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Partager Partager Il y a des livres qu’on attend. Longtemps. Là où d’autres se satisfont et se précipitent une fois trente photographies rassemblées, il est des photographes qui prennent le temps. Celui de sélectionner avec exigence, de savoir le pourquoi ce livre, de faire la rencontre avec l’éditeur qui saura saisir l’intention, l’écriture, l’homme, avec qui la connivence donnera lieu à un projet qui fasse sens. L’exigence n’est pas si fréquente. Si je dois qualifier Stéphane Charpentier, c’est le premier mot qui me vient à l’esprit. Une forme d’intransigeance, aussi. Pas l’intransigeance de l’intolérance. Celle de celui qui ne transige jamais, ne fait pas de compromis pour rentrer dans une mouvance, pour « en être », pour se couler dans le moule de la gloire facile, des attentes du public, du marché de l’art. Ce chemin-là n’est pas le plus aisé. Mais Stéphane Charpentier n’est pas un photographe qui se satisfait de la facilité. Alors ce livre, je l’ai attendu longtemps, depuis le premier jour où j’ai découvert son travail. Et l’attente est (enfin) comblée, au-delà de la promesse. Il faut d’abord dire que la photographie de Stéphane Charpentier est sombre, à vif, dépouillée de tout artifice de séduction. Plongé dans un état d’urgence existentielle et de résistance permanent, il la pratique comme une nécessité, avec sincérité et engagement. Il nous met face aux dualités des rapports humains et sociaux comme à nos dualités propres. Son travail est à la fois perceptif et émotif. Il exhume et révèle les dérives et les mécanismes de nos sociétés contemporaines : à travers ses images, la nuit semble envahir un monde qui se consume et s’épuise à force de frénésie et de violence. Dans cet ouvrage, qui rassemble des photographies réalisées en Grèce entre 2012 et 2020, une dimension nouvelle et bouleversante de son œuvre s’affirme à mesure que l’on avance dans la lecture. N’oublions pas que Stéphane Charpentier réalise également des vidéos et des films photographiques, qu’il montre au public lors de projections accompagnées de créations sonores ou musicales. Dans le rythme de la séquence, dense et frémissante, qu’il a construite avec Céline Pévrier, on retrouve cette capacité à associer les images pour en faire émerger différents niveaux de lecture, créer des tensions, des pauses, générer des fictions et des bouleversement émotionnels. Il y a donc, à mesure que l’on tourne les pages et que les images nous absorbent, quelque chose de l’ordre de la renaissance, d’une aurore qui s’annonce après l’âpreté des crépuscules, d’un bonheur qui se dessine, d’une nature qui survient (un lever de soleil, le rire d’un enfant, la lumière qui joue à la surface de l’eau, la mer allée avec le soleil, un jaillissement de vie en somme). Après l’éclipse, le monde surgit, renouvelé. J’avais écrit, il y a longtemps, au sujet de son travail : « Stéphane Charpentier accomplit une œuvre au noir qui fait jaillir et exalte d’incandescentes clartés ». C’était sans savoir qu’il laisserait, corps et âme, avec une forme de jubilation et sans pour autant céder à la candeur, ces clartés illuminer son œuvre. – Caroline Bénichou INFOS PRATIQUES The Eclipse Stéphane Charpentier Editions Sun/Sun 28,6 x 19,6 cm – 160 pages impression bichromie / 88 images dos carré cousu collé – texte Français/Anglais prix de vente : 38 euros ISBN : 9791095233138 Déjà en vente sur le site de l’éditeur : https://sunsun.fr/editions/the-eclipse/ Stéphane Charpentier mène un travail photographique existentiel et poétique en noir est blanc argentique. Il tisse une œuvre au long court, diffusée depuis près d’une vingtaine d’années en France et dans le monde. Il est représenté par la Galerie Françoise Besson à Lyon. Il réalise également des films expérimentaux et est le commissaire des projets collectifs Temps Zero (image et son). https://stephane-charpentier.com/ Marque-page0
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