Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 7 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 4 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 7 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsJusqu’au 29 mai prochain, la FondationCartier pour l’art contemporain vous propose de découvrir, pour la première fois en France, une grande rétrospective consacrée à l’œuvre de l’une des figures majeures de la photographie latino-américaine, Graciela Iturbide. “Heliotropo 37” vous propose un parcours qui s’étend des années 70 jusqu’à nos jours. On y retrouve ses images les plus iconiques, jusqu’à ses séries les plus récentes. Les visiteurs pourront également découvrir un travail couleur, spécialement réalisé pour cette exposition parisienne ! Autorretrato, Desierto de Sonora, México, 1979 © Graciela Iturbide Depuis le début des années 2000, la Fondation Cartier a fait de la photographie l’un des axes majeurs de sa programmation. Avec plus de 200 images, l’exposition « Heliotropo 37 », s’inscrit dans la continuité des précédentes expositions dédiées à de grands photographes d’Amérique latine. « La photographie est un rituel pour moi. Partir avec mon appareil, observer, saisir la partie la plus mythique de l’homme, puis pénétrer dans l’obscurité, développer, choisir le symbolique. » Mujer zapoteca, Tonal , Oaxaca, 1974 © Graciela Iturbide Benarés, India, 2000 © Graciela Iturbide Lauréate du prix W. Eugene Smith en 1987 puis du prix Hasselblad en 2008, la photographe mexicaine Graciela Iturbide présente ici plus de 50 ans de photographie, de ses oeuvres les plus anciennes jusqu’aux plus récentes, avec en plus une série exclusive en couleur réalisée spécialement pour l’exposition. C’est son studio au 37 calle Heliotropo dans le quartier de Coyoacán à Mexico, qui donne son titre à l’exposition. Il a été conçu en 2016 par le fils de la photographe, l’architecte Mauricio Rocha. Cette tour de briques offre à l’artiste un refuge loin des regards extérieurs pour se recueillir et travailler. C’est aussi son fils qui signe la scénographie de cette rétrospective. L’exposition présente un grand nombre de photographies des personnes qu’elle rencontre ou des objets qui la surprennent et l’enthousiasment lors de ses différentes pérégrinations au Mexique mais aussi partout dans le monde entre les années 1970 et les années 1990. Parmi les séries emblématiques de cette période figurent Los que viven en la arena [ceux qui habitent dans le sable] (1978) pour laquelle Graciela Iturbide a longtemps séjourné au sein de la communauté Seri, dans le désert de Sonora, au nord-ouest du pays ; Juchitán de las mujeres (1979-1989), étude consacrée aux femmes et à la culture zapotèques, dans la vallée d’Oaxaca, au sud-est du Mexique, ou encore la série White Fence Gang (1986-1989) réalisée auprès des cholos, des gangs d’origine mexicaine à Los Angeles et à Tijuana. Khajuraho, India, 1998 © Graciela Iturbide Saguaro, Desierto de Sonora, México, 1979 © Graciela Iturbide « En ce moment, c’est le travail sur les éléments qui m’attire. Plutôt qu’une dérive vers l’abstraction, on pourrait peut-être parler d’une plus grande concentration de symboles […] [Pour l’Inde] je me suis lancé le défi de ne montrer aucun visage, mais uniquement des symboles qui condensent des traditions culturelles ou simplement des situations humaines ». En sus des photographies qui ont fait la notoriété de Graciela Iturbide, cette exposition révèle des travaux récents et rarement présentés. Au fil du temps, ses prises de vues se vident de toute présence humaine et son attention se porte vers les matières et les textures, révélant le lien métaphysique qui unit l’artiste aux objets, à la nature et aux animaux. Naturata, réalisée entre 1996 et 2004 au jardin botanique d’Oaxaca, initie cette disparition progressive : plantes et cactus, retenus par des cordes, enveloppés dans des sacs en toile de jute, s’estompent sous les voiles et les filets. Piedras, Tecali, Puebla, México, 2021 © Graciela Iturbide À l’occasion de l’exposition, la Fondation Cartier publie un ouvrage offrant une véritable exploration de l’oeuvre et de l’univers personnel de Graciela Iturbide. Il réunit l’ensemble des photographies présentées, ainsi qu’un entretien avec la photographe mené par l’essayiste française Fabienne Bradu, une nouvelle originale de l’écrivain guatémaltèque Eduardo Halfon et un reportage photographique réalisé dans l’atelier de Graciela Iturbide par le photographe mexicain Pablo López Luz. INFORMATIONS PRATIQUES Fondation Cartier pour l'art contemporain261, boulevard Raspail 75014 Paris sam12fev(fev 12)11 h 00 mindim29mai(mai 29)20 h 00 minHeliotropo 37Graciela IturbideFondation Cartier pour l'art contemporain, 261, boulevard Raspail 75014 Paris Détail de l'événementDu 12 février au 29 mai 2022, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présente Heliotropo 37, la première grande exposition en France consacrée à l’ensemble de l’œuvre de la photographe Détail de l'événement Du 12 février au 29 mai 2022, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présente Heliotropo 37, la première grande exposition en France consacrée à l’ensemble de l’œuvre de la photographe mexicaine Graciela Iturbide, des années 1970 jusqu’à aujourd’hui. Pour cette véritable exposition-portrait, l’artiste nous a ouvert les portes de son studio au 37 calle Heliotropo à Mexico, l’un des chefs-d’œuvre de l’architecte Mauricio Rocha qui conçoit également la scénographie de l’exposition. Heliotropo 37 rassemble plus de 200 images, des œuvres les plus iconiques aux photographies les plus récentes, ainsi qu’une série en couleur réalisée spécialement pour l’exposition. Lauréate du prix W. Eugene Smith en 1987 puis du prix Hasselblad en 2008 – la plus haute distinction photographique – Graciela Iturbide est une figure majeure de la photographie latino-américaine. Depuis plus de 50 ans, elle crée des images qui oscillent entre approche documentaire et regard poétique : « J’ai cherché la surprise dans l’ordinaire, un ordinaire que j’aurais pu trouver n’importe où ailleurs dans le monde ». Si elle est aujourd’hui célèbre pour ses portraits d’Indiens Seris du désert de Sonora ou ceux des femmes de Juchitán ainsi que pour ses essais photographiques sur les communautés et traditions ancestrales du Mexique, Graciela Iturbide porte également depuis toujours une attention quasi spirituelle aux paysages et aux objets. L’exposition présente pour la première fois ces deux versants de l’œuvre de l’artiste et en offre ainsi une vision renouvelée. Graciela Iturbide s’initie à la photographie dans les années 1970 au côté de Manuel Àlvarez Bravo (1902-2002) qu’elle suit dans ses voyages, dans les villages et les fêtes populaires mexicaines où elle le voit chercher le bon endroit, attendre que quelque chose se produise puis photographier, presque invisible, sans déranger, ce qui l’intéresse. Il devient le mentor de la jeune photographe et partage avec elle sa sensibilité et son approche humaniste du monde. L’exposition présente un grand nombre de photographies des personnes qu’elle rencontre ou des objets qui la surprennent et l’enthousiasment lors de ses différentes pérégrinations au Mexique mais aussi en Allemagne, en Espagne, en Équateur, au Japon, aux États-Unis, en Inde, à Madagascar, en Argentine, au Pérou, au Panama – entre les années 1970 et les années 1990. Parmi les séries emblématiques de cette période figurent Los que viven en la arena [ceux qui habitent dans le sable] (1978) pour laquelle Graciela Iturbide a longtemps séjourné au sein de la communauté Seri, dans le désert de Sonora, au nord-ouest du pays ; Juchitán de las mujeres (1979-1989), étude consacrée aux femmes et à la culture zapotèques, dans la vallée d’Oaxaca, au sud-est du Mexique, ou encore la série White Fence Gang (1986-1989) réalisée auprès des cholos, des gangs d’origine mexicaine à Los Angeles et à Tijuana. Au réalisme magique auquel on l’a souvent associée, Graciela Iturbide préfère l’idée d’une « dose de poésie et d’imagination » qui pousse plus loin l’interprétation documentaire et trouve dans les voyages à travers le monde l’opportunité de connaître et de s’étonner : « la connaissance est double : lorsque vous voyagez, vous découvrez des choses à l’extérieur mais aussi à l’intérieur de vous-même, à travers votre solitude. » « En ce moment, c’est le travail sur les éléments qui m’attire. Plutôt qu’une dérive vers l’abstraction, on pourrait peut-être parler d’une plus grande concentration de symboles […] [Pour l’Inde] je me suis lancé le défi de ne montrer aucun visage, mais uniquement des symboles qui condensent des traditions culturelles ou simplement des situations humaines ». Outre les photographies qui ont fait la notoriété de l’artiste, l’exposition Heliotropo 37 révèle le travail photographique récent, rarement présenté jusqu’alors, de Graciela Iturbide. Au fil des années, ses prises de vues se vident de toute présence humaine Au réalisme magique auquel on l’a souvent associée, Graciela Iturbide préfère l’idée d’une « dose de poésie et d’imagination » qui pousse plus loin l’interprétation documentaire et trouve dans les voyages à travers le monde l’opportunité de connaître et de s’étonner : « la connaissance est double : lorsque vous voyagez, vous découvrez des choses à l’extérieur mais aussi à l’intérieur de vous-même, à travers votre solitude. » Dates12 Février 2022 11 h 00 min - 29 Mai 2022 20 h 00 min(GMT-11:00) LieuFondation Cartier pour l'art contemporain261, boulevard Raspail 75014 ParisOther Events Fondation Cartier pour l'art contemporain261, boulevard Raspail 75014 ParisLa Fondation Cartier est ouverte tous les jours de 11 h à 20 h, sauf le lundi. Nocturne le mardi jusqu’à 22 h. PLEIN TARIF : 10,50 € / 7 € (réduit) Fondation Cartier pour l'art contemporain Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
Photo Masterclass Oeildeep : « Lunaria », une série de Blandine Vives Cette semaine nous poursuivons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est achevée en décembre 2024 sous l’égide de Raphaële Bertho, Bruno ...
Interview Art Contemporain Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines La nouvelle exposition de la Halle Saint Pierre se penche sur le phénomène de l’art brut iranien sur la scène internationale à ...
Interview Art Contemporain Interview Muriel Enjalran, Frac Sud – Cité de l’art contemporain Rencontre avec Muriel Enjalran à l’occasion des expositions d’Eléonore False « Le Fil de chaîne » et du récit de collection « ...
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 7 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 4 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 7 jours ago