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Musique Le mythe de narcisse chez Madonna (2ème Partie) Sébastien Moitrot26 décembre 2016 Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsou comment la photographie (dans ses vidéo-clips) transforme l’héroïne Pop des temps modernes en une inclassable icône Suite de l’article publié le 23 décembre 2016. Le miroir, cette image du soi. Le sujet du miroir, ce reflet qui revoit à notre propre état d’être est un sujet long et complexe. Ceci dit, il n’est pas indissociable des questions de l’image et de la photographie. Une impression photographique n’est que le relèvement d’un soi, un état figé le temps d’un déclenchement photomécanique. Il y a dans le vidéo-clip « La Isla Bonita » de courtes séquences où l’on remarque toute une série de photographie qui est montré tel un autel religieux. Madonna – la isla Bonita (1987 réalisé par Mary Lambert) Express Yourself c’est la réincarnation de la femme robot de Fritz Lang et de son magistral œuvre cinématographique daté des années 20 (Métropolis), quand David Fincher tente de mettre en œuvre et à la lettre l’univers de la cité des bas-fonds en contradiction avec celle des têtes pensantes, il y a comme un désarroi. Un plan retient l’attention, celui d’une photographie mouvante et Madonna fredonne au rythme de sa propre chanson. Madonna – Express yourself (1989 réalisé par David Fincher) Il y a dans cet étrange et particulièrement ambitieux vidéo-clip une question existentialiste qui submerge. La question de l’image et de son effet miroir mais aussi de ses représentations font effets ici même. Hommage référencé à Stalker d’Andreï Tarkovski. Madonna – bedtime story (1995 réalisé par Mark Romanek) Quand David Fincher réalise pour madonna, il met en évidence une référence forte de l’histoire de l’art. Et forcement dans le vidéo-clip « Oh Father », cette source n’est autre qu’une photographie de Henri Peach Robinson et son œuvre « Fading Away ». Il y a dans ce plan mis en référence, une vraie similitude esthétique pour ne pas dire l’ambition de rendre hommage aux pionniers de la photographie anglaise. Madonna – oh father (1989 réalisé par David Fincher) Un vidéo-clip étonnant qui nous plonge dans un album de photographie. Chacune des images seront des poses en mouvement. S’il y a bien un vidéo-clip qui est singulier par la forme de présentation, ce doit bien celui-là. Madonna – this used tu be my playground (1992 réalisé par Alex Keshishian) https://www.youtube.com/watch?v=_TysbN6HfJ8 Dispositif Cinematographique Madonna est une passionnée de cinéma et cela se voit sur l’ensemble de ses vidéo-clips. Un plan très court, inaugurant « Matérial Girl » rappel que nous ne sommes pas dans un vidéo-clip traditionnel. Madonna – material girl (1985 réalisé par Mary Lambert) https://www.youtube.com/watch?v=DNSUOFgj97M “Gambler” est un des films dans lequel joue Madonna. Le vidéo-clip montre des séquences de chute de film. Madonna – gambler (1985 réalisé par Harold Becker) https://www.youtube.com/watch?v=663qHm77QLA L’univers du doublage cinématographique est très particulier et c’est un peu la tentative de ce vidéo-clip, celui de montrer les difficultés d’accomplir ce métier. Madonna s’adonnant avec émotion à cette tache de se glisser dans la peau d’une autre. Madonna – I’ll remember (1993 réalisé par Alex Keshishian) Le tournage dans le tournage, c’est un peu le leitmotiv du video-clip “Rain”. Madonna – Rain (1993 réalisé par Mark Romanek) https://www.youtube.com/watch?v=7IKMXfI5hzE Quand Madonna est appelé à la rescousse d’un vidéo-clip faisant la promotion d’une œuvre de fiction cinématographique qui de mieux que de faire face à Austin Powers. L’une offrant une nouvelle chanson, et l’autre oubliant le temps d’un vidéo-clip qu’il est en réalité, photographe. Il faut avouer que son Mojo n’a pas trop eu d’effet sur la pop star. Madonna – Beautiful stranger (1999 réalisé par Brett Ratner) https://www.youtube.com/watch?v=mD5phTXGN_0 Dispositif Televisuel Madonna aime les télévisions et les miroirs, il n’est pas possible de ne pas s’aimer ou plutôt d’aimer ce miroir qui renvoie ce bienveillant reflet. Quelque part avec ce vidéo-clip, elle ne renonce pas à elle-même pour autrui et peut-être que cela lui a permis de se construire son propre modèle de féminité. Il y a dans ce qu’elle est, plus qu’une femme, plus qu’un corps d’athlète à la souplesse exemplaire, il y a l’idée que la femme avec un grand F ne doive pas céder à une certaine dictature de l’image. Madonna – Hollywood (2003 réalisé par Jean-Baptiste Mondino) https://www.youtube.com/watch?v=pGa3vDaydZ Dispositif de l’écran Pour terminer l’exploration du rapport des images de Madonna dans ses vidéo-clips, ce clip réalisé en l’an 2000 par Jean-Baptiste Mondino propose de suivre l’héroïne traverser des écrans. Madonna passe d’un écran de projection à celui d’une affiche publicitaire. Le cavalier dans son désert rappel les campagnes de pub d’une célèbre marque de tabac aux ton blanc-rouge. A force de traverser les écrans, les images, nous ne savons plus si nous sommes dans un espace artificiel, dans un espace de création ou bien dans la réalité. Il y a dans ces allusions aux réelles la question de la manipulation des images. C’est l’un des plus grands enjeux du XXIe siècle. Il ne faut pas oublier que l’image c’est une vérité dès lors qu’elle n’est pas retouchée ou détourné de son sens premier ou de son contexte. Pour que l’image vive au-dessus des fol crépitements des fans ou d’une presse en soif de ragot, il y a quelque part, la nécessité pour tout personnage public de se cacher derrière ce miroir qui saura peut-être renvoyer le meilleur d’eux-même. Madonna – don’t tell me (2000 réalisé par Jean-Baptiste Mondino) Marque-page0
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