Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 7 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 4 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 7 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPour sa première carte banche, notre invité de la semaine, le photographe français Jean-Louis Courtinat, a choisi de partager avec nous son premier coup de cœur photographique. C’est à l’âge de 25 ans, que le jeune photographe découvre, dans une librairie aixoise, le travail du photographe américain W. Eugene Smith alors tout récemment disparu. Il feuillette un reportage, réalisé au début des années 50, sur Maude Callen, une sage-femme noire de Caroline du Sud. C’est un choc, une révélation… Jean-Louis nous raconte… J’ai toujours ressenti le besoin, en tant qu’individu et citoyen, d’être du côté des plus faibles. Mais c’est à Eugene Smith que je dois d’avoir compris que la photographie pouvait servir une cause. « Mon livre de chevet… » C’était en 1979. A cette époque, j’habitais Aix-en-Provence où je tentais de vivre de ma photographie en travaillant pour la presse locale. Je fréquentais assidûment le rayon photo d’une grande librairie située sur le fameux cours Mirabeau, haut lieu de la vie aixoise. Un jour, je découvris le livre d’un photographe que je ne connaissais pas. Il s’appelait Eugene Smith. Je l’ouvris sur un reportage consacré à Maude Callen, une sage-femme noire qui soignait les habitants d’un petit village de Caroline du Sud. Le photographe, qui l’avait accompagné pendant plusieurs mois, montrait son action auprès d’une population totalement démunie et oubliée de tous. Ses photos me bouleversèrent. Smith semblait « habité » par Maude Callen. Nous étions loin du simple reportage en images : il s’agissait d’un engagement humain total. Quelle empathie ! Quelle compassion ! Portrait d’Eugene Smith, 1975 © Patrice Bouvier L’impact extraordinaire de ses photos auprès des lecteurs de Life qui les avait publiées avait permis de lever suffisamment de fonds pour que Maude Callen puisse créer l’hôpital dont elle rêvait. Smith avait gagné ! Ce fut pour moi une véritable révélation. D’un seul coup, je venais de trouver ma voie. C’est cela que je voulais faire. M’engager auprès des autres. Défendre leur cause. Dénoncer certes, mais aussi louer, célébrer. Plus tard, mes petits Minamata furent Villejuif, Nanterre, Bucarest… Mes Maude Callen, les soignants, les bénévoles et tous ces acteurs anonymes dont le dévouement force l’admiration, et maintien vivante l’exigence d’une condition humaine bienveillante à tous. J.L.C A LIRE Covid-19 et les photographes : Entretien avec Jean-Louis Courtinat Des êtres sans importance Un travail au long cours de Jean-Louis Courtinat Les 100 premier·es lauréat·es de la grande commande photographique Marque-page0
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Pourquoi fait-on des photographies ? Pour sa quatrième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter Pierre Ciot, revient sur trois événements qu’il a couverts, ...
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Chronique de 50 ans de photographies Pour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter, Pierre Ciot revient sur ses 50 ans de carrière. ...
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Pourquoi les photographes ne sont pas à la SAIF ? Pour sa deuxième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter, Pierre Ciot nous parle de la SAIF, organisme de ...
L'Invité·e Coups de Cœur de Pierre Ciot : le Printemps Photographique de Pomerol et Mélanie-Jane Frey
L'Invité·e Carte blanche à Lise Bruyneel : Détourner la Photographie, Chasser les images. L’iconographie, ou l’écriture en Images
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 7 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 4 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 7 jours ago