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S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 6 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 2 jours ago
L'Invité·e David Nissen, co-fondateur de la Galerie L77, est notre invité La Rédaction14 mars 2022 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPortrait d’enfance de David Nissen Cette semaine, nous accueillons David Nissen, co-fondateur de la Galerie L77 comme invité. Nichée sur les hauteurs de Montmartre, cette galerie dédiée à la photographie contemporaine a ouvert ses portes en septembre 2020 sous l’impulsion de Franck David et David Nissen. Avant qu’ils inaugurent leur prochaine exposition mettant à l’honneur les travaux de Raphael Gianelli-Meriano, une exposition curatée par Béatrice Andrieux, notre invité partagera avec nous son univers mêlant image animée et image fixe. Mais aujourd’hui, place à son portrait chinois ! Après des études de photographie, de musique et de dessin aux Beaux-Arts, David Nissen change d’orientation pour s’impliquer dans le cinéma où il y travaille comme directeur de la photographie pour le long-métrage ou la publicité, sans jamais oublier la photographie… Le photographe français David Nissen nous plonge dans un voyage atmosphérique à travers le brouillard, la pluie et les lumières qui s’estompent. Expliquant qu’il aime être dans un état contemplatif, il dit qu’il aime marcher, conduire, écouter de la musique, ce qui l’inspire beaucoup. Il recherche une lumière forte, passionnante, une atmosphère qui peut raconter une histoire, qui sera une invitation à voyager à travers ses images. Avec une formation en cinéma, il est logique qu’il aborde la photographie comme un réalisateur à la recherche du lieu parfait…le résultat est vibrant, sublime, ainsi que cinématographique. Ses tournages en France et à l’étranger sont des occasions d’exercer son œil de photographe, de réaliser des séries de photos si personnelles et intimes lors de déambulations solitaires dans des lieux qui ont chacun leur histoire à raconter ou à inventer. Les rares êtres humains qui apparaissent prennent l’aspect de personnages de films dont nous aimerions connaître les pensées énigmatiques…la force visuelle de certains lieux ou architectures, sous des ambiances lumineuses singulières, emmène le visiteur dans une fiction où il devient lui-même acteur, c’est un échange de regards. Photographiant aussi au travers d’impuretés ou de goutte de pluies, sa recherche de matérialité donne une épaisseur que l’on rencontre en peinture, son approche de la photographie est délibérément picturale et émotionnelle. « Plutôt qu’un métier, la photographie à toujours été une passion, voire une obsession. Je ne suis pas un photographe professionnel mais un photographe passionnel. Pour moi, la cinématographie et la photographie sont deux passions qui se confondent et se nourrissent l’une de l’autre : Écrire une histoire avec la Lumière, un retour aux racines de la photographie. » https://www.davidnissenphoto.com https://www.instagram.com/david_nissen/ Le portrait chinois de David Nissen Si j’étais une œuvre d’art : « la porte de l’enfer » de Rodin. Si j’étais un musée : les Arts Déco. Si j’étais un autre artiste : David Bowie. Si j’étais un livre : « L’ELOGE DE L’OMBRE » de Junichiro Tanizaki. Si j’étais un film : « KLUTE » d’Alan J. Pakula. Si j’étais un morceau de musique : « Three imaginary Boys » The Cure. Si j’étais un photo accrochée sur un mur : une ballerine de Bill Henson. Si j’étais une citation : « La beauté est dans l’oeil de celui qui regarde » Oscar Wilde Si j’étais un sentiment : la mélancolie. Si j’étais un objet : un vélo. Si j’étais une expo : Steve Mc Curry au musée Maillol. Si j’étais un lieu d’inspiration : …en roulant dans ma Saab, de nuit. Si j’étais un breuvage : un thé vert Sencha, 4min, 80°. Si j’étais une héroïne: Gandhi. Si j’étais un vêtement : un jean. CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉ • Carte blanche à David Nissen : Carré Blanc, la photographie au service du cinéma (mardi 15 mars 2022) • Carte blanche à David Nissen : Out of the Darkness, plongée dans les ténèbres des ambiances urbaines (mercredi 16 mars 2022) • Carte blanche à David Nissen : Focus sur la Galerie L77 dédiée à la photographie contemporaine (jeudi 17 mars 2022) • Coup de Cœur de David Nissen : « Absentee » de la photographe Japonaise Sayuri Ichida (vendredi 18 mars 2022) PASSÉE À LA GALERIE Galerie L7777, rue Lepic - 75018 Paris jeu07oct(oct 7)10 h 00 min2022dim06mar(mar 6)19 h 00 minSophie Caretta & Manon RénierDavid NissenGalerie L77, 77, rue Lepic - 75018 Paris Détail de l'événementÀ la galerie L77, Manon Rénier présente son dernier travail personnel “De pierre et de sang”. Mue par la volonté de retrouver le lien avec son art et laisser libre Détail de l'événement À la galerie L77, Manon Rénier présente son dernier travail personnel “De pierre et de sang”. Mue par la volonté de retrouver le lien avec son art et laisser libre place à la création, Manon a transposé ses réflexions au sein de ses photos. A travers une série d’autoportraits dans lesquels le corps est mis en scène, l’artiste nous fait vivre son introspection, entre laisser-aller et questionnement de soi, évoquant la vie, le rapport aux autres et sa place au milieu de ce tout. Ce travail est issu d’une résidence au sein du Tremplin Jeunes Talents du Festival Planches Contact de Deauville en 2020 dont elle a été sélectionnée aux côtés de 3 autres photographes. Là-bas, à l’instar des villas et grands hôtels « tape à l’œil », Manon a pris le parti pris de mettre en lumière ce que l’on ne regarde pas, elle se concentre sur les matières : l’argile, le sable, la roche… et y met en scène son corps questionnant et interrogeant ainsi le spectateur. Pendant plusieurs jours elle arpente le territoire, munie de sa chambre photographique et de ses 7 chassis à la rencontre de ses paysages qui l’inspire. Le soir elle développe elle-même ses 14 images dans sa salle de bain transformée en laboratoire. Parcours tant esthétique qu’initiatique, elle fait l’expérience physique de sa transformation en masse ramassée, sculptée, moulée par l’angle de vue de son appareil posé là-bas, qu’elle ne contrôle plus et qui la capture jusqu’à ce qu’image s’en suive. Née en 1992 à St Nazaire, Manon se tourne vers la photographie à l’âge de 19 ans. Après un parcours scientifique elle change de voie et intègre l’école de photographie ETPA de Toulouse dont elle sortira diplômée en 2014. Elle s’installe alors à Paris et commence à travailler aux côtés de plusieurs photographes et réalisateurs ce qui lui permet d’élargir ses compétences et de découvrir le monde du cinéma. Ainsi enrichie de ces expériences aux métiers de photographe de plateau et d’assistante réalisatrice, elle développe un nouveau et insolite regard photographique mêlant l’intime, le corps et la mise en scène. En juin 2014, elle est Lauréate du Prix Spécial du Jury ETPA. En novembre de la même année sa série « Métamorphoses » est sélectionnée dans le cadre la Fetart School Factory au 59 rue Rivoli. En février 2015, la série « Suzy » est sélectionnée dans le cadre du Festival Circulation au Centquatre. En juin 2015, elle remporte le Prix Marc Grosset du public pour sa série “Métamorphoses” dans le cadre des écoles internationales de photographie. Un an plus tard elle aura l’occasion de l’exposer aux Promenades Photographiques de Vendôme. En février 2020 elle est finaliste du Tremplin Jeunes Talents du Festival Planches Contact, donnant lieu à la réalisation d’une résidence artistique à Deauville. Elle y exposera son travail “De Pierre et de Sang” d’octobre 2020 à Janvier 2021 au Point de Vue. Sophie Caretta est une photographe française, née en 1967, à Versailles. Elle a vécu en Italie puis en Argentine ou elle a étudié l’Architecture (UBA) ainsi que la photographie. Elle reviendra en France pour intégrer l’école de la F.E.M.I.S (Fondation des métiers de l’image et du son) dans le département image, en 1991. Après avoir réalisé des courts métrages et d’autres à l’image, elle débutera sa carrière en tant qu’assistante caméra sur des longs métrage et des campagnes publicitaires. Sous l’œil avisé et visuel de grands réalisateurs comme Jean pierre Jeunet et Marc Caro dans la cité des enfants perdus mais encore Peter Lindbergh en publicité, Sophie se lance dans la réalisation en publicité aux États-Unis. Elle travaille et vit aujourd’hui à New York et jongle entre les projets publicitaires, la photo de rue et ses travaux personnels. Elle se considère avant tout comme une photographe, sa principale forme d’expression. Depuis sept ans, bercée par ses voyages et expériences cosmopolites, elle travaille à la chambre photographique avec un procédé du 19ème siècle, le « Collodion humide ». Un procédé capricieux et contraignant ancré dans l’histoire de la photographie. Cette technique transcendant le temps avec sa magie intrinsèque traduit à merveille cette métaphore de la vie avec tous ces accidents et poésie du quotidien. Ses expériences cinématographiques, documentaires et publicitaires imprègnent son travail et découlent toujours sur une histoire en elle-même. Elle porte un regard à la fois sensible et troublant sur ces sujets et fait preuve d’une étonnante capacité à révéler la dimension intime de ses sujets. Ses portraits aux noirs profonds, posent des interrogations universelles sur l’identité. Sur la « normalité ». La sexualité. L’altérité. Sur les genres sexuels… Tout l’enjeu de son travail est de trouver l’émotion qui sonne juste. *Le collodion humide est un procédé photographique inventé en 1851, réalisé avec une chambre photographique. La technique utilise des plaques de verre ou de métal enduites de collodion et de sels d’argent comme support sensible. Le négatif doit être préparée, exposée puis développée en un court laps de temps pour éviter que la plaque ne sèche. La plaque sera alors vernie pour une meilleure conservation des sels d’argent. Dates7 Octobre 2021 10 h 00 min - 6 Mars 2022 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie L7777, rue Lepic - 75018 ParisOther Events Galerie L7777, rue Lepic - 75018 ParisHoraires d’ouverture : du lundi au vendredi de 10h à 18h et le week-end de 15h à 19h Galerie L77 Get Directions CalendrierGoogleCal PROCHAINEMENT Galerie L7777, rue Lepic - 75018 Paris jeu24mar(mar 24)10 h 00 minven15jul(jul 15)19 h 00 minLumières du NordRaphael Gianelli-MerianoGalerie L77, 77, rue Lepic - 75018 Paris Détail de l'événement« Partir à la découverte d’une autre culture, d’une autre géographie dans un pays balte, c’est ce qui a séduit le photographe et réalisateur Raphael Gianelli-Meriano. Il y a près de Détail de l'événement « Partir à la découverte d’une autre culture, d’une autre géographie dans un pays balte, c’est ce qui a séduit le photographe et réalisateur Raphael Gianelli-Meriano. Il y a près de vingt ans, il est invité à un festival en Estonie. Séduit par la beauté des espaces naturels et l’accueil des habitants, il y reste de longs mois. Plusieurs allers et retours lui ont permis de tisser des liens forts avec la population estonienne dont le célèbre poète Jaan Kaplinski, figure de la littérature contemporaine, sur lequel il réalisera un film « The Kaplinski System ». A chaque voyage, de nouvelles prises de vues photographiques d’amis, d’artistes et de paysages le nourrissent pour ses films et réciproquement. Là-bas et sans jamais renoncer à l’une ou l’autre de ses pratiques, il décline des portraits intimistes en couleur et noir et blanc. Le territoire estonien l’inspire par sa nature brute, ses lacs embrumés et ses levers de soleil aux mille variations. Enfants, adolescents et adultes s’habituent à sa présence et se laissent photographier dans leur quotidien. Au gré de ses voyages, comme en Islande, il s’arrête pour observer attentivement les espaces qui s’offrent à lui. A chaque fois, il pratique le même « modus operandi » : un détail le frappe qui l’entraîne vers une route, un chemin, une prairie. Alors l’image apparaît comme ces deux chevaux sauvages arrivés par surprise, ce linge gonflé par une rafale de vent ou encore ces cascades gelées abstraites. Curieux de nature, tous les sujets l’intéressent. Il revendique une liberté dans chaque technique utilisée. D’autres pays l’ont inspiré par la suite, tels l’Angleterre et la Russie où il était parti pour observer, filmer et photographier les paysages et l’intimité de ses proches. De nouvelles histoires pour de possibles scénarii avec toujours des images sidérantes de beauté. Commissariat : Béatrice Andrieux Dates24 Mars 2022 10 h 00 min - 15 Juillet 2022 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie L7777, rue Lepic - 75018 ParisOther Events Galerie L7777, rue Lepic - 75018 ParisHoraires d’ouverture : du lundi au vendredi de 10h à 18h et le week-end de 15h à 19h Galerie L77 Get Directions CalendrierGoogleCal https://galeriel77.com/ Marque-page0
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