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Partager Partager Le photographe breton Nicolas Hergoualc’h et l’écrivain Ronan Morin se rassemble autour de l’ouvrage auto-édité « Feu l’écho ». Pour capturer le paysage insulaire d’Ouessan, le photographe a choisi le procédé le plus brut pour capter une image photosensible, celui du sténopé. Dans cette nouvelle chronique, Frédéric Martin plonge dans cet univers empli de mystère et d’énergie galvanisante. Feu l’écho de Nicolas Hergoualc’h et Ronan Morin sonne comme une brisure, une faille. Faille du temps qui s’achève, des îles que l’on quitte et déserte. Brisure des sons que nous allons oublier dans la gravure d’une photo déjà achevée avant que d’être vue. © Nicolas Hergoualc’h Construit en six chapitres (même si le mot reflète improprement l’objet produit par le photographe et le poète), Feu l’écho est de ces livres dont il faut s’emparer lentement. D’une part parce que les textes de Ronan Morin sont d’une richesse, d’une complexité qui n’admettent pas l’à peu près. D’autre part, parce que les photographies de Nicolas Hergoualc’h amènent à un lent voyage intérieur qui offre tant de détours qu’il faut non seulement s’y perdre, mais aussi se perdre en eux. « et la rupture rendre silence au silence et chien à chien toutes les insularités en soi « © Nicolas Hergoualc’h Alors on se perd dans ces vagues, dans les chemins de rocs, les portes ouvertes sur la lumière alors que la chaise attend. On divague devant cette maisonnette et la voiture abandonnée, cabossée, les portes closes et les volets. On erre avec le noir et blanc granuleusement dense de la gravure et la lumière pâle qui écrase l’océan. Et au bout, il n’y a rien ? Ou peut-être un pont, une digue, les flots et les pierres brisées, veinées. Tout, pourtant, baigne dans la poésie, le souffle du silence. Tout reste à portée de main ; il suffit de s’en saisir. De fuir ? De rester ? Qu’importe. © Nicolas Hergoualc’h » En aval des silences toi page introuvable de l’intime cette incomplétude : rien d’autre « Feu l’écho prend au cœur, pour ne pas dire aux tripes. Parce qu’avec cet entrelac on finit par douter. De Soi. De ce qu’on vit, de ce qu’on voit. On doute même du doute. Rien, n’est certain, sauf peut-être la certitude floue des images. « Homme vivant » C’est un cri ? C’est un murmure ? C’est une île ou la fin du monde ? C’est le temps qui passe ou la fin des Temps ? Qui sait… © Nicolas Hergoualc’h Nicolas Hergoualc’h et Ronan Morin réussissent, ici, à merveille ce numéro d’équilibre qu’est le mélange texte/image. Souvent l’un pèse sur l’autre donnant cette impression de « pièce rapportée ». Comme si l’un justifiait l’autre. Pas de ça, avec ce petit livre magnifique. Les mots de Ronan sont un écho aux images ; les images un répons aux textes. Et dans un mouvement très lent, presque comme une marée, le livre, l’histoire, se construisent, s’articulent, se dressent. Il faut prendre pas avec les deux hommes. Parcourir ces landes et déguster le verbe. Goûter aux vents et aux abîmes. Il faut sentir sous ses doigts les herbes et le papier épais. Il faut voyager dans le silence, même après l’écho. INFORMATIONS PRATIQUES Feu l’écho Photographies : Nicolas Hergoualc’h Textes : Ronan Morin Graphisme : Arnaud Kermarrec Tortorici Éditions limitée à 200 copies Autoédité, 2022 http://atelierblackbox.fr/ Marque-page1
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