Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 7 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 4 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 7 jours ago
L'Invité·e La critique et commissaire d’exposition Julie Crenn est notre invitée de la semaine La Rédaction9 mai 2022 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPortrait d’enfance de Julie Crenn Pour cette rentrée, c’est l’historienne, critique et commissaire d’exposition indépendante Julie Crenn qui nous accompagnera tout au long de la semaine. Quelques semaines après avoir inauguré l’exposition « Manifeste ORLAN. Corps et sculptures » aux Abattoirs – Musée FRAC Occitanie Toulouse, Julie Crenn a choisi de partager avec nous quelques-uns de ses artistes coups de cœur. Aujourd’hui, place à son portrait chinois, pour découvrir cette commissaire qui vient de souffler ses 40 bougies et qui milite pour plus d’intersectionnalité dans le secteur artistique ! Julie Crenn est docteure en histoire de l’art, critique d’art (AICA) et commissaire d’expositions indépendante. Depuis 2018, elle est commissaire associée à la programmation du Transpalette – Centre d’art contemporain de Bourges. En 2005, elle obtient un Master recherche en histoire et critique des arts à l’université Rennes 2, dont le mémoire propose une lecture politique de l’œuvre Frida Kahlo. Dans la continuité de ses recherches sur les pratiques féministes et décoloniales, elle reçoit en 2012 le titre de docteure en Arts (histoire et théorie) à l’Université Michel de Montaigne, Bordeaux III. Sa thèse est une réflexion sur les pratiques textiles contemporaines (de 1970 à nos jours). Depuis, elle mène une recherche intersectionnelle portée par le vivant, les corps, les mémoires et les militances artistiques. Le portrait chinois de Julie Crenn Si j’étais une œuvre d’art : l’Ar(t)mure pour art(r)tistes (1981) de Raymonde Arcier, une armure ensanglantée pour affronter la violence du monde de l’art. Si j’étais un musée : ce musée n’existe pas encore, ce musée serait réellement inclusif tant dans sa collection que sa programmation. Si j’étais un artiste : impossible pour moi de retenir un seul nom, je ne peux pas me mettre à leur place. Alors, je dirais : les artistes que j’accompagne. Si j’étais un livre : celui que je lis en ce moment, un entretien entre Camille Paulhan et Esther Ferrer (Editions Aware), ou le prochain : Proliférations d’Anna L. Ting (editions Wildproject). Si j’étais un film : le biopic Frida (2002) réalisé par Julie Taymor, qui raconte la vie de Frida Kahlo, il a permis à mon papa d’entrer dans la recherche que je menais au même moment. Si j’étais un morceau de musique : Sophie / It’s okay to cry. Si j’étais un photo accrochée sur un mur : dans mon salon, une photographie de Morgane Denzler. Il s’agit d’une photographie de montagne, pliée comme une carte IGN. Elle est enfermée dans un cadre en bois, je n’ai jamais ouvert le cadre, je ne connais pas l’image entière, lorsque je la regarde, j’imagine les montagnes, les lumières, les tracés cartographiques. Si j’étais une citation : « Agis dans ton lieu et pense avec le monde » Edouard Glissan. Si j’étais un sentiment : la colère, moteur de mon travail. Si j’étais un objet : j’hésite entre mon sac à dos et la laisse de Monsieur Francis, espèce compagne adorée. Si j’étais une expo : celles à venir. Si j’étais un lieu d’inspiration : j’hésite entre les plages du Cotentin où je vis, et La Réunion, où j’ai la chance de travailler régulièrement depuis six ans. Si j’étais un breuvage : un thé matcha, assurément. Si j’étais une héroïne: je ne suis pas fascinée par les héroi.nes, je préfère les figures plus modestes, les anti-héro.ines du quotidien. Si j’étais un vêtement : un bonnet pour celleux qui savent 🙂 CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE • Coup de coeur de Julie Crenn : Esther Hoareau (mardi 10 mai 2022) • Coup de coeur de Julie Crenn : Sanjeeyann Paléatchy (mercredi 11 mai 2022) • Coup de coeur de Julie Crenn : Annabel Guérédrat (jeudi 12 mai 2022) • Coup de coeur de Julie Crenn : Morgane Denzler (vendredi 13 mai 2022) INFORMATIONS PRATIQUES Les Abattoirs - Musée FRAC Occitanie Toulouse76 allées Charles-de-Fitte 31300 Toulouse ven08avr(avr 8)12 h 00 mindim28aou(aou 28)18 h 00 minManifeste ORLAN. Corps et sculpturesLes Abattoirs - Musée FRAC Occitanie Toulouse, 76 allées Charles-de-Fitte 31300 Toulouse Détail de l'événementLes Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse sont heureux de présenter une importante exposition de l’artiste ORLAN du 8 avril au 28 août 2022. Son œuvre, des années 1960 à Détail de l'événement Les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse sont heureux de présenter une importante exposition de l’artiste ORLAN du 8 avril au 28 août 2022. Son œuvre, des années 1960 à nos jours, sera envisagé d’une manière inédite. Pour la première fois, l a sculpture en sera le fil rouge : depuis les photographies Corps – Sculptures , les performances, les chirurgies, les sculptures de plis jusqu’à l’IA et la robotique. Plus qu’une monographie classique, c’est une exposition manifeste, conçue en étroite collaboration avec l’artiste, qui sera proposée aux Abattoirs. ORLAN est une figure incontournable de l’art de la seconde moitié du XXe siècle et du XXIe siècles. Elle a eu un rôle majeur dans l’histoire de l’art féministe et performatif. Tout au long de sa carrière, ORLAN sort du cadre et fait de son propre corps le médium, la matière première et le support visuel de son œuvre. Dès le départ, il devient l’outil et la matière pour mener une relecture de l ’histoire de l’art et des normes imposées par la société. Au sein d’une démarche transdisciplinaire qui allie la sculpture, la performance, la photographie, la vidéo et l’installation, ORLAN se saisit aussi bien des mediums traditionnels que des nouvelles technologies – d u minitel au numérique, en passant par la robotique , les sciences médicales , le jeu vidéo ou encore la réalité augmentée. ORLAN est une artiste pionnière puisqu’elle est l’une des premières artistes à s’être appropriée des techniques scientifiques et médicales comme la chirurgie et la biogénétique. Elle n’a de cesse de faire appel à l’innovation technologique pour envisager l’humanité dans toutes ses dimensions. Depuis les années 1960, ses positions innovantes et subversives détournent les codes et les conventions préétablis. Non sans humour et provocation , ORLAN s’oppose à la morale, au x déterminisme s naturels et sociaux, ainsi qu’à toutes les formes de domination : suprématie masculine, religion, ségrégation culturelle , racisme, etc. À travers sa vie et son art, elle a défendu la liberté plus que tout . Son œuvre éminemment politique nous engage à l’émancipation et à la résistance fa ce aux diktats. ORLAN sculpte donc son corps et son identité , on peut dire qu’ORLAN est elle – même une sculpture. L’artiste manifeste une liberté sans borne et lutte pour que chacun e et chacun puisse concevoir son propre destin, son propre corps. Le parcours aux Abattoirs rassemblera une centaine d’œuvres et de documents réalisés depuis les années 1960 jusqu’aujourd’hui et issus d’un très large éventail de médias, dont des sculptures, son robot, des photographies, des vidéos, des performances, etc. L’exposition mettra en valeur des œuvres iconiques et d’autres plus méconnues – provenant de collections publiques et privées, ainsi que de l’atelier de l’artiste – augmentées d’archives historiques. Un catalogue sera publié à l’occasion de cette exposition aux éditions Manuella. Des essais inédit s porteront un regard nouveau sur l’œuvre d’ORLAN. Commissariat : Julie Crenn , Historienne de l’art et commissaire d’exposition indépendante Annabelle Ténèze , Conservatrice en chef, directrice des Abattoirs. Photo : ORLAN, ORLAN accouche d’elle-m’aime, 1964 tirage jet d’encre, 120 x 140 cm, édition 2/5 © Adagp,Paris, 2022 ; photogr. courtesy de l’artiste et Ceysson & Bénétière Dates8 Avril 2022 12 h 00 min - 28 Août 2022 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuLes Abattoirs - Musée FRAC Occitanie Toulouse76 allées Charles-de-Fitte 31300 ToulouseOther Events Les Abattoirs - Musée FRAC Occitanie Toulouse76 allées Charles-de-Fitte 31300 ToulouseDu mercredi au dimanche de 12h à 18h Les Abattoirs - Musée FRAC Occitanie Toulouse Get Directions CalendrierGoogleCal A LIRE Rencontre avec Julie Crenn, commissaire associée au Transpalette, critique d’art et auteure Visuelles.art : Entretien avec Julie Crenn, critique d’art et commissaire d’exposition Marque-page0
Interview Art Contemporain Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines La nouvelle exposition de la Halle Saint Pierre se penche sur le phénomène de l’art brut iranien sur la scène internationale à ...
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Pourquoi fait-on des photographies ? Pour sa quatrième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter Pierre Ciot, revient sur trois événements qu’il a couverts, ...
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Chronique de 50 ans de photographies Pour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter, Pierre Ciot revient sur ses 50 ans de carrière. ...
L'Invité·e Coups de Cœur de Pierre Ciot : le Printemps Photographique de Pomerol et Mélanie-Jane Frey
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 7 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 4 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 7 jours ago