Carte blanche à Lise Bruyneel : Litterature et photographie – La photographie comme objet de fiction 23 heures ago
Anna Katharina Scheidegger, lauréate de la 5ème édition du programme de Résidence Picto Lab / Expérimenter l’image 23 heures ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 7 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 2 jours ago
Salon du dessin 2025, Galerie Larock-Granoff : Interview Gabrielle Larock « Donner la parole aux femmes fait partie de ma ligne directrice » 5 jours ago
Interview Stéphanie Pécourt, Centre Wallonie Bruxelles : « Un manifeste dissident pour un cosmopolitisme renouvelé. » 25 mars 2025
Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsDeuxième volet de nos coups de cœur arlésiens avec pour commencer Disédération de SMITH. « La désidération, c’est se sentir orphelin des étoiles, le cosmos qui nous dépasse nous a été arraché ». Une traversée méditative et planante à valeur mythologique. Ce récit des origines bouleversant a été repris pour l’affiche du festival : un corps trans qui regarde les étoiles depuis un désert. Vidéo, photographie thermique sur plexiglas, photographie sur aluminium ponctuent ce bal de fantômes dessinant des halos lumineux par intermittence. Aura fugace. Instant fragile. Désidération © Smith Effet Luma ou pas, la physionomie d’Arles change à grande vitesse et nombreux sont les parisiens qui viennent s’y installer avec des concepts d’hôtellerie ou des restauration, Maja Hoffmann la première, au grand dam des habitants.. Ultime poche de résistance, le Off des Rencontres www.arles-exposition.com. Sous l’impulsion d’Elvira Vil (La place des photographes – Galeries photos d’Art et restaurant à Arles) qui a su fédérer l’ensemble des galeries ce parcours fléché est très reconnaissable. Parmi mes coups de cœur, Charlotte Abramov chez Fisheye avec Première page. Le corps féminin y est exploré dans une large diversité. Une approche qui se veut plus inclusive autour du handicap, de la différence, du genre, du voile. © Charlotte Abramov | © Brieuc Weulersse Little Big Galerie, a pris ses quartiers d’été à Arles et propose un focus Black Lives Matter avec les mises en scène de Nicolas Henry à Chicago et les portraits de Brooklyn de la photographe new-yorkaise Amy Touchette. Coup de cœur pour les photos brodées de Marion Dubier-Clark. © Marion Dubier-Clark Sophie Muret, photographe a ouvert La Bonne Etoile suite à un changement de vie. Ancienne chasseuse de tête elle décide d’aller à l’essentiel après l’épreuve d’un cancer. Une très belle aventure. Elle a récemment accueilli les lauréats du Prix Swiss Life : Edouard Taufenbach (photographie) et Régis Campo (musique). Anne Clergue galerie : Johanna-Maria Fritz La jeune photographe parcourt le monde pour l’agence Ostkreuz et travaille à l’Hasselblald. Basée à Berlin elle est aussi fascinée par les communautés marginales d’Europe de l’Est. Like A Bird est une série au long cours qui l’a conduit a accompagner des personnes de la grande famille du cirque, que ce soit en Afghanistan, au Sénégal, en Iran, sur la Bande de Gaza.. Une ode à la liberté et à la joie malgré tout. © Johanna-Maria Fritz Graziano Arici au Musée Réattu Le grand tour © Graziano Arici Le Musée Réattu n’est pas dans la programmation des Rencontres, c’est dommage aussi il ne faut pas manquer d’y faire un tour. En parallèle de la donation de Sam Stourdzé des tirages de Dorothea Lange dont la célèbre Migrante mère de famille, le Musée Réattu propose l’exposition du photographe vénitien, installé à Arles depuis 2012, Graziano Arici. « Now is the Winter of our Discontent » le titre est emprunté à Shakespeare et renvoie à l’oeuvre créée en hommage à son 400ème anniversaire. Photographe amateur de littérature et revendiquant le vernaculaire façon Walker Evans, il privilégie le format carré dans une pratique qu’il qualifie de repêchage, utilisation de plaques de verre trouvées, anciens négatifs, images télévisées récupérées..). Il mêle mémoire personnelle- photos de lui enfant de ses albums de famille- à des sujets plus graves et universels. Photographe officiel de la Fenice pendant 20 ans, il a fréquenté de nombreuses personnalités artistiques voyageant dans le monde entier. Sans complaisance dans son Grand Tour à l’ère de la consommation culturelle de masse façon Martin Parr, il ausculte également le caractère artificiel du Carnaval et cette lente désintégration du monde. Au cœur des ténèbres d’après la nouvelle de Conrad est sa série la plus rude, ce bateau et ces hommes à la dérive qui renvoie aussi à Apocalypse Now. Lost Objects, collectés pendant ses déambulations tient du journal de bord, tout comme les polaroids dans les années 80, multipliant les assemblages et expérimentations. Le catalogue reprend plus de 400 tirages emblématiques. Dans une rubrique art contemporain, Laura Owens à la Fondation Van Gogh. L’artiste américaine métamorphose littéralement la Fondation ayant toujours développé un intérêt pour le peintre néerlandais. Plusieurs de ses premiers collages sont d’ailleurs exposés. A la suite de sa résidence à Arles pendant le confinement elle dévoile ses papiers peints qui immergent le spectateur dans son univers multiple. Elle puise dans différentes techniques : pastel, aquarelle, sérigraphie, pigments…entre art & craft et photoshop l’éventail est large. En parallèle, Laura dirige l’Atelier du Midi de Luma Arles, qui abrite des logements et ateliers d’artistes et a créé des céramiques pour l’occasion. Suivre l’actualité des galeries : https://www.arles-exposition.com https://arles-contemporain.com/ INFORMATIONS PRATIQUES Les Rencontres d'Arles32, rue du Docteur Fanton 13200 Arles dim04jul(jul 4)0 h 00 mindim26sep(sep 26)0 h 00 minLes Rencontres d'Arles 2021Les Rencontres d'Arles, 32, rue du Docteur Fanton 13200 Arles Détail de l'événementUn été de Lucioles CHRISTOPH WIESNER Directeur des Rencontres d’Arles Fallait-il inventer un nouveau rite de passage en ce moment si particulier ? Substituer à cette année blanche une nouvelle édition en Détail de l'événement Un été de Lucioles CHRISTOPH WIESNER Directeur des Rencontres d’Arles Fallait-il inventer un nouveau rite de passage en ce moment si particulier ? Substituer à cette année blanche une nouvelle édition en Technicolor ? Dans l’urgence du présent, il s’est agi avant tout d’un engagement. Celui des Rencontres d’Arles auprès des photographes, artistes, commissaires, des partenaires et des institutions avec lesquels le festival a noué des liens si forts depuis de nombreuses années. Loin d’envisager une tabula rasa nous invitant à rompre avec ce temps en suspens induit par la pandémie, il a fallu ensuite réfléchir à actualiser un héritage, celui de l’édition de 2020 construite par Sam Stourdzé autour du thème de la résistance, de cette photographie qui, selon ses mots, « se dresse, s’oppose, dénonce […] ré-enchante ». J’ai souhaité établir la programmation à partir de ces prémisses, en traçant des prolongements, des variations, des échos, de nouvelles complémentarités ou courts-circuits permettant de saisir aussi une intensité, une urgence à ce que les Rencontres d’Arles prennent le pouls de l’état du monde. Si l’horizon n’est pas encore dégagé, si la lumière sera cet été encore tamisée, il faut faire rendre perceptibles les éclats démultipliés saisis par les photographes et artistes invités. Si Pier Paolo Pasolini avait saisi combien la tension entre les puissantes lumières du pouvoir menaçait les lueurs survivantes des contre-pouvoirs, Georges Didi-Huberman nous redonne l’espoir dans la Survivance des lucioles (2009). Il s’agit avec lui de « reconnaître dans la moindre luciole une résistance, une lumière pour toute la pensée ». La photographie continue à émettre des signaux lumineux et à ouvrir l’espace pour de nouveaux modes de résistance. Au cœur de l’été arlésien, cette année sera comme une constellation, faite de mille feux illustrant la diversité des regards, la polyphonie des récits et symbolisant la survivance à travers l’image des espoirs et des prises de conscience. Les lieux choisis pour le festival cette année offriront autant de scènes que d’atmosphères différentes, en résonance avec la diversité de la programmation. Celle-ci investira des lieux historiques et patrimoniaux du centre-ville, l’atelier de la Mécanique au parc des Ateliers, le Monoprix et Croisière, et ira jusqu’à habiter plusieurs jardins de la ville. Au cœur d’Arles, dans l’église des Frères-Prêcheurs, l’Émergence prendra cette année ses nouveaux quartiers avec le Prix Découverte Louis Roederer dans un format repensé. Chaque année, un nouveau ou une nouvelle commissaire d’exposition insufflera dorénavant sa vision des tendances de la jeune création contemporaine. L’édition 2021 a été confiée à Sonia Voss, qui s’appuiera sur un nouveau concept scénographique mettant les projets en dialogue les uns avec les autres. Notre promenade dans les espaces modernistes du bâtiment du Monoprix nous conduira à la découverte d’univers où identité et fluidité se côtoient. Exploration multi-sensorielle avec Désidération de SMITH, qui nous entraîne à la croisée des pratiques, où photographie, narration, fiction et dispositif ne font plus qu’un ; voyage vers un cosmos poétique, qui posera à chacun d’entre nous la question essentielle de notre existence au-delà des genres et des frontières. De même, alors que la pandémie nous amène à nous interroger sur les limites de notre humanité, Puisqu’il fallait tout repenser nous introduira à la scène latino-américaine à travers les pratiques féministes, sondant le corps mais aussi la société sous tous ses aspects. Le questionnement de la représentation est également abordé par l’exposition The New Black Vanguard qui célèbre celle du corps noir dans ses diversités à la croisée de l’hybridation des disciplines entre art, mode et culture. Ces regards multiples sur le monde trouvent par ailleurs un écho dans l’introspection à laquelle se livre Pieter Hugo dans Être présent. Cette mise en lumière de la pratique du portrait nous conduira en divers lieux de la planète, mais nous fera toujours soutenir le « regard de l’autre ». Se tourner vers l’autre, vers des horizons lointains, c’est une autre proposition que nous vous faisons avec la séquence Atlas. Là encore, il s’agit d’une invitation au voyage, ainsi que d’une cartographie aussi bien géographique, historique, sociologique que mentale. Regards venus d’Afrique du Sud, donc, mais aussi du Soudan, du Chili et qui nous transporteront dans le monde entier. Les Rencontres, ce sont aussi des retours sur l’histoire du médium et ses acteurs et actrices. Ainsi, l’ouverture des archives de Charlotte Perriand nous permettra de découvrir que photographie et photomontage ont joué un rôle décisif dans son processus créatif, tant pour son développement esthétique que pour son engagement politique dans les années 1930. Et puis, comment ne pas mentionner Sabine Weiss, qui fête cette année ses 97 ans et dont les œuvres viendront habiter la chapelle des Jésuites du Museon Arlaten, nouveau lieu que les Rencontres investissent cette année. Ce ne sont là que les premières lumières que ces Rencontres d’Arles offriront cet été. Nous vous attendons donc avec la directrice adjointe du festival Aurélie de Lanlay et toute l’équipe pour découvrir ensemble le reste de la programmation dès le 4 juillet à Arles. Photo : SMITH, Sans titre, série Désidération, 2000-2021. Avec l’aimable autorisation de la galerie Les Filles du Calvaire. Dates4 Juillet 2021 0 h 00 min - 26 Septembre 2021 0 h 00 min(GMT-11:00) LieuLes Rencontres d'Arles32, rue du Docteur Fanton 13200 ArlesOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
Evénements Théâtre de Chaillot : Fifi Chachnil, show Dance d’une égérie de la mode Vendredi 4 et samedi 5 avril, c’est Chaillot Expérience #6 ! Le Temple de la danse met à l’honneur la mode avec ...
News Anna Katharina Scheidegger, lauréate de la 5ème édition du programme de Résidence Picto Lab / Expérimenter l’image Le jury de la cinquième édition du programme de Résidence Picto Lab / Expérimenter l’image porté par Picto Foundation vient de choisir ...
L'Interview Interview Anne Lacoste, directrice, Institut pour la photographie A l’initiative de la Région Hauts-de-France en collaboration avec les Rencontres d’Arles, l’Institut pour la photographie est porté par des ambitions fortes, ...
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Carte blanche à Lise Bruyneel : Litterature et photographie – La photographie comme objet de fiction 23 heures ago
Anna Katharina Scheidegger, lauréate de la 5ème édition du programme de Résidence Picto Lab / Expérimenter l’image 23 heures ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 7 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 2 jours ago
Salon du dessin 2025, Galerie Larock-Granoff : Interview Gabrielle Larock « Donner la parole aux femmes fait partie de ma ligne directrice » 5 jours ago
Interview Stéphanie Pécourt, Centre Wallonie Bruxelles : « Un manifeste dissident pour un cosmopolitisme renouvelé. » 25 mars 2025
Anna Katharina Scheidegger, lauréate de la 5ème édition du programme de Résidence Picto Lab / Expérimenter l’image