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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsÀ l’occasion de son voyage à Marseille, à l’occasion des 10 ans du Mucem, notre cheffe de rubrique et critique, Marie-Elisabeth de la Fresnaye nous partage la suite de ses pérégrinations avec trois expositions présentées au cœur de la cité phocéenne : une exposition de dessin au Musée d’art contemporain, la féministe et performeuse Martha Wilson au Frac Sud et enfin Paulien Oltheten dont l’exposition vient de s’achever au Centre de la Photographie de Marseille. Foule sentimentale au [mac] Marlène Dumas, The Politics of Geometry versus the Geography of Politics, 02.011 © Marlene Dumas © Frac Picardie Hauts-de France Trois commissaires Jean de Loisy, président de Paréidolie, Chiara Parisi, directrice du Centre Pompidou Metz et Gérard Traquandi, artiste de Marseille pour une traversée du dessin jamais vue ! Le « Sentiment du dessin » est une exposition inclassable qui signe les 10 ans de la foire Paréidolie comme nous l’expliquait Martine Robin lors d’un précédent interview. A partir des collections des Beaux-Arts de Paris, des musées de Marseille et du Frac Picardie, nos amoureux de la ligne ont créé des archipels trans-générationnels et historiques. Du Parmigiano, Goya, Fragonard, Puvis de Chavannes, Pierre Puget à Georg Baselitz, Martin Kippenberger, Pierette Bloch, Fred Deux, Nicolas Daubannes.. les écarts sont renversants ! Le nu, le paysage, le portrait le disputent à des techniques virtuoses. La sous-représentation des artistes femmes témoigne des efforts à poursuivre dans ce sens. INFOS PRATIQUES : Le sentiment du dessin Jusqu’au 19 novembre 2023 [mac], musée d’art contemporain de Marseille. Catalogue bilingue français/anglais édition Arnaud Bizalion (Arles). « Le sentiment du dessin » | Musées de Marseille | Ville de Marseille Saison du Dessin | Marseille Martha Wilson au Frac Sud Martha WILSON, Beauty + Beastly, 1974/2009, photographies noir et blanc, texte, 43.2 x 59.7 cm © Courtesy of Martha Wilson and P·P·O·W, New York Féministe et performeuse, l’américaine Martha Wilson se met en scène dans des montages photographiques et processus de transformation où il est question d’assignations liées au genre et à l’âge. Muriel Enjalran, directrice du Frac Sud, à l’origine de cette exposition qui retrace 50 ans de lutte et d’engagement politique. Même si l’accrochage manque de dynamisme, tous les ressorts de l’humour et de la parodie sont convoqués. Diktats de l’image et de la beauté, modèles de l’histoire de l’art (La Joconde devenue Marge Simpsons ou de la vie politique (Melania Trump, Nancy Reagan) soumis au jeunisme ambiant d’une Amérique blanche et néolibérale où la figure féminine est effacée après ses 70 ans. Martha Wilson annonce la démarche de Cindy Sherman avec un réel sens de l’audace et de la prise de risque. INFORMATIONS PRATIQUES Frac Sud - Cité de l'art contemporain20 Bd de Dunkerque 13002 Marseille sam01jul11 h 00 min2024dim04fev(fev 4)18 h 00 minMartha WilsonInvisibleFrac Sud - Cité de l'art contemporain, 20 Bd de Dunkerque 13002 Marseille Détail de l'événementL’exposition « Invisible » retrace la trajectoire d’une carrière où l’enjeu reste «la réinvention radicale de l’image de la femme par les femmes» (Lucy Lippard), la déconstruction des stéréotypes autour de la Détail de l'événement L’exposition « Invisible » retrace la trajectoire d’une carrière où l’enjeu reste «la réinvention radicale de l’image de la femme par les femmes» (Lucy Lippard), la déconstruction des stéréotypes autour de la beauté féminine et d’un soi-disant idéal féminin, avec une problématique majeure : celle de l’âge et plus précisément la question de l’invisibilité de la femme de 70 ans, au travers d’un ensemble de photographies, vidéos de performances, livres d’artiste et documents d’archives. Personnalité singulière dans l’histoire de l’art américain depuis le début des années 1970, Martha Wilson est l’une des premières artistes à faire usage de son corps, aux côtés de Hannah Wilke ou Eleanor Antin, pour questionner les représentations sociales du féminin au travers de ses performances, vidéos et photographies. En modifiant son apparence physique, elle met ainsi à mal les stéréotypes identitaires d’une Amérique néolibérale. Précurseur, son travail pointe vers des territoires conquis ultérieurement par d’autres artistes contemporaines, comme Cindy Sherman ou Martha Rosler ou de philosophes féministes comme Judith Butler. Née en 1947 à Philadelphie, Martha Wilson commence au début des années 1970 à se mettre en scène, seule face à la caméra, en utilisant la vidéo, la photographie et le texte. Elle brouille les codes du genre en faisant de sa propre image le matériau premier de son œuvre. Son activité artistique s’est rapidement prolongée dans un engagement au service du collectif, tourné vers la culture underground et l’activisme artistique. En 1976, elle fonde Franklin Furnace, un espace alternatif dédié à l’expérimentation artistique, puis en 1978, le groupe Disband, mêlant performance et musique avec des femmes artistes ne sachant jouer d’aucun instrument. Elle est également célèbre pour ses performances où elle imite notamment les épouses des présidents américains, personnalités publiques principalement assignées à un rôle d’image, qualifiées par elle de « second-class citizens » (citoyens de seconde classe). Elle se met ainsi en scène en First Lady (Nancy Reagan, Barbara Bush, Melania Trump), voire en Donald Trump. La liberté et l’irrévérence de Martha Wilson ne cessent de déjouer le système des valeurs esthétiques, marchandes et politiques. L’œuvre de Martha Wilson se démarque par son audace et son agressivité à l’égard des canons de beauté qui affectent les femmes dans la société patriarcale. À l’heure de l’essor accéléré du marché international de l’art, elle pointe plus largement, avec une lucidité sans concession, la fabrication de l’identité et de la valeur de l’artiste, soulignée par la précarité de la condition d’artiste femme. Photo : Martha WILSON, Beauty + Beastly, 1974/2009, photographies noir et blanc, texte, 43.2 x 59.7 cm © Courtesy of Martha Wilson and P·P·O·W, New York Dates1 Juillet 2023 11 h 00 min - 4 Février 2024 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuFrac Sud - Cité de l'art contemporain20 Bd de Dunkerque 13002 MarseilleOther Events Frac Sud - Cité de l'art contemporain20 Bd de Dunkerque 13002 MarseilleDu mardi au samedi de 11h à 18h, dimanche de 14h à 18h (entrée gratuite). Un vendredi par mois : nocturne gratuite de 18h à 21h. Frac Sud - Cité de l'art contemporain Get Directions CalendrierGoogleCal Paulien Oltheten au Centre Photographique The holy seriousness of play © Paulien Olthenten Les miracles et la foi au quotidien, les croyances et les rituels hantent l’œuvre de Paulien Oltheten qui présente pour la première fois Lourdes TV œuvre en cours de réalisation. Un visionnage qui tourne à l’obsession de l’artiste pour la Grotte des Apparitions et routines des pèlerins. The holy seriousness of play, titre de l’exposition est emprunté au livre de Byung-Chul Han dans lequel il écrit : « Le sérieux sacré du jeu a entièrement cédé la place au sérieux profane du travail et de la production» . Il plaide pour un ré-enchantement du monde face au matérialisme de la société, ce que l’artiste défend également. Cela passe par une nécessaire concentration de l’esprit face à la répétition de gestes dans l’espace public comme cette jeune fille qui se soumet à une procession sur ses genoux dans un acte qui frôle la torture. INFORMATIONS PRATIQUES Centre Photographique Marseille74 rue de la Joliette 13002 Marseille sam01jul14 h 00 minsam09sep(sep 9)18 h 00 minPaulien OlthetenThe Holy Seriousness of PlayCentre Photographique Marseille, 74 rue de la Joliette 13002 Marseille Détail de l'événementAu Centre Photographique Marseille, Paulien Oltheten présentera une exposition sur les rituels et les miracles quotidiens, qui combine ses archives et sa toute dernière œuvre Lourdes TV présentée ici en Détail de l'événement Au Centre Photographique Marseille, Paulien Oltheten présentera une exposition sur les rituels et les miracles quotidiens, qui combine ses archives et sa toute dernière œuvre Lourdes TV présentée ici en première mondiale. Avec une profonde attention, l’artiste sélectionne des fragments de photos et de vidéos qui scrutent la frontière entre la routine quotidienne et le rituel (le sacré), entre la spiritualité et la folie. Le titre de l’exposition est tiré du livre « The Disappearance of Rituals : A Topology of the Present » (2020), de Byung-Chul Han dans lequel il écrit : « Le sérieux sacré du jeu a entièrement cédé la place au sérieux profane du travail et de la production ». Sans jeu, la vie « finit par ressembler à une simple survie. Elle manque de splendeur, de souveraineté, d’intensité ». Dans son livre, Han souhaite un réenchantement du monde comme l’une des réponses possibles à la fonctionnalité de la société capitaliste. Il appelle à réintroduire des gestes rituels (sacrés) dans la vie quotidienne et davantage d’éléments de jeu, une façon de créer du temps qui peut s’attarder. Alors les gens se sentiront à nouveau plus à l’aise dans le monde. Dans cette exposition, l’artiste veux donner au visiteur une expérience qui touche à cela, à l’enchantement et à l’émerveillement. Que serait-ce de pouvoir croire en quelque chose qui n’est ni certain, ni prouvable ? À une époque où de nombreuses personnes doutent de la vérité journalistique, de la démocratie, de l’avenir et cherchent des conseils dans toutes sortes de tableaux rationnels ou mathématiques, trouver la beauté et la paix dans le fait de ne pas comprendre, de ne pas savoir, dans l’inimaginable et l’imprévisible, devient l’une des choses dont le monde a désespérément besoin en ce moment. Cette exposition fait partie de la programmation satellite des Rencontres d’Arles dans le cadre du Grand Arles Express. Réalisée avec le soutien du fond Mondrian. Visuel : Paulien Oltheten, « Lourdes TV (glitch) », 2023. © Avec l’aimable autorisation de Paulien Oltheten Dates1 Juillet 2023 14 h 00 min - 9 Septembre 2023 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuCentre Photographique Marseille74 rue de la Joliette 13002 MarseilleOther Events Centre Photographique Marseille74 rue de la Joliette 13002 MarseilleOuvert du mercredi au samedi de 14h à 18h Centre Photographique Marseille Get Directions CalendrierGoogleCal > A venir : Vincent Fournier et Sébastien Gaie (Fondation Swiss Life) Centre Photographique Marseille – CPM – Marseille https://www.centrephotomarseille.fr/ Ensemble programmation des lieux d’art à Marseille : PAC – Accueil (p-a-c.fr) Marque-page0
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