Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 6 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 3 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 6 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPour sa première carte blanche, notre invitée de la semaine, la fondatrice et directrice de la galerie téhéranaise Silk Road, Anahita Ghabaian Etehadieh, partage son coup de cœur pour le photographe et cinéaste iranien Morteza Niknahad. L’occasion de partager ici, un fragment de sa série « Big Fish », réalisée en 2017 sur la dépression de sa mère. Un sujet sensible autour de la famille, ce travail est une narration mentale de vingt ans de la vie de Morteza Niknahad et de ses observations du quotidien ‘d’une femme qui a vécu avec un monstre apprivoisé et blessé’. Pendant longtemps, j’ai travaillé avec des photographes qui vivaient à Téhéran. Les sujets sur les autres régions et peuples d’Iran n’étaient pas photographiés par les locaux, mais par les autres. Depuis quelques années, la tendance commence à s’inverser. C’est dans ce contexte que j’ai découvert l’œuvre bouleversante de Morteza Niknahad. Il est photographe et cinéaste et vit dans la ville côtière de Bandar Abbas. Adolescent, il s’est familiarisé avec la caméra analogue et il est fasciné par le monde façonné à travers l’objectif. Pour lui, cela a été le début de la découverte de récits invisibles et de la création d’un monde imaginaire influencé par son lieu de naissance. Il fonde ses projets sur ses récits mentaux, qui sont souvent basés sur les contradictions de la vie contemporaine. Alors qu’une forme de modernité arrive dans les régions les plus reculées d’Iran de nombreux sujets restent tabous. En 2017 Morteza Niknahad réalise une série sur des tourments dont souffre sa mère, probablement une dépression suite à la mésentente avec son époux. Voici le récit captivant de sa série entre mise en scène et photographies de son album de famille : « Une nuit, il y a longtemps, ma mère a fait un rêve qui a marqué le début d’une période difficile de notre vie. Elle souffrait d’une maladie mystérieuse, enracinée dans ce que les médecins appelaient un résidu mental d’événements de son passé. Plus d’une décennie après cette nuit, ma mère a parlé du rêve qu’elle avait caché à tout le monde. Elle a parlé d’une créature vivante inconnue et horrible qui a grandi rapidement dans le rêve, de sorte qu’elle avait essayé et échoué de se réveiller, comme dans un état de limbes. Ma mère n’a accepté qu’une seule fois de parler de cette nuit et a toujours refusé de répondre aux questions sur ce moment traumatisant de sa vie ; un monstre a été avec elle contre son gré. La série Big Fish est une narration mentale de vingt ans de ma vie et de mes observations du quotidien d’une femme qui a vécu avec un monstre apprivoisé et blessé. » Voir la série complète : https://www.silkroadartgallery.com/portfolios/big-fish/ https://www.instagram.com/mortezaniknahad/?hl=fr https://www.silkroadartgallery.com/morteza-niknahad/ Marque-page1
Interview Art Contemporain Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines La nouvelle exposition de la Halle Saint Pierre se penche sur le phénomène de l’art brut iranien sur la scène internationale à ...
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Pourquoi fait-on des photographies ? Pour sa quatrième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter Pierre Ciot, revient sur trois événements qu’il a couverts, ...
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Chronique de 50 ans de photographies Pour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter, Pierre Ciot revient sur ses 50 ans de carrière. ...
L'Invité·e Coups de Cœur de Pierre Ciot : le Printemps Photographique de Pomerol et Mélanie-Jane Frey
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 6 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 3 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 6 jours ago