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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsLe laboratoire parisien Dahinden organise pour la troisième année consécutive, le prix photographique « Une autre empreinte ». Ce prix a pour vocation de promouvoir la création artistique tout en sensibilisant aux enjeux environnementaux et notamment aux productions artistiques plus écoresponsables. Les noms des trois photographes lauréat·s viennent d’être dévoilé·es sur la thématique de l’Air, il s’agit d’Alain Delorme avec sa série « Murmurations », Juliette-Andréa Elie avec « Mysterious Mist » et Florence Joubert pour son travail documentaire « Gardiens du temps ». Vous pouvez voter pour le ou la lauréat·e que vous souhaitez voir exposer à Paris Photo ! Après avoir exploré les deux premiers éléments que sont l’eau et la terre, cette année, le prix Une autre empreinte revisite un autre élément essentiel à la vie : l’air. Il est là, autour de nous, invisible. Nous l’utilisons chaque seconde, sans même y penser. L’air est une formidable source de vie et d’énergie motrice mais c’est aussi devenu le lieu de tous les dangers pour la survie des espèces. Que ce soit à travers les changements climatiques, l’amincissement de la couche d’ozone ou les précipitations acides, la pollution atmosphérique a des conséquences sur l’ensemble du vivant, tant à l’échelle locale que planétaire. Alain Delorme Série « Murmurations » “Ephemeral Plastic Sculptures #2”. De la série “Murmurations”, 2012-2014.© Alain Delorme. « Ma série Murmurations – Ephemeral Plastic Sculptures part d’un constat : au cours de tous les voyages que j’ai pu faire, il y avait toujours un sac plastique pris dans un buisson, ou flottant dans une mare d’eau. Comme les oiseaux, les plastiques migrent. J’ai voulu parler de cette pollution visuelle, qui traduit plus largement une pollution plastique, ce phénomène de plastification du monde. Nous le savons, les microplastiques sont dans l’eau, les aliments. des études récentes ont montrés qu’ils étaient aussi présents en grande quantité dans l’air que nous respirons. J’ai utilisé une imagerie populaire, celle de la nuée d’oiseaux, pour mieux la détourner. J’ai remplacé un animal dit nuisible par un autre. Chaque image est composée de la même façon : un coucher de soleil, une nuée et une construction humaine. J’ai choisi de ne pas mettre d’horizon pour que l’on ne puisse pas se poser dans l’image – pas d’horizon, pas de futur. » Juliette-Andréa Elie Série « Mysterious Mist » “Mysterious Mist #1”, 2023. Impression pigmentaire, relief à la pointe sèche, crayon de couleur.© Juliette-Andréa Elie. « Des chercheurs en météorologie ont récemment montré que les extraordinaires brouillards de la Tamise que peignaient Turner, Whistler et Monet à la fin du XIXe étaient en fait des brumes liées à la pollution du charbon. Difficile de se douter de ce paradoxe dans ces images aux couleurs envoûtantes. Dans ma pratique de la photographie, j’aime trouver des formes plastiques qui attirent le regard, rechercher l’étrangeté fascinante d’un paysage, même si mon premier élan est de porter un regard sur un changement climatique (les icebergs à la dérive ou les mégas feux dans mes séries précédentes). Ici les particules fines vues au microscope ou la schématisation des pluies acides m’ont inspirées un retravail du tirage au pastel ou à la gravure à chaud. Ou comment rendre visibles ces masses imperceptibles dans l’air, qui sont présentes même dans les paysages qui paraissent, à première vue, sans présence humaine. » Florence Joubert Série « Gardiens du temps » Rémy, technicien météorologue et permanent à l’observatoire du mont Aigoual depuis 2007. De la série “Gardiens du temps”, 2017-2020.© Florence Joubert. « Le Mont Aigoual abrite le dernier observatoire météorologique habité de France. Juché sur le toit des Cévennes, à 1527 m d’altitude, il est soumis à des phénomènes extrêmes, dûs à la rencontre du massif avec les vents méditerranéens. Dans cette forteresse, et pendant 125 ans, des générations de personnages ont scruté le ciel, la nature et ses états. En 2017, quatre techniciens Météo-France y tutoient encore les tempêtes, résistant aux assauts du climat et à la disparition de leur métier. Pendant les longs mois d’hiver, les techniciens météos préparent l’exposition-musée qui ouvre chaque année de mai à octobre. Un lieu d’accueil dédié au grand public à qui ils expliquent les principes de la prévision et autres savoirs de leur métier dans un décor de carton-pâte entièrement fait maison. » On retrouvera les travaux des trois lauréat·es » lors d’une exposition sur les quais de Seine dans le cadre de la deuxième édition de la Biennale Photoclimat qui se déroulera dès cet automne et au printemps 2024, dans les showrooms parisiens de Roche Bobois, partenaire du Prix. Vous pouvez voter pour le travail que vous souhaitez voir exposer à Paris Photo en novembre prochain en cliquant-ici. Marque-page1
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