Le galeriste Adrian Bondy est notre invité de la semaine

Cette semaine, dans notre rubrique L’Invité·e, nous accueillons le galeriste et mathématicien britannique Adrian Bondy, à l’occasion de la célébration des 10 ans de sa galerie. Il s’agit d’un espace personnel dans lequel sont organisées les expositions de l’association Mind’s Eye qui a pour mission d’associer la photographie aux mathématiques au niveau conceptuel. Le troisième et dernier volet de son exposition anniversaire est visible à Paris, jusqu’au 24 décembre. Tout au long de la semaine, notre invité partagera avec nous une part de son univers.

Adrian Bondy est un mathématicien anglais passionné de photographie depuis son enfance. Après ses études à Oxford, il part pour un poste universitaire au Canada. Un séjour au CNRS à Paris en 1982 est décisif pour lui en matière de photographie, grâce au tout jeune Mois de la photo.

De retour au Canada, il participe aux concours annuels organisés par les musées d’art ainsi qu’au concours international Noir et blanc Ilford. Il réalise plusieurs expositions, dont une à la Kitchener-Waterloo Art Gallery.

Entre 1994 et sa retraite de l’Université de Lyon 1 en 2009, son activité photographique cède la place à d’autres priorités. En 2010, il crée l’association à but non lucratif Mind’s Eye, dont l’objectif est de rechercher des liens conceptuels entre les mathématiques et la photographie. En collaboration avec Roland Assous, il conçoit une série de livrets sur différents thèmes mathématiques, en liant ces thèmes à des photographies. Les deux premiers numéros, sur les Nombres et la photographie et les Ensembles et la photographie, ont été publiés par Mind’s Eye en 2018 et 2019.

En 2012, il a ouvert la galerie Mind’s Eye, dédiée à la photographie. Outre la gestion de la galerie, il a présenté ses propres images lors d’expositions personnelles à la galerie Niépce de Tokyo et à Mind’s Eye. Plus récemment, lors de visites annuelles à Cuba, notamment dans la ville de Camagüey, son travail s’est principalement concentré sur la vie quotidienne des Cubains. En 2019, à la galerie Larios de Camagüey, il a présenté l’exposition Cafés de Paris, dont une version élargie s’est tenue à Mind’s Eye en 2022.

Le portrait chinois d’Adrian Bondy

Si j’étais une œuvre d’art : Le cri, de Edvard Munch.
Si j’étais un musée ou une galerie : Louisiana, Danemark.
Si j’étais un artiste : Johann Sebastian Bach.
Si j’étais un livre : L’homme qui aimait les chiens, de Leonardo Padura.
Si j’étais un film : Barry Lyndon, de Stanley Kubrick.
Si j’étais un morceau de musique : les Variations de Goldberg, de Bach.
Si j’étais un photo accrochée sur un mur : Vraies jumelles, de Diane Arbus.
Si j’étais une citation : “Wisdom demands a new orientation of science and technology toward the organic, the gentle, the elegant and beautiful”. E. F. Schumacher, 1973.
Si j’étais un sentiment : l’empathie.
Si j’étais un objet : une baguette magique.
Si j’étais une expo : De qui s’agit-il?, une rétrospective de Henri Cartier-Bresson à la BNF.
Si j’étais un lieu d’inspiration : sous la douche.
Si j’étais un breuvage : un espresso italien.
Si j’étais un héros: Mahatma Gandhi.
Si j’étais un vêtement : un nœud papillon de mon père.

CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉ

• Carte blanche à Adrian Bondy : Mind’s Eye (mardi 6 décembre 2022)
• Carte blanche à Adrian Bondy : Mind’s Eye/Galerie Adrian Bondy (mercredi 7 décembre 2022)
• Carte blanche à Adrian Bondy : Rencontres mémorables (jeudi 8 décembre 2022)
• Carte blanche à Adrian Bondy : Des temps difficiles (vendredi 9 décembre 2022)

INFORMATIONS PRATIQUES