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Partager Partager L'Invité·e Carte blanche à Gilles Taquet : Boris Lipnitzki La Rédaction12 octobre 2023 Temps de lecture estimé : 3minsPour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, Gilles Taquet, directeur de l’agence et galerie Roger-Viollet, nous présente l’exposition automnale qui ouvre ses portes aujourd’hui, consacrée au photographe Boris Lipnitzki sous le titre « Un photographe russe chroniqueur du Paris des années trente ». En 1970, l’agence Roger-Viollet fait l’acquisition du fonds photographique de Boris Lipnitzki et de son studio – soit plus d’un million de négatifs et 600 000 épreuves. L’exposition est visible jusqu’au 20 janvier 2024. Face aux pogroms et aux révolutions, Haïm Lipnitzky (né en 1887) et sa famille abandonnent l’Ukraine pour la France en 1921. Il prend le nom de Boris Lipnitzki et devient photographe. L’aristocratie en exil présente Boris au couturier Paul Poiret qui lui confie ses collections à photographier. Boris Lipnitzki travaille pour Chanel, Schiaparelli, Balenciaga, dont les modèles sont publiés dans les magazines de mode d’alors. Les activités de son studio séduisent et attirent les célébrités du monde des arts de l’époque : Édith Piaf, Joséphine Baker, Yves Montand, Louis Jouvet, Foujita, Pablo Picasso, Colette, Marguerite Duras, Jean-Paul Sartre… En septembre 1940, il doit cesser toute activité en vertu des lois antisémites de Vichy. En mai 1941, Boris embarque à Marseille pour la Martinique, mais c’est finalement à Cuba qu’il débarque et restera deux ans avant d’obtenir un visa pour les Etats-Unis. Il s’installe à New York en 1943, accueilli par Chagall. En 1945, il rentre à Paris, récupère ses biens et assure désormais pratiquement seul la prise de vue. En 1965, à soixante-dix-huit ans, Boris Lipnitzki ferme son studio puis meurt à Paris en 1971. En 1970, l’agence Roger-Viollet fait l’acquisition de la production de Boris Lipnitzki et de son studio (plus d’un million de négatifs et 600 000 épreuves). Ces photographies sont aujourd’hui conservées par la Bibliothèque historique de la Ville de Paris et diffusées en exclusivité par Roger-Viollet. J’ai eu envie de montrer ces images de Boris Lipnitzki, alors témoin d’une époque insouciante où se mêlent créativité et chic parisien : les fêtes costumées données par Paul Poiret, le grand couturier du début du 20ème siècle. Sainte-Catherine, mi-carême, etc. toutes les occasions sont bonnes pour concevoir des tenues qui s’apparentent plus à de la haute couture qu’à de simples déguisements. En quelques années, l’immigré est devenu une gloire qui côtoie et photographie le tout Paris… (Texte écrit en collaboration avec Françoise Denoyelle, historienne de la photo) INFORMATIONS PRATIQUES Galerie Roger-Viollet6 rue de Seine 75006 Paris jeu12oct(oct 12)14 h 00 min2024sam20jan(jan 20)19 h 00 minBoris LipnitzkiUn photographe russe chroniqueur du Paris des années trenteGalerie Roger-Viollet, 6 rue de Seine 75006 Paris Détail de l'événementFace aux pogroms et aux révolutions, Haïm Lipnitzky (né en 1887) et sa famille abandonnent l’Ukraine pour la France en 1921. Il prend le nom de Boris Lipnitzki et devient Détail de l'événement Face aux pogroms et aux révolutions, Haïm Lipnitzky (né en 1887) et sa famille abandonnent l’Ukraine pour la France en 1921. Il prend le nom de Boris Lipnitzki et devient photographe. L’aristocratie en exil présente Boris au couturier Paul Poiret qui lui confie ses collections à photographier. 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