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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsPour clore son invitation éditoriale, notre invitée de la semaine, Laurence Le Guen partage avec nous une réflexion sur la sensibilisation à l’image et l’apprentissage de la culture photographique dans nos écoles. Quelle place est consacrée à l’enseignement de l’Histoire de la photographie ou à la découverte de ses grands maîtres auprès du jeune public ? La réponse se situe généralement dans les lieux consacrés à la valorisation du médium… Dans cette dernière carte blanche, l’autrice de « 150 ans de photolittérature pour les enfants, MeMo, 2022 » fait un focus sur l’éducation à l’image aux plus jeunes. Dans ma carte blanche de mardi dernier, j’évoquais le désamour dont souffre régulièrement l’ouvrage photographique pour enfants et les réticences des acteurs de la chaîne du livre pour en produire ou en donner à lire aux jeunes lecteurs. Une de mes hypothèses de travail en tant que chercheuse en photolittérature serait la suivante : l’histoire en dents de scie de celle-ci, malgré l’abondance des propositions de lectures, serait peut-être imputable à une méconnaissance de l’art photographique. Devenir lecteur d’ouvrages photolittéraires pourrait peut-être en passer par la découverte de l’histoire de la photographie, un apprentissage de ses techniques et de son langage et par l’éveil au regard. Je ne reviendrai pas sur l’histoire des dispositifs institutionnels qui ont tenté avec plus ou moins de fortune de favoriser une découverte ou une pratique du medium dans le milieu scolaire. Aujourd’hui, je ne suis pas certaine qu’une réelle place soit assignée à l’enseignement de l’Histoire de la photographie ou à la découverte de ses grands maîtres dans nos écoles. Les possibilités de découverte du medium sont plutôt le fait des lieux de conservation ou de valorisation de la photographie eux-mêmes. Pour exemple, le dernier samedi du mois, le Jeu de Paume propose des visites-ateliers, réservées aux enfants de 7 à 11 ans. En lien avec les expositions en cours et avec le matériel en place dans l’espace éducatif, les participants sont invités à expérimenter, à composer et à éditer leurs propres images. De même, autour d’une des expositions en cours, les Ateliers pour enfants de la MEP invitent les 6-11 ans à la lecture et à la pratique de l’image. Le musée Niépce à Chalon-sur-Saône a quant à lui mis en place des visites-ateliers pour le jeune public, destinés à favoriser la compréhension des collections et de l’actualité de l’image par l’observation et la pratique. © Maison Doisneau / EPT Grand-Orly Seine Bièvre Collaborant avec la Maison Doisneau de Gentilly pour la rétrospective consacrée à Ergy Landau, je me suis intéressée au programme éducatif particulier mis en place par cette maison de la photographie dirigée par Michaël Houlette. Photographie à l’école existe depuis plus de vingt ans et on le doit à l’ ancienne directrice des lieux, Annie-Laure Wanaverbecq. Financé par la Maison Doisneau, parfois en collaboration avec des acteurs locaux, Photographie à l’école s’adresse à toutes les classes des écoles du territoire Grand-Orly Seine Bièvre, de la grande section de maternelle jusqu’au Lycée. Cette grande amplitude d’âge a permis la mise en place d’un programme aux objectifs ambitieux. Chaque année, dix classes sont retenues à l’issue d’ un appel à candidature, auquel 30 candidats ont répondu l’an passé. © Maison Doisneau / EPT Grand-Orly Seine Bièvre Lors d’ateliers menés dans leurs établissements scolaires, mais créés et menés par le service pédagogique de la Maison Doisneau, les futurs praticiens du medium s’initient, en compagnie de photographes professionnels qui apportent le matériel prêté par la Maison Doisneau, au vocabulaire photographique de base et découvrent des images de l’Histoire de la photographie en lien avec la thématique retenue. Lors de temps de pratique, ils manipulent tous des appareils photographiques compacts ou reflex et réalisent leurs propres images. Les enfants les plus jeunes comprennent très rapidement le fonctionnement des outils et les prennent en main tout aussi rapidement. Ils sont également amenés à construire des petits studios photographiques et à assumer plusieurs rôles lors des prises de vue : photographe, assistant lumière, modèle, etc. Des séances d’editing sont également proposées afin d’analyser et de sélectionner des clichés, de passer du rôle de producteur d’images à celui de regardeur critique. Un des défis du programme est en effet de les amener au décryptage et à la compréhension des images, celles qu’ils produisent comme celles qui circulent dans leur environnement. En classe, après les ateliers, les photographies prises avec les intervenants sont souvent installées en série dans un Leporello, livre accordéon, ou dans des « carnets de bords » où figurent en regard dessins, collages, textes. Ces dispositifs ne sont pas sans rappeler ceux qu’ils pourront retrouver dans des ouvrages photo-illustrés publiés par les maisons d’édition jeunesse. © Maison Doisneau / EPT Grand-Orly Seine Bièvre © Maison Doisneau / EPT Grand-Orly Seine Bièvre Depuis la rentrée, et pour explorer le thème « L’Animal » retenu pour l’ édition 2021-2022, les élèves ont été invités à mener un safari photo autour de leur école, appareil en main, afin d’identifier sa présence sur leur territoire. Lors d’un autre atelier consacré à la manifestation plasticienne du tirage photographique, ils ont été invités à créer un monde surréaliste peuplé d’animaux hybrides, réalisés à partir de superpositions. Les apprentis photographes ont pu également découvrir les différentes étapes du processus de fabrication du cyanotype, procédé photographique monochrome négatif, afin d’inventer une maison imaginaire destinée à abriter leur animal imaginaire. © Maison Doisneau / EPT Grand-Orly Seine Bièvre © Maison Doisneau / EPT Grand-Orly Seine Bièvre À la fin de chaque édition du programme Photographie à l’école, l’ensemble des productions est mis en valeur lors d’une exposition à la Maison Doisneau et présenté dans le magazine éponyme depuis 2017. Effets positifs du dispositif, Daniela Matiz-Borda, médiatrice culturelle des lieux, a constaté que les enfants inscrits dans ces ateliers sont revenus par la suite de façon régulière aux expositions présentées à la Maison Doisneau et s’inscrivent également aux visites en famille qui les accompagnent. Gageons qu’ils auront désormais également envie de plonger au cœur des livres de photographies pour en découvrir toutes les émotions ! – Laurence Le Guen Docteure en photolittérature Autrice de l’ouvrage 150 ans de photolittérature pour les enfants, MeMo, 2022 EN CE MOMENT À LA MAISON ROBERT DOISNEAU Maison de la Photographie Robert Doisneau1, rue de la Division Général Leclerc 94250 Gentilly ven23sep(sep 23)13 h 30 min2023dim26fev(fev 26)18 h 30 minErgy Landau 1896-1967PhotographiesMaison de la Photographie Robert Doisneau, 1, rue de la Division Général Leclerc 94250 Gentilly Détail de l'événementL’exposition rétrospective Ergy Landau, 1896-1967 retrace pour la première fois la trajectoire de cette photographe d’origine hongroise installée à Paris au début des années 1920. C’est à travers une centaine Détail de l'événement L’exposition rétrospective Ergy Landau, 1896-1967 retrace pour la première fois la trajectoire de cette photographe d’origine hongroise installée à Paris au début des années 1920. C’est à travers une centaine de tirages originaux totalement inédits et des archives personnelles récemment redécouvertes que nous suivons cette figure aujourd’hui peu connue du grand public et pourtant prédominante du milieu du 20ème siècle. Pendant plus de trente années, Ergy Landau participe en effet aux plus grandes expositions photographiques et collabore à de multiples publications, livres d’art et ouvrages pédagogiques en passant par les revues grand public. Ses photographies les plus personnelles témoignent d’une assurance, d’un sens précis de la composition, d’une attention et d’une facilité pour agencer les jeux de l’ombre et de la lumière. Qui, aujourd’hui, a entendu parler d’Ergy Landau ? Sans doute peu de personnes en dehors d’un cercle restreint de spécialistes, historiens et amateurs de photographie du 20ème siècle. Pourtant très active entre le début des années 1920 et la fin des années 1950, Ergy Assia endormie, studio d’Ergy Landau, 1932 Tirage gélatino-argentique d’époque. © Ergy Landau / ARJL Landau a plus que compté dans le paysage photographique français. Issue de la diaspora hongroise qui quitte son pays au lendemain de la Première Guerre mondiale, elle s’installe à Paris et développe une activité de photographe professionnelle particulièrement diversifiée. Si elle ouvre dès son arrivée un atelier dans le 16ème arrondissement c’est parce qu’elle s’est initiée très tôt avec la DU 23 SEPTEMBRE 2022 AU 8 JANVIER 2023 technique et qu’elle fréquente depuis plusieurs années déjà, et malgré son jeune âge, les cercles hongrois de la «photographie d’art». En France, elle continue d’entretenir ses amitiés avec ses compatriotes (Brassaï, Kertész, Moholy-Nagy…) et contribuera à initier Nora Dumas et Ylla, qui seront dans un premier temps ses assistantes. S’imposant rapidement comme une spécialiste du portrait, tout spécialement d’enfants, elle développe des recherches formelles qui la rapprochent à certains égards de la Nouvelle Objectivité et réalise dans le même temps de nombreux nus féminins. Publiées dans différents périodiques de la presse illustrée et des magazines ou revues de l’entre-deux-guerres, ses images témoignent de l’émancipation des corps qui accompagne certaines transformations des modes de vie, notamment sous la forme des loisirs de plein air et des sports pratiqués en pleine nature. En 1933, elle rejoint l’Agence Rapho, dont elle soutiendra la renaissance après-guerre. Jusqu’à l’accident qui, en 1965, la laisse lourdement handicapée, elle effectue plusieurs séjour et reportages à l’étranger (Mongolie, Chine) et publie plusieurs livres de voyages et d’autres destinés au jeune public. Décédée sans descendance en 1967, avant la période qui, dans les années 1970, marque la reconnaissance des photographes comme des artistes à part entière, Ergy Landau tombe peu à peu dans l’oubli. Cette exposition, ainsi que l’ouvrage monographique qui l’accompagne, sont les résultats d’une recherche qui a été rendue possible par l’exploration du fonds E. Landau, inédit jusqu’alors. Ce travail vise à faire connaître la trajectoire d’une photographe à la fois singulière en même temps qu’exemplaire de l’histoire des femmes photographes du 20ème siècle. Kathleen Grosset, Laurence Le Guen et David Martens Photo : Ergy Landau, années 1930, Tirages gélatino-argentiques (Photomaton) d’époque. © Ergy Landau /ARJL Commissariat : Kathleen Grosset, Laurence Le Guen et David Martens Exposition organisée avec la collaboration de l’Association des Amis d’Ergy Landau Dates23 Septembre 2022 13 h 30 min - 26 Février 2023 18 h 30 min(GMT-11:00) LieuMaison de la Photographie Robert Doisneau1, rue de la Division Général Leclerc 94250 GentillyOther Events Maison de la Photographie Robert Doisneau1, rue de la Division Général Leclerc 94250 GentillyEntrée Libre. Ouvert du mercredi au vendredi : 13h30 - 18h30 et le samedi et dimanche : 13h30 - 19h Dermée les jours fériés Maison de la Photographie Robert Doisneau Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
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