Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 7 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 4 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 7 jours ago
L'Invité·e Carte blanche à Philippe Sérénon : Minot-Gormezano La Rédaction20 octobre 2023 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPour sa dernière et cinquième carte blanche, notre invité de la semaine, le commissaire d’exposition Philippe Sérénon, a choisi de nous parler de sa passion pour le duo d’artistes, Minot-Gormezano. Philippe les a présenter dans le cadre de la quatrième édition du festival Photomed, quelques mois plus tard, Gilbert Gormezano disparaissait à l’âge de 70 ans, mettant fin à 32 ans de complicité avec Pierre Minot. Aujourd’hui, il reste seulement 34 photos inédites jamais montrées au public et l’association Minot-Gormezano vient de faire don de l’œuvre aux Franciscaines de Deauville. Chaos l’Hom, 1985© Minot-Gormezano Je sais qu’après avoir parlé de Meyerowitz et Erwitt, certains lecteurs seront déroutés de ce choix car Minot-Gormezano ne jouissent pas de la même notoriété. La raison en est qu’ils n’ont jamais commercialisé leur travail ni jamais été en galerie mais aussi que c’est un travail exigeant. Par contre, leur œuvre a été exposée depuis 1985 à Paris (BNF 1988 et 2003), LA MEP en 2009, Lyon, Toulouse … mais aussi Londres, Madrid, Mexico, New York, Kawasaki, Kyotographie 2019 et 2023, Tokyo 2018 et 2019 sans oublier une participation à l’exposition « Vous êtes un arbre au Musée des Franciscaines de Deauville en 2021. En 1988, ils ont obtenu le prix Léonard de Vinci du ministère des Affaires étrangères, participé au Mois de la photo en 1996 et leurs œuvres figurent dans les collections publiques de plusieurs FRAC, du musée de la photo de Chalon s/Saône, des Beaux-Arts de Charleroi et dans la collection de la MEP. J’ai eu la chance, grâce à Jean-Luc Monterosso, de les exposer en 2015 dans le cadre de PHOTOMED. Quelques mois plus tard, Gilbert Gormezano nous a quittés, mettant fin à 32 ans de complicité avec Pierre Minot. Leur œuvre est en 3 parties : Le Chaos et la Lumière (1984-2002), L’Ombre le Reflet – lieux (2003–2009) et rêves (2006 -2010)- , L’Ivre du monde (2012-2015). C’est un travail quasiment de recherche, exigeant, aussi philosophique que photographique, mêlant explorations géographiques, corporelles et photographiques. Le deuxième opus, l’ombre le reflet, a fait l’objet d’un livre où dialoguent les images et la méditation philosophique de Robert Misrahi. Je ne pourrai pas mieux dire que Colette Garraud, historienne et critique d’art : « Si l’essentiel, aux yeux des deux artistes, fut d’abord l’expérience commune, quête incessante de nouveaux paysages explorés, lors d’actions éphémères, comme autant de séjours du corps, il ne s’agit ni de chorégraphie, ni de performance : l’image à laquelle il est ainsi donné naissance est pleinement assumée comme œuvre finale. Ce qui est mis en scène par la photographie, c’est l’appartenance de l’homme au monde, tout d’abord dans la nudité et parfois dans l’épreuve, puis dans une sorte de dématérialisation de l’être au sein de la nature. Dans les ultimes réalisations où le corps n’est plus qu’une ombre, c’est le poème qui semble prendre le relai. » et l’artiste qui se fait scribe à même la pierre, par « La clameur qu’il inscrira / En geste cosmique / Dans son livre de granit / Au plus intérieur du dehors » (Gilbert Gormezano). L’Ivre du monde, Ermite des rivages, mars 2013© Minot-Gormezano Si on se reporte en 1985, à leurs débuts, on voit à quel point ils étaient visionnaires au regard des préoccupations du monde contemporain : La place de l’Homme et son environnement est au cœur de leur travail. La disparition de Gilbert mit naturellement fin à l’œuvre. Il reste seulement 34 photos inédites, encore jamais montrées. Pierre Minot et les ayants droits de Gilbert, Annie et Rebecca Gormezano, viennent de faire don de l’œuvre aux Franciscaines de Deauville. Pierre Minot a depuis pris une voie tout à fait différente, dans le dessin, avec les voyages de Jérôme DePosch. J’ai eu le plaisir d’animer une réunion et un débat autour de son nouveau travail qui porte également de nombreuses interrogations passionnantes. Pierre Minot, Les Voyages de Jérôme DePosch 2016 – 2019 Marque-page0
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Pourquoi fait-on des photographies ? Pour sa quatrième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter Pierre Ciot, revient sur trois événements qu’il a couverts, ...
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Chronique de 50 ans de photographies Pour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter, Pierre Ciot revient sur ses 50 ans de carrière. ...
L'Ephéméride Ça s’est passé un 10 avril : Mort d’Auguste Lumière Le 10 avril 1957, Auguste Lumière, l’un des pères du cinéma meurt à Lyon, à l’âge de 91 ans. Avec son frère ...
L'Invité·e Coups de Cœur de Pierre Ciot : le Printemps Photographique de Pomerol et Mélanie-Jane Frey
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 7 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 4 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 7 jours ago