Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 11 avril 2025
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 8 avril 2025
Partager Partager Le mois de janvier est passé à toute vitesse, en pleine 5ème vague, à jongler entre les cas contacts, cas avérés de covid-19, l’actualité des ces dernières semaines a été mouvementée ! Lieux culturels fermés, événements prolongés, inaugurations décalées, nous avons dû mettre à jour régulièrement les annonces autour des expositions. Aujourd’hui, presque à la fin du mois de janvier, nous faisons le point sur les expositions à voir avant leur fermeture ! De Paris à La Rochelle, en passant par Nîmes, découvrez les événements à ne pas rater ! À Paris © Peter Lindbergh. « Désir d’ailes », 1989 Le centenaire du magazine VOGUE Paris célébré au Palais Galliera – Musée de la Mode de la ville de Paris. Jusqu’à dimanche, vous pourrez découvrir cette exposition d’envergure inédite qui met en avant, dans une scénographie chronologique, le talent des grands illustrateurs et particulièrement des photographes que Vogue Paris a promus : Hoyningen-Huene, Horst, Klein, Newton, Lindbergh, Testino, Inez & Vinoodh… y ont réalisé leurs plus belles pages. Une plongée dans un siècle de mode ! Palais Galliera10 Avenue Pierre 1er de Serbie, 75016 Paris sam02oct(oct 2)10 h 00 min2022dim30jan(jan 30)18 h 00 minVogue Paris 1920-2020Exposition collectivePalais Galliera, 10 Avenue Pierre 1er de Serbie, 75016 Paris Détail de l'événementLe Palais Galliera présente une exposition d’envergure inédite qui célèbre les 100 ans du magazine Vogue Paris. Fondé par Condé Nast en 1920, Vogue Paris est aujourd’hui le plus ancien des Détail de l'événement Le Palais Galliera présente une exposition d’envergure inédite qui célèbre les 100 ans du magazine Vogue Paris. Fondé par Condé Nast en 1920, Vogue Paris est aujourd’hui le plus ancien des magazines de mode français toujours publié, et le seul titre du groupe à porter le nom d’une ville et non celui d’un pays. Capitale de la mode, Paris y est figurée comme le cœur de la vie culturelle et artistique et la Parisienne y incarne la femme Vogue. Miroir de son époque, défenseur de la création, Vogue Paris est un acteur majeur de la mode, questionnant les notions de goût, de beauté et d’élégance. L’exposition témoigne de la capacité de création, d’adaptation et d’anticipation qui, pendant 100 ans, a caractérisé le magazine. Vogue Paris 1920-2020 retrace l’histoire du magazine à travers les rédactrices et rédacteurs en chef qui l’ont façonné par leurs choix éditoriaux et artistiques, de Michel de Brunhoff à Emmanuelle Alt, en passant par Edmonde Charles-Roux, Francine Crescent et Carine Roitfeld. Leur personnalité, la durée de leur collaboration, leur engagement, font la spécificité et la cohérence de Vogue Paris. L’exposition met en lumière le talent des grands illustrateurs et particulièrement des photographes que Vogue Paris a promus : Hoyningen-Huene, Horst, Bourdin, Klein, Newton, Lindbergh, Testino, Inez & Vinoodh… y ont réalisé leurs plus belles pages. Au sein du parcours chronologique, plusieurs focus rendent hommage aux complices fidèles du magazine. L’exposition évoque les collaborations exceptionnelles avec de grands couturiers, Yves Saint Laurent d’une part et Karl Lagerfeld d’autre part, que Vogue Paris a soutenus tout au long de leur carrière. La femme Vogue est ici incarnée par Catherine Deneuve et Kate Moss, qui ont posé pour le plus grand nombre de couvertures. Vogue Paris 1920-2020 rassemble près de 400 œuvres issues principalement des archives du magazine – photographies, illustra- tions, magazines, documents, films – ainsi qu’une quinzaine de modèles de haute couture et de prêt-à-porter. Photo : © Peter Lindbergh. « Désir d’ailes », 1989 Dates2 Octobre 2021 10 h 00 min - 30 Janvier 2022 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuPalais Galliera10 Avenue Pierre 1er de Serbie, 75016 ParisOther Events Palais Galliera10 Avenue Pierre 1er de Serbie, 75016 ParisOuvert tous les jours de 10h à 18h sauf le lundi Palais Galliera Get Directions CalendrierGoogleCal La Galerie Camera Obscura présente « Sarabande » jusqu’au samedi 29 janvier. Une exposition qui rassemble les œuvres de Jean-François Spricigo, à l’occasion de la sortie de sa nouvelle monographie, Oraison sauvage, aux éditions Le bec en l’air. La photographie de Spricigo fait la part belle aux sensations, et principalement celles que porte la nature. Poésie et magie sont au rendez-vous ! À venir, à partir du 5 février, une exposition collective sur les nuages, venue rassembler 15 artistes de la galerie ! Galerie Camera Obscura268 Boulevard Raspail 75014 Paris ven03déc(déc 3)12 h 00 min2022sam29jan(jan 29)19 h 00 minSARABANDEJean-François SpricigoGalerie Camera Obscura, 268 Boulevard Raspail 75014 Paris Détail de l'événementAprès une première exposition personnelle en 2017, c’est un grand plaisir de présenter à nouveau le travail, d’une ineffable poésie, de Jean-François Spricigo, et ceci à l’occasion de la sortie Détail de l'événement Après une première exposition personnelle en 2017, c’est un grand plaisir de présenter à nouveau le travail, d’une ineffable poésie, de Jean-François Spricigo, et ceci à l’occasion de la sortie de sa nouvelle monographie, Oraison sauvage, aux éditions Le bec en l’air. La photographie de Spricigo fait la part belle aux sensations, et principalement celles que porte la nature : Il n’a jamais été question de capturer ou de figer le monde, au contraire, c’est la trépidation, la palpitation d’un instant qui m’interpellent. La nature m’a appris à me réconcilier avec moi-même et les autres. Les animaux ont particulièrement participé à m’apaiser face à ce que je percevais comme des injustices, l’évidence de leur présence et leur ancrage spontané m’ont donné accès à une respiration plus sereine. Les animaux occupent en effet une place centrale dans ces photographies : intercesseurs entre nous, humains, et la nature qui nous abrite, ils nous offrent peut-être la possibilité de restaurer une unité perdue, de comprendre combien nous formons un tout qu’il est urgent de respecter. C’est à une vision de partage et de contact que nous invite Spricigo, avec ces images de mains qui se tendent vers le ciel, ces regards animaux où coule une âme (anima), et cet étonnant portrait de sa grand-mère centenaire, personnage à tête d’arbre, parfaite métaphore de notre condition d’êtres de nature, dépendants d’elle et retournant à elle. Poursuivant le même chemin au fil des années, la photographie de Spricigo s’affranchit de la notion de série ou de thème et les images s’enchainent, sans nécessité descriptive : ni titre ni lieu (une date et un numéro suffisent pour identifier chaque image). Ce flot trouve parfois un havre accueillant et se fige le temps d’une exposition ou d’un livre, avant de reprendre sa course libre. Son style, bien que parfaitement reconnaissable, surprend par la variété de ses moyens : noir et blanc ou couleur, formats divers aussi bien dans le cadrage (du carré au panoramique) que dans la taille des tirages. Les tirages numériques (d’après une prise de vue toujours analogique) laissent souvent voir sans correction les défauts et accidents du film argentique, mais le contraste, la couleur, sont par contre travaillés de façon à correspondre à une image mentale, sans soucis de réalisme. Selon moi, le réel est avant tout une fiction à laquelle je suis disposé à croire, dès lors ces photographies ont l’honnêteté des émotions, elles sont subjectives par souci de vérité. Les tirages noir et blanc sont réalisés sur un papier fabriqué de façon artisanale au Japon (découvert grâce à une chaine d’amitiés en France et au Japon), et la couleur sur un papier industriel destiné au jet d’encre. Dates3 Décembre 2021 12 h 00 min - 29 Janvier 2022 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie Camera Obscura268 Boulevard Raspail 75014 ParisOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal © Meyer / Tendance Floue Au Point Ephémère, l’exposition « Rave On » rassemble les travaux des trois photographes que sont Meyer, Cha Gonzales et Olivier Degorce, venus témoigner des origines et de l’héritage culturel porté par l’univers de la rave comme espace de liberté. Derrière le rythme effréné porté par ces images de la nuit se révèle ainsi l’importance d’une culture underground utopique et mystique. Point Éphémère200 quai de Valmy 75010 Paris mer19jan(jan 19)12 h 30 mindim30(jan 30)2 h 00 minRave OnExposition collectivePoint Éphémère, 200 quai de Valmy 75010 Paris Détail de l'événementRAVE ON est une exposition photographique qui témoigne des origines et de l’héritage culturel porté par l’univers de la rave comme espace de liberté. Détail de l'événement RAVE ON est une exposition photographique qui témoigne des origines et de l’héritage culturel porté par l’univers de la rave comme espace de liberté. Elle ambitionne de conjuguer différents regards sur un mouvement culturel majeur en rassemblant les générations qui s’y sont impliquées. L’exposition revient sur l’essor du mouvement dans les années 1990, le reliant aux influences et à l’héritage qu’il laisse dans la vie nocturne d’aujourd’hui. À l’encontre des discours alarmistes et des visions fantasmées, c’est un microcosme caché qui se dévoile comme une « fabrique à êtres libres » (Meyer), dans laquelle le droit à la fête est une revendication politique. Pour mettre en lumière cet univers, les photographies de 3 témoins de fêtes marquantes d’hier et d’aujourd’hui permettent de réinterroger notre vision de la fête. Derrière le rythme effréné porté par ces images de la nuit se révèle ainsi l’importance d’une culture underground utopique et mystique. Meyer | Cha Gonzales | Olivier Degorce Dates19 Janvier 2022 12 h 30 min - 30 Janvier 2022 2 h 00 min(GMT-11:00) LieuPoint Éphémère200 quai de Valmy 75010 ParisOther Events Point Éphémère200 quai de Valmy 75010 ParisOuvert tous les jours de 12h30 à 2h et le dimanche jusqu'à 22h Point Éphémère Get Directions CalendrierGoogleCal © Martha Wilson Depuis le 20 octobre dernier, le Centre Pompidou propose au public la première exposition monographique dans une institution française de Martha Wilson. Elle est l’une des premières artistes à faire usage de son corps pour questionner les représentations sociales du féminin. Son travail pionnier mené au début des années 1970 s’inscrit dans le champ des pratiques conceptuelles avec une ironie radicale. Si vous êtes au Centre Pompidou, profitez-en pour visiter l’exposition consacrée à Hildegard Weber ou encore « Gaston Paris, reporter » à la Galerie des Photographies ! Centre PompidouPlace Georges-Pompidou 75004 Paris mer20oct(oct 20)11 h 00 min2022lun31jan(jan 31)20 h 00 minMartha Wilson à Halifax 1972-1974Centre Pompidou, Place Georges-Pompidou 75004 Paris Détail de l'événementPersonnalité singulière dans l’histoire de l’art américain, Martha Wilson est l’une des premières artistes à faire usage de son corps pour questionner les représentations sociales du féminin. Son travail pionnier Détail de l'événement Personnalité singulière dans l’histoire de l’art américain, Martha Wilson est l’une des premières artistes à faire usage de son corps pour questionner les représentations sociales du féminin. Son travail pionnier mené au début des années 1970 s’inscrit dans le champ des pratiques conceptuelles avec une ironie radicale. Réunissant plus d’une quarantaine d’oeuvres, le Centre Pompidou lui consacre sa première exposition monographique dans une institution française. Née en 1947 à Philadelphie, Martha Wilson commence au début des années 1970 à se mettre en scène, seule face à la caméra, en utilisant la vidéo, la photographie et le texte. Elle est alors enseignante en littérature anglaise au Nova Scotia College of Art and Design situé dans la ville canadienne d’Halifax. Dans ce lieu très fréquenté par les artistes de la scène conceptuelle américaine – essentiellement masculine – , elle brouille les codes du genre en faisant de sa propre image le matériau premier de son oeuvre. L’artiste transforme et travestit son apparence, elle campe avec un humour corrosif les stéréotypes identitaires de l’Amérique néolibérale. D’emblée, son oeuvre s’affirme par un langage très personnel. Celui-ci repose tout d’abord sur la relation performative qu’elle instaure entre l’autoportrait photographique et son commentaire, inscrit dans le cadre de l’image. La performance, écrit-elle à propos du développement de cette forme d’art au 20e siècle, est « le lieu d’intersection entre l’image et le texte ». Martha Wilson réalise conjointement des vidé os d’actions corporelles, livrant sa propre personne à des processus de défiguration extrême. Sa critique ne vise pas seulement le miroir social du féminin, allant jusqu’à interroger les contre-modèles issus de la culture féministe. À l’heure de l’essor accéléré du marché international de l’art, elle pointe plus largement, avec une lucidité sans concession, la fabrication de l’identité et de la valeur de l’artiste, soulignée par la précarité de la condition d’artiste femme. Couvrant la période de son séjour à Halifax, de 1972 jusqu’à son installation à New York en 1974, l’exposition du Centre Pompidou donne à voir la mise en place de ces gestes radicaux. Depuis Breast Forms Permutated (1972), savoureux persiflage des grilles abstraites du minimalisme, jusqu’à A Portfolio of Models (1974), déambulation dans les clichés attribués à la psychologie féminine, l’artiste cisèle un langage laconique et percutant. Dans sa série intitulée Posturing, elle complexifie les jeux de rôle en explorant le désir d’altérité : Posturing : Drag (1972) la montre par exemple tenter d’incarner un homme posant à la manière d’une femme. Dans le sillage des analyses du sociologue d’Ervin Goffman (The Presentation of Self in Everyday Life, 1956), Martha Wilson explore ainsi de manière subtile le quotidien comme mascarade et le rôle du langage dans l’élaboration des représentations. À certains égards, son oeuvre préfigure les réflexions que Judith Butler consacrera la performativité du genre. Elle inaugure également des stratégies qui seront poursuivies par d’autres artistes contemporaines, telles Eleanor Antin, Martha Rosler et Cindy Sherman, interrogeant par le travestissement féminin et sa déconstruction verbale l’assignation sociale à « faire image ». Dès 1973, l’oeuvre de Martha Wilson intéresse la critique d’art Lucy Lippard qui, dans son exposition « C. 7,500 » (1973-1974), contextualise ses premières pièces dans le cadre de sa recherche pionnière sur les pratiques conceptuelles féministes. L’activité artistique de Martha Wilson s’est rapidement prolongée dans un engagement au service du collectif, tourné vers la culture underground et l’activisme artistique qui ont été le moteur des « batailles culturelles » dans le New York des années 1970 et 1980. En 1976, elle crée Franklin Furnace, lieu de programmes publics et archive dédiée aux livres d’artistes et autres ephemera produits par les mouvements artistiques alternatifs, laissés en marge des institutions. Deux ans plus tard, elle fonde le groupe de musique féminin DISBAND, dont les membres, est-il précisé, ne savent jouer d’aucun instrument : vocalité débridée, bruitisme et amateurisme punk y déploient une critique satirique du monde de l’art et de la vie politique. Elle est également célèbre pour ses performances de stand-up, où elle imite notamment les épouses des présidents américains, personnalités publiques principalement assignées à un rôle d’image, qualifiées par elle de « second-class citizens » (citoyens de seconde classe). La liberté et l’irrévérence de Martha Wilson ne cessent de déjouer le système des valeurs esthétiques, marchandes et politiques. La collection du Musée national d’art moderne / Centre Pompidou conserve neuf pièces de Martha Wilson, dont l’ensemble de ses vidéos des années 1972-1976, généreusement données par l’artiste. Dates20 Octobre 2021 11 h 00 min - 31 Janvier 2022 20 h 00 min(GMT-11:00) LieuCentre PompidouPlace Georges-Pompidou 75004 ParisOther Events Centre PompidouPlace Georges-Pompidou 75004 ParisOuvert tous les jours de 11h à 20h sauf le mardi. La Galerie des Photographies est en accès libre, gratuite ! Centre Pompidou Get Directions CalendrierGoogleCal Photographe anonyme Groupe d’ouvriers des établissements métallurgiques A. Durenne.Bar-Le-Duc (Meuse), vers 1900© Courtesy Galerie Lumière des roses Aux portes de Paris, à Montreuil, la Galerie Lumière des Roses présente jusqu’à samedi, une exposition inédite sur le monde ouvrier. « Visages du monde ouvrier » réunit une sélection de tirages issus d’un fonds exceptionnel de photographies réalisées il y a un siècle lors des sorties d’usines. On y découvre des images d’un monde disparu qui interrogent puissamment notre avenir… Galerie Lumière des roses12-14, rue Jean-Jacques Rousseau 93100 Montreuil mer13oct(oct 13)14 h 00 min2022sam29jan(jan 29)19 h 00 minVisages du Monde ouvrierPhotographies 1880-1940Galerie Lumière des roses, 12-14, rue Jean-Jacques Rousseau 93100 Montreuil Détail de l'événementLa galerie Lumière des roses vous invite à découvrir un fonds exceptionnel de photographies réalisées il y a un siècle lors des grandes expéditions polaires. Images d’un monde disparu qui Détail de l'événement La galerie Lumière des roses vous invite à découvrir un fonds exceptionnel de photographies réalisées il y a un siècle lors des grandes expéditions polaires. Images d’un monde disparu qui interrogent puissamment notre avenir. 1899 : les ouvriers des aciéries de Longwy en Meurthe-et-Moselle sont convoqués par leur patron pour participer à une séance de prise de vue devant leur atelier. Pour la majorité d’entre eux, c’est probablement la première fois qu’ils sont pris en photo. Obéissant aux consignes d’un photographe professionnel, ils se tiennent immobiles en rangs étagés, les yeux rivés sur l’objectif. Certains exhibent leurs outils de travail, d’autres ont leur enfant en bas âge dans les bras. Tous posent fièrement mais personne n’est dupe : cette photographie ne leur est pas destinée. Elle répond à une commande du patron dans le but de constituer un album qui vante le prestige de son usine. L’ouvrier n’est ici qu’un simple figurant au sein d’un groupe de travailleurs. Son nom ne figure nulle part, son image ne lui appartient pas. À l’aube du xxe siècle, le travail photographié est essentiellement le fait d’une mise en scène qui tend à montrer une image idéalisée des ouvriers définis uniquement par leur tâche et leurs outils. Or, par la qualité de présence des travailleurs, la dignité de leur maintien, l’intensité de leur regard, la photographie échappe à l’intention du commanditaire. Finalement, au-delà des détails qui nous renseignent sur la condition ouvrière, ce qui retient notre attention, nous fascine, ce sont les visages, ce lieu du corps où se loge la personnalité, cette partie la plus unique et irremplaçable de l’individu. Tout comme la photographie, le visage est une surface sensible sur laquelle viennent s’imprimer des traces durables. L’ouvrier porte sur la figure les marques du travail, mais en même temps son visage, par sa singularité et son mystère, se dérobe sans cesse à celui qui veut le réduire à un objet. La photographie des ouvriers de Longwy, acquise il y a plus de quinze ans, est à l’origine de notre collecte d’images sur le monde ouvrier. Au fil des années et en ordre dispersé, nous avons réuni près de 300 tirages originaux datant de 1880 à 1940. Ce corpus illustre l’idée du travail héritée de l’époque de la grande industrie quand les fumées des usines envahissaient le paysage urbain. À travers une multiplicité de visages, l’exposition s’attache à montrer comment ouvrières et ouvriers vont progressivement s’affranchir de la représentation patronale et inventer par le biais de la photographie un espace d’expression de leur propre culture. Marion & Philippe Jacquier À partir d’un fonds d’environ 300 tirages originaux datant de 1880 à 1940, l’exposition Visages du monde ouvrier montre comment l’ouvrier va progressivement s’affranchir de la représentation photographique dictée par les patrons pour s’approprier sa propre image en travailleur. À la fin du xixe siècle, la représentation photographique des ouvriers est instrumentalisée au profit du monde industriel triomphant. Les patrons, qui ont vite compris l’utilité de la photographie comme outil de promotion, demandent à leur personnel de prendre la pose dans des mises en scène élaborées qui donnent une image idéalisée du travail. L’ouvrier n’est qu’un simple figurant et à aucun moment il n’est envisagé comme le destinataire de ces photographies, par ailleurs trop coûteuses pour qu’il puisse les acquérir. Pour accéder à sa propre représentation, il lui faudra attendre l’émergence d’un nouveau type de photographie dans les années 1910, la carte-photo, petit tirage argentique bon marché qui lui permet d’acheter la photo de groupe où il apparait entouré de ses camarades, le plus souvent à la sortie de l’atelier ou de l’usine. Cette image, pré-imprimée au dos comme une carte postale, pourra même voyager. Lorsqu’il l’envoie à la famille ou aux amis, il peut signifier d’une croix tracée sur la photographie : « c’est moi ». Avec la démocratisation de la technique photographique, l’ouvrier devient peu à peu acteur de son image en travailleur, inventant un espace d’expression de sa propre culture. Ce désir d’images nouveau donne lieu à une iconographie inédite, où s’expriment la spontanéité, la camaraderie et la fierté des collectifs de travail. Il ne s’agit plus de représentation sociale mais d’une image de soi pour soi qui induit un rapport plus intime à l’image. Il arrive aussi que l’ouvrier devienne lui-même photographe amateur, prenant conscience, à l’occasion de grèves notamment, que l‘image peut aussi être une arme de revendication. Plus tard, ces clichés, souvent légendés « souvenirs de grève », iront rejoindre les photos de communions ou de mariage dans l’album familial. L’exposition est le fruit d’une collecte débutée il y a plus de 15 ans. Fidèle à la passion de la galerie Lumière des roses pour la photographie amateur et anonyme, elle est essentiellement composée de photographies anonymes. Lumière des roses Philippe & Marion Jacquier Zoé Barthélémy Commissaire invitée : Céline Assegond – auteure d’une thèse à l’École du Louvre en histoire de la photographie intitulée : « La photographie du travail : chantiers, usines et mines (1850-1915). Analyse des modalités de représentations », Photo : Photographe anonyme Groupe d’ouvriers des établissements métallurgiques A. Durenne. Bar-Le-Duc (Meuse), vers 1900 Tirage argentique. 12 x 16 cm © Courtesy galerie Lumière des roses Dates13 Octobre 2021 14 h 00 min - 29 Janvier 2022 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie Lumière des roses12-14, rue Jean-Jacques Rousseau 93100 MontreuilOther Events Galerie Lumière des roses12-14, rue Jean-Jacques Rousseau 93100 MontreuilOuvert du mercredi au samedi de 14h à 19h Galerie Lumière des roses Get Directions CalendrierGoogleCal En Région DESMEMORIA, Coupeur de cannes à sucre masquant son visage par peur d’être reconnu© Pierre Élie De Pibrac À la Rochelle, le Musée du Nouveau Monde expose « Desmemoria » un témoignage photographique, anthropologique et social sur la communauté des azucareros de Cuba. C’est le photographe Pierre-Elie de Pibrac qui rend hommage aux travailleurs de l’industrie du sucre et révolutionnaires de la première heure. Musée du Nouveau Monde de La Rochelle10 Rue Fleuriau, 17000 La Rochelle ven01oct9 h 30 min2022lun31jan(jan 31)18 h 00 minDesmemoriaPierre-Elie de PibracMusée du Nouveau Monde de La Rochelle, 10 Rue Fleuriau, 17000 La Rochelle Détail de l'événementPierre-Elie de Pibrac est un jeune photographe qui sait allier l’art du portrait à celui du reportage. D’abord, ce sont ses visages qui frappent : regarder le photographe droit dans Détail de l'événement Pierre-Elie de Pibrac est un jeune photographe qui sait allier l’art du portrait à celui du reportage. D’abord, ce sont ses visages qui frappent : regarder le photographe droit dans les yeux nous dérange en tant que spectateur. Associés à une présentation grand format, ces visages nous interrogent avec intensité, nous interpellent jusqu’au tréfonds de nos âmes. C’est ensuite la dimension émotionnelle qui prend le pas sur l’esthétique et vous embarque littéralement dans une complicité avec l’artiste. Son travail de reportage sur Cuba en noir et blanc est à l’inverse de ses portraits en couleur, la situation décrite laisse vite place à l’imaginaire et à la mélancolie. Les lumières tropicales et la banalité des sujets ont un charme envoûtant auquel je n’ai pas su résister. Pierre-Elie est un photographe plein de charme et d’élégance, qui éveille nos esprits de manière salutaire et délicate sur l’étrange destin d’un pays, Cuba, qui ne cesse de fasciner toute une génération éprise de liberté. Jean-François Camp Dates1 Octobre 2021 9 h 30 min - 31 Janvier 2022 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuMusée du Nouveau Monde de La Rochelle10 Rue Fleuriau, 17000 La RochelleOther Events Musée du Nouveau Monde de La Rochelle10 Rue Fleuriau, 17000 La RochellePériode scolaire Zone A : 10h à 12h30 et 13h30 à 17h30 Samedi : 13h30 à 17h30 | Dimanche et jours fériés : 10h à 12h30 et 13h30 à 17h30 · Vacances scolaires Zone A et du 15 juin au 15 septembre : de 10h à 18h Samedi : 14h à 18h | Dimanche et jours fériés : 10h à 18h · Fermeture hebdomadaire le mardi · Fermeture 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre. Musée du Nouveau Monde de La Rochelle Get Directions CalendrierGoogleCal Consumed © Natasha Caruana La semaine passée, nous avons accueilli Yasmine Chemali, directrice du Centre de la Photographie de Mougins, comme invitée de la semaine. Elle nous présentait son exposition « L’Amour Toujours » qui réunit les travaux de Natasha Caruana et Jenny Rova. Des séries qui s’appuient sur leur récit personnel, issu d’expériences familières. Les photographes ne sont pas exempts de l’expérience sentimentale ! À voir jusqu’à dimanche! Dès le 25 février, la programmation fait place à deux artistes internationaux : l’artiste chinois Li Lang et la photographe originaire du Japon, Yuki Onodera. Centre de la photographie de Mougins43 rue de l’Église 06250 Mougins ven29oct(oct 29)10 h 00 min2022dim30jan(jan 30)19 h 00 minL’amour toujoursJenny Rova & Natasha CaruanaCentre de la photographie de Mougins, 43 rue de l’Église 06250 Mougins Détail de l'événementLe Centre de la photographie de Mougins est une institution dédiée à l’image fixe et en mouvement ouverte à toutes les formes de modernité photographique. Sa mission : soutenir la Détail de l'événement Le Centre de la photographie de Mougins est une institution dédiée à l’image fixe et en mouvement ouverte à toutes les formes de modernité photographique. Sa mission : soutenir la création et les artistes à travers la production, l’exposition, l’édition et l’accueil en résidence. Pour la deuxième exposition présentée, L’amour toujours, la photographie féminine est une nouvelle fois mise à l’honneur en invitant Natasha Caruana et Jenny Rova. Toutes deux nous présentent un travail s’appuyant sur leur récit personnel, issu d’expériences familières. Les photographes ne sont pas exempts de l’expérience sentimentale ! Qu’ils soient femmes ou hommes, tous partagent l’épreuve des relations amoureuses avec un partenaire, subissant, comme tout un chacun, le mystère du désir. Mais comment en parlent-ils aujourd’hui ? Et sont-ils à même de trouver une forme originale liée au support photographique pour décrire l’indescriptible ? Historiquement, si l’on exclut les portraits de l’être aimé, de l’autre désiré, de l’égérie-muse, les narrations de la vie de couple et la complexité des aventures de l’intime sont récentes. Et bien souvent, elles sont le fait de femmes photographes désirant inscrire leurs travaux dans le mouvement général des idées qui domine depuis les années soixante-dix. Jenny Rova et Natasha Caruana, clairvoyantes, n’ont aucune difficulté particulière à vouloir rendre compte de la question du commerce amoureux. Elles tentent une approche iconographique nouvelle à cet invariant humain, le fondement de toutes choses. Leurs oeuvres sont essentiellement une pensée en acte sur les sens, le corps sexué et les rapports entretenus par les deux sexes. Pour Jenny, le principal personnage des séries photographiques, la passion amoureuse domine et pour cela il faut accepter les conséquences d’une flamme ardente. Quant à Natasha, elle définit sa position par l’interrogation du regard masculin. Elle s’amuse, mais pas tant, de ce qui anime le désir du mâle. Nous voilà entraînés dans des univers où la fiction se confond avec l’autobiographie. Dates29 Octobre 2021 10 h 00 min - 30 Janvier 2022 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuCentre de la photographie de Mougins43 rue de l’Église 06250 MouginsOther Events Centre de la photographie de Mougins43 rue de l’Église 06250 MouginsOctobre 10h → 19h Fermé les mardis Novembre → Janvier 13 h → 18h Fermé les lundis et mardis, 25 décembre et 1er janvier Centre de la photographie de Mougins Get Directions CalendrierGoogleCal © Amadou Keita À Nîmes, au centre d’art photographique NEGPOS, c’est la création photographique contemporaine malienne qui est mise à l’honneur. Rencontrée lors du festival de Bamako, la photographe Fatoumata Diabaté est invitée à Nîmes pour organiser une exposition collective inédite sous le titre RESIST(E). Initialement prévue l’hiver 2020, l’exposition est finalement présentée un an plus tard à cause de la crise sanitaire, et est visible jusqu’au 31 janvier ! NEGPOS1, cours Némausus 30000 Nîmes lun29nov(nov 29)10 h 00 min2022lun31jan(jan 31)18 h 00 minRESIST(E) IIIPhotographie contemporaine du MaliNEGPOS, 1, cours Némausus 30000 Nîmes Détail de l'événementEn décembre 2019, Patrice Loubon fondateur et co-directeur de NegPos Centre d’art photographique (Nîmes) se rend à Bamako pour les 12e Rencontres de la photographie, à l’invitation de la photographe Détail de l'événement En décembre 2019, Patrice Loubon fondateur et co-directeur de NegPos Centre d’art photographique (Nîmes) se rend à Bamako pour les 12e Rencontres de la photographie, à l’invitation de la photographe malienne Fatoumata Diabaté. NegPos y expose quelques artistes de sa galerie aux côtés de ceux que Fatoumata Diabaté a choisi de montrer dans son exposition Parcours. Impressionnés par le dynamisme et la créativité des jeunes photographes maliens, NegPos décident alors de s’associer à Fatoumata Diabaté pour proposer un événement sur cette jeune photographie à Nîmes et à Paris durant l’hiver 2020. En France, la photographie malienne est connue essentiellement à travers deux figures majeures, documentant principalement les années 50-60 : Seydou Keita, photographe de studio (exposé au Grand Palais en 2016) et Malick Sidibé, photographe de studio et photo-reporter (exposé à la Fondation Cartier en 2017). Ces deux artistes ont trouvé une relève dans cette jeune génération, héritière de cette photographie de studio mais qui a su s’ouvrir à d’autres genres, le reportage bien sûr et surtout la mise en scène. Les photographes n’hésitent pas à jouer avec leur image pour se raconter et raconter, de leur point de vue, le monde contemporain. Les thématiques abordées sont vastes et résonnent avec l’actualité. Il est ainsi question d’identité, de traditions, de vie quotidienne ou encore de religion. Dans cette exposition-événement, une place importante est donnée aux femmes photographes (elles sont 9 représentées), reflétant ainsi leur engagement croissant dans ce champ artistique au Mali et ailleurs. Reporté à 2021-2022 pour cause de crise sanitaire, l’événement intitulé RESIST(E) III MALI – Photographie contemporaine du Mali, première manifestation d’envergure consacrée en France à la création photographique contemporaine malienne, se tiendra donc entre mai 2021 et janvier 2022 à Arles (Galerie Aux Docks D’Arles), à partir de juin dans le 12e arrondissement à Paris (Le 100 ecs, Leroy Merlin, la galerie Umcebo…), à Bourgueil durant l’été 2021 (château abbatial de l’abbaye de Bourgueil) et à Nîmes entre novembre 2021 et janvier 2022 (Galerie NegPos-FotoLoft, MakerSpace NegPos, IFME, FDE Espé, Cinéma Le Sémaphore, CAUE du Gard, Université de Nîmes). LES ARTISTES ► Abdou Diallo ► Aboubacar Traoré ► Amadou Keita ► Amsatou Diallo ► Arnaud Rolland ► Bintou Camara ► Fatoma Coulibaly ► John Kalapo ► Kani Sissoko ► Moise Togo ► Seydou Camara ► Les femmes fortes Photo © Amadou Keita Dates29 Novembre 2021 10 h 00 min - 31 Janvier 2022 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuNEGPOS1, cours Némausus 30000 NîmesOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal © Géraldine Lay. Un mince vernis de réalité La Galerie Le Réverbère célèbre ses 40 ans ! À cette occasion, elle a convié les ancien·nes et actuel·les assistant·es de la galerie à prendre les rênes de la curation. Une carte blanche qui permet de redécouvrir les artistes de la galerie à travers un regard nouveau et inédit. La galerie présente conjointement un hommage au photographe Jean-Claude Palisse, récemment disparu… Galerie Le Réverbère38 rue Burdeau 69001 Lyon sam16oct(oct 16)14 h 00 min2022sam29jan(jan 29)19 h 00 minLa galerie a 40 ansLa parole aux assistant.e.sGalerie Le Réverbère, 38 rue Burdeau 69001 Lyon Détail de l'événementUne fois n’est pas coutume : fêter les 40 ans de la galerie en donnant la parole aux ancien(ne)s et actuel(le)s assistant(e)s qui nous accompagnent et entretiennent la flamme grâce Détail de l'événement Une fois n’est pas coutume : fêter les 40 ans de la galerie en donnant la parole aux ancien(ne)s et actuel(le)s assistant(e)s qui nous accompagnent et entretiennent la flamme grâce à leur belle énergie. En 1981 en duo, nous fondons la galerie Le Réverbère. Seuls, pendant 20 ans, animés par notre passion, nous inventons l’histoire de ce lieu et dessinons peu à peu une cartographie visuelle aux multiples résonances. Malgré la diversité de nos choix artistiques, une ligne esthétique autant volontaire et affirmée, que sensible et intuitive se construit grâce aux talents et à la confiance des photographes engagés dans cette aventure commune. En 2001, avec l’arrivée des foires (Paris Photo, Fiac section photo…), le développement des expositions hors les murs, le besoin d’être accompagnés, mais aussi d’être questionnés, voire d’être bousculés par le regard ou les nouvelles pratiques de jeunes professionnels, nous incitent à embaucher notre première assistante. Ces 20 dernières années nous avons partagé nos bonheurs, nos inquiétudes, nos succès et échecs et notre amour pour la photographie avec neuf assistant.e.s. Pour fêter les 40 ans de la galerie, leur donner la parole, est devenu une évidence. Une façon de mettre à l’honneur cette relation si particulière faite d’énergie et de temps passé, de travail parfois « hors cadre » pour apprendre à construire ensemble, entre connivence et esprit critique, en créant un cercle vertueux propice à la défense des oeuvres artistiques. Une chaîne de transmission éprouvée dans le temps et qui constitue désormais l’identité de la galerie. C’est ainsi qu’est né le désir d’affirmer la dynamique et la créativité de ces compagnonnages en proposant à ceux et celles qui le souhaitaient, de composer l’exposition anniversaire. (Voir la liste des six assistant.e.s /commissaires). Chacune ou chacun a un espace réservé et une carte blanche pour raconter « son » histoire avec les photographies découvertes à la galerie. La seule restriction étant de remettre en discussion collectivement le choix d’une oeuvre si elle figurait dans plusieurs propositions. L’acte déclaré : mettre en valeur le lien qui a présidé à nos relations de travail, socle relationnel, affectif et intellectuel qui nourrit l’enthousiasme indispensable à l’engagement dans le temps au service des artistes. Le défi : redécouvrir la richesse des collections de la galerie grâce à ces regards à la fois intérieurs et extérieurs, participant de l’intime, du professionnel ou du simple coup de coeur. Tous les photographes ont accepté de jouer le jeu de se laisser surprendre par la sélection des images et d’un accrochage inédit pour lequel ils seront simples spectateurs. Un déplacement de regard, de position, une traversée dans le temps, qui, nous l’espérons, révéleront une partie de ces conversations divergentes et communes qui animent depuis toujours tous les acteurs de la galerie : artistes, collectionneurs, équipe, public. Merci à tous pour leur engagement sans faille. Dates16 Octobre 2021 14 h 00 min - 29 Janvier 2022 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie Le Réverbère38 rue Burdeau 69001 LyonOther Events Galerie Le Réverbère38 rue Burdeau 69001 LyonUne galerie en province. 300m2 sur les pentes de la Croix-Rousse, à Lyon. C'est le Réverbère, qu'anime un double regard aigu, exigeant et sans complaisance : celui de Catherine Dérioz et Jacques Damez, ses créateurs, dont, au fil des années, les qualités se sont faites vertus. Du mercredi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous en dehors de ces horaires Galerie Le Réverbère Get Directions CalendrierGoogleCal © Mads Nissen Enfin, pour les amateur·ices de photojournalisme, la Cité Miroir (Liège) vous propose de découvrir l’édition 2021 du plus grand prix dédié au genre : le World Press Photo ! L’exposition devait clore ses portes fin décembre, mais elle a finalement été prolongée jusqu’au 30 janvier ! C’est une plongée dans une année d’actualité à travers 150 tirages qui dévoilent un instantané du monde tel qu’il est ! La Cité Miroir22, place Xavier Neujean 4000 Liège sam30oct9 h 00 min2022dim30jan18 h 00 minWORLD PRESS PHOTO 2021La Cité Miroir, 22, place Xavier Neujean 4000 Liège Détail de l'événementDu 30 octobre 2021 au 30 décembre 2021, à l’invitation des Territoires de la Mémoire asbl, La Cité Miroir à Liège accueille les lauréats 2020 du prix World Press Photo. Détail de l'événement Du 30 octobre 2021 au 30 décembre 2021, à l’invitation des Territoires de la Mémoire asbl, La Cité Miroir à Liège accueille les lauréats 2020 du prix World Press Photo. Ce concours annuel de photojournalisme récompense des photographes professionnels pour leurs meilleurs clichés et leur contribution au photojournalisme. Impressionnantes, interpellantes, les 150 photos dévoilent un instantané du monde tel qu’il est. Les clichés présentés pour cette nouvelle édition plongent au cœur d’actualités fortes de 2020 telles que la pandémie de covid-19, le conflit israélo-palestinien ou les manifestations Black Lives Matter. Mais elle nous montre aussi nombre de réalités contemporaines sur les modes de vie dans le monde, notre environnement ou encore nos sociétés. Ces images nous racontent des histoires poignantes où la vie est tantôt tragique, tantôt terrifiante mais aussi pleine d’espoir, de complicité et d’humanité. Pour cette édition 2021, le jury a récompensé le cliché du photographe danois Mads Nissen, The first embrace, comme la photo de l’année du prix World Press Photo. Il montre Rosa Luzia Lunardi, 85 ans, enlacée par une infirmière, Adriana Silva da Costa Souza, à la maison de repos Viva Bem à São Paulo au Brésil le 5 août 2020. Celle-ci n’avait plus eu aucun contact depuis plus de 5 mois. Le concours fait également la part belle à d’autres categories comme les reportages photo. Cette année, le reportage primé est celui d’Habibi d’Antonio Faccilongo. Il relate des histoires d’amour au cœur du conflit israélo-palestinien, l’un des plus longs et des plus complexes que nous connaissons aujourd’hui. L’histoire montre l’impact du conflit sur les familles palestiniennes, et les difficultés qu’elles rencontrent pour préserver leurs droits reproductifs et leur dignité humaine. Elle met également en avant le travail journalistique au travers de son prix consacré au récit digital interactif. Ce dernier a récompensé cette année Reconstructing Seven Days of Protests in Minneapolis After George Floyd’s Death par Holly Bailey du Washington Post et Matt Daniels ainsi qu’Amelia Wattenberger de The Pudding. Il recompose les protestations qui ont suivi le meurtre de George Floyd à Minneapolis. Le récit reprend du contenu généré par les utilisateurs et combine une cartographie issue de 147 vidéos diffusées en direct. Une prouesse en matière de compilation et de restitution de données. Par le biais de cette exposition d’envergure, les Territoires de la Mémoire souhaitent ouvrir des fenêtres critiques sur les réalités contemporaines. L’association œuvre à questionner les conflits, les injustices, les atteintes aux droits fondamentaux et, particulièrement, celles qui mettent en péril les valeurs de dignité, de liberté et d’égalité. Elle veut également mettre en lumière les humanités et les solidarités de notre monde. Autant de raisons qui permettent d’éveiller à d’autres réalités ou de faire bouger les lignes de notre société. L’association défend ainsi la nécessité du photojournalisme et de la liberté de la presse comme outils de citoyenneté active, de contrôle démocratique et d’indignation résistante. Dates30 Octobre 2021 9 h 00 min - 30 Janvier 2022 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Cité Miroir22, place Xavier Neujean 4000 LiègeOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Nous vous rappelons que nous mettons à jour quotidiennement notre agenda des événements, afin que vous puissiez suivre l’actualité photographique de vos régions, en cours ou à venir ! https://www.9lives-magazine.com/agenda/ Photo de couverture : Photographe anonyme Sortie d’usine, vers 1910. Tirage argentique. Carte-photo. 9 x 14 cm © Courtesy Galerie Lumière des roses Marque-page0
Photo Masterclass Oeildeep : « Lunaria », une série de Blandine Vives Cette semaine nous poursuivons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est achevée en décembre 2024 sous l’égide de Raphaële Bertho, Bruno ...
Interview Art Contemporain Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines La nouvelle exposition de la Halle Saint Pierre se penche sur le phénomène de l’art brut iranien sur la scène internationale à ...
Interview Art Contemporain Interview Muriel Enjalran, Frac Sud – Cité de l’art contemporain Rencontre avec Muriel Enjalran à l’occasion des expositions d’Eléonore False « Le Fil de chaîne » et du récit de collection « ...
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 11 avril 2025
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 8 avril 2025