Le Haut-Buisson

Dans le cadre de la saison artistique du Centre Culturel de La Laverie, nous recevons dans nos murs, les clichés du Château du Haut-Buisson, réalisés à la chambre photographique grand format par le photographe Philippe GRUNCHEC.

Né à Chartres (Eure-et-Loir) en 1953 dans une famille bretonne, Philippe Grunchec poursuit tout d’abord des études à la Sorbonne, de littérature française et parallèlement d’histoire de l’art. Après une thèse de doctorat (1978) consacrée à l’oeuvre du peintre Théodore Gericault que publient la même année les éditions Flammarion à Paris et Rizzoli à Milan sous forme d’un catalogue de ses peintures, Philippe Grunchec devient chargé de mission au Département des peintures du musée du Louvre puis, en 1979, conservateur à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Pratiquant la photographie depuis son adolescence, il s’y consacre désormais totalement depuis les années 2000 et partage sa vie entre Paris et le Perche, où il réside depuis 25 ans.
Il exerce une activité de photographe de portraits (musiciens, écrivains) ainsi que de natures mortes et d’architecture. Ses photographies ont été publiées dans la presse généraliste (Madame Figaro, Figaroscope, Biba, Le Monde 2, Métro) ou spécialisée (Diapason, Classica, Opéra international, Le Monde de la Musique, Réponses photo) et exposées soit individuellement, soit avec d’autres artistes. Il collabore par ailleurs avec la maison de disques Zig Zag Territoires. Ses portraits d’écrivains et d’intellectuels sont diffusés par l’Agence Leemage-Opale.
Son projet photographique sur le Désert de Retz à Chambourcy (Yvelines) a donné lieu à la publication en 2013 d’un ouvrage aux éditions Gourcuff-Gradenigo.
Le travail qu’il a mené au château du Haut-Buisson relève d’une démarche similaire, d’un profond intérêt pour les lieux oubliés, approche qu’Anne Cartier-Bresson, dans le texte introductif au catalogue de l’exposition du Centre Culturel de La Laverie à La Ferté-Bernard, n’hésite pas à comparer à celle d’Eugène Atget (1857-1927) découvrant vers 1920 le parc du château de Sceaux abandonné.
Il travaille essentiellement à la chambre grand format (20×25 ou 18×43 cm) et, passionné par les techniques de laboratoire, effectue lui-même ses tirages, tant en argentique qu’en « alternatif » (cyanotype, platine-palladium).
Certaines de ses images appartiennent à des collections publiques (Paris, Musée Carnavalet, Sceaux, musée de l’Île-de-France) ou privées (Londres, Munich, New York, Oslo, Paris, Ratisbonne, Vienne).
https://philippe-grunchec-photographe.over-blog.com/

Du lundi au jeudi de 10h à 18h, le vendredi et samedi de 14h à 17h
Fermeture dimanche et jours fériés
Entrée libre