’une programmation ambitieuse d’expositions, conversations, signatures d’artistes et parcours commentés. Dates11 Novembre 2021 10 h 00 min - 14 Novembre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuGrand Palais EphémèreChamps de Mars - 75008 ParisOther Events OrganisateurParis Photo - Reed ExpositionsLearn More Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie Esther Woerdehoff36 rue Falguière, 75015 Paris jeu28oct(oct 28)12 h 00 minven24déc(déc 24)19 h 00 minEsprit UrbainExposition collectiveGalerie Esther Woerdehoff, 36 rue Falguière, 75015 Paris Détail de l'événementL’Exposition Esprit Urbain vous plonge dans les villes à hauteur de leurs habitants au travers du regard de vingt artistes des années 1950 à aujourd’hui. « La ville existe en masse Détail de l'événement L’Exposition Esprit Urbain vous plonge dans les villes à hauteur de leurs habitants au travers du regard de vingt artistes des années 1950 à aujourd’hui. « La ville existe en masse et se disperse en grains, en gramen, mais ce qui lève et relève ces grains, les bat, les fait tournoyer, c’est la palpitation lumineuse des êtres qui la parcourent, ce sont les parcours eux-mêmes. » Jean-Christophe Bailly Chacune des œuvres de l’exposition « Esprit urbain » est l’un de ces grains dont parle Jean-Christophe Bailly. Un réceptacle de potentialités en germe, qui sont autant d’expériences de la ville prêtes à éclore. À travers les œuvres de vingt-et-un artistes, cette exposition pose la question de ce qu’est la « vie » d’une ville. Qu’elle soit panoramique ou parcellaire, l’image de l’espace urbain est constamment investie d’une charge vitale, même quand l’humain s’y soustrait. La ville est un corps, avec son système nerveux et ses membres, qui, comme chaque être, est parcouru par l’étonnant paradoxe d’être habité par la stabilité et la mouvance, l’identité et le changement. Elle est pluralité, communauté de destins et soumise aux aléas des vies qui l’habitent. C’est dans cette confrontation à cet autre qu’est l’espace urbain que s’inscrivent les œuvres exposées. Qu’elle soit décor ou sujet de l’œuvre, la ville est cette masse aux contours flous et insaisissables à laquelle nous sommes confrontés, y compris les non citadins. Car la ville contemporaine déborde et ne cesse de se propager selon une logique agglutinante. Le parcours de l’exposition « Esprit urbain » s’articule ainsi autour d’œuvres qui saisissent les différentes façons d’être d’une ville. De Beyrouth, à New York, en passant par Paris, Séoul et Alger, les villes se racontent et nous font entrevoir ce qui les anime. La ville devient ainsi un terrain de jeu pour adolescents frondeurs, sous l’objectif de Stephen Shames à New York, et pour de jeunes enfants immortalisés par Édouard Boubat dans un jardin parisien. Elle fait rêver en grand lorsqu’elle est contemplée avec grâce par Louis Stettner. D’autres fois, elle est dans l’attente, en retrait, laissant ses habitants surgir timidement de l’opacité urbaine, à l’image des scènes de rue capturées par Chervine. Dans les œuvres de Dinah Diwan, la ville est cette-fois bricolée et adopte les contours d’une cartographie émotionnelle. Donner la possibilité à la ville de se raconter signifie également laisser s’exprimer sa confrontation avec la radicalité de l’architecture. Qu’ils deviennent des motifs picturaux chez Stéphane Couturier et Youcef Krache, ou qu’ils dentellent le ciel et le le bitume chez Jason Langer et Algimantas Kezys, les bâtiments construisent la syntaxe de l’espace urbain. D’autres artistes, à l’instar de Kourtney Roy et Michael von Graffenried, ont souhaité montrer la ville comme le théâtre de situations absurdes, dans lesquelles l’humain est en décalage avec l’urbanité qui l’entoure. L’entrée dans ce qui fait palpiter une ville peut aussi se faire à l’échelle de fenêtres ou de grandes baies vitrées, comme c’est le cas dans les images voyeuristes de Gail Halbert Halaban. L’image d’une ville peut aussi montrer ce qui ne se voit pas, comme lorsque Thierry Cohen saisit la pollution lumineuse qui masque les étoiles au-dessus de Paris. D’autres fois, la ville laisse entrevoir la possibilité d’une fuite. Ces quelques instants suspendus, comme le montre Arthur Tress, semblent alors nous dire qu’il est possible d’échapper à son tumulte. – Elisa Bernard Avec : Bruno Barbey, Edouard Boubat, Chervine, Thierry Cohen, Stéphane Couturier, Dinah Diwan, Jérôme Dubois, Michael von Graffenried, Gail Albert Halaban, Léon Herschtritt, Simone Kappeler, Aligmantas Kezys, Thomas Klotz, Youcef Krache, Jason Langer, Kourtney Roy, Stephen Shames, Takeshi Shikama, Louis Stettner & Arthur Tress. Photo : Manhole © Kourtney Roy Dates28 Octobre 2021 12 h 00 min - 24 Décembre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie Esther Woerdehoff36 rue Falguière, 75015 ParisOther Events Galerie Esther Woerdehoff36 rue Falguière, 75015 ParisOuvert du mercredi au samedi, de 12h à 19h Galerie Esther Woerdehoff Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie Esther Woerdehoff - Suisserue Marguerite-Dellenbach 3 , 1205 Genève, Suisse sam06nov(nov 6)10 h 00 min2022mer12jan(jan 12)18 h 00 minLe Temps du souvenirFLOREGalerie Esther Woerdehoff - Suisse, rue Marguerite-Dellenbach 3 , 1205 Genève, Suisse Détail de l'événementLa première exposition de l’artiste en Suisse FLORE vous fait découvrir les photographies poétiques issues de l’Odeur de la nuit était celle du Jasmin et de Maroc, un temps suspendu. Détail de l'événement La première exposition de l’artiste en Suisse FLORE vous fait découvrir les photographies poétiques issues de l’Odeur de la nuit était celle du Jasmin et de Maroc, un temps suspendu. Dates6 Novembre 2021 10 h 00 min - 12 Janvier 2022 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie Esther Woerdehoff - Suisserue Marguerite-Dellenbach 3 , 1205 Genève, SuisseOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal A LIRE Jehan de Bujadoux, nouveau directeur de la Galerie Esther Woerdehoff à Paris Marque-page0
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