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Partager Partager Pour sa dix-neuvième édition, le festival ManifestO a demandé à la photographe française Catherine Poncin d’être son invitée d’honneur. La manifestation ouvrira ses portes le vendredi 17 septembre, pour une édition qui place l’Humain au cœur de sa programmation. La manifestation présente comme chaque année les 10 photographes lauréats dans des conteneurs, place Saint Pierre à Toulouse. Les visiteurs venus de tous horizons, pourront déambuler à travers les différents univers sélectionnés par le jury 2021. L’occasion également de parcourir l’œuvre incroyable de Catherine Poncin. Organisées chaque année à la rentrée de septembre, les rencontres photographiques de Toulouse ManifestO offrent gratuitement au public des expositions dans un cadre atypique. Plusieurs conteneurs maritimes investissent la Place Saint-Pierre, sur les bords de la Garonne. Pour chaque édition, un jury se réunit pour choisir les 10 photographes ayant participé à l’appel à projet, afin de composer la programmation de la manifestation. Cette année, le choix a été opéré par Catherine Poncin, invitée d’honneur et présidente du jury, accompagnée de Patrick Le Bescont, des éditions Filigranes, et Éric Sinatora, Directeur du GRAPh-CMi. Les dix lauréats posent un regard contemporain sur le monde, avec ses préoccupations et ses espoirs… © Aassmaa Akhannouch © Carolle Bénitah Plusieurs séries entrent en résonance. Ils sont cinq à explorer la mémoire familiale, à travers des écritures singulières. Ainsi, pendant qu’Aassmaa Akhannouch, nous fait revivre ses souvenirs dans la maison de son enfance, Clémence Elman nous emmène dans le jardin familial pour redessiner les contours du voyage. Carolle Bénitah, collectionne des photographies anonymes pour se recréer un album de famille imaginaire et Laurent Loubet puise dans les lettres écrites par son grand-père pour récréer la mémoire familiale en mots et en images. Enfin, Patrick Brunet révèle en filigrane les heures sombres de l’occupation vécue par ses parents à travers les images réalisées dans un laboratoire secret du IIIe Reich. Même soleil © Gaël Bonnefon © Antoine Vincens de Tapol Le photographe Romain Baro s’est rendu en mer Egée, pour dresser un état des lieux de cette porte d’entrée de l’Europe, entre tourisme et exil. C’est à Sarajevo qu’Orianne Ciantar Olive est partie à la rencontre d’une génération qui cherche à se projeter dans un avenir meilleur, tandis qu’Antoine Vincent de Tapol a suivi de jeunes adolescents à la recherche de sensations fortes qui s’adonnent à la baignade sauvage. Avec “Même soleil”, on traverse en images plus d’une décennie de création : Gaël Bonnefon pose son regard sur l’univers en induisant la question du corps et de son engagement. Pour finir, Clément Marion a tenu à poser son regard sur les grands brûlés afin de nous offrir des portraits d’une grande intensité. Quatre autres expositions sont également associées à la programmation dans des lieux partenaires à la manifestation. On retrouvera les lauréates du Prix ETPA 2020 et 2021 que sont respectivement Mathilde De Keukelaere et Maéva Bénaiche. Antoine Bazin dresse un portrait de personnes en situation de grande précarité dans une exposition en partenariat avec Médecin du Monde et les photographies d’Hervé Baudat sont présentées à la Médiathèque de Tournefeuille. Vis-à-Vis © Catherine Poncin En attendant l’ouverture du festival, nous nous sommes entretenus avec Catherine Poncin, qui est , pour l’occasion, notre invitée de la semaine ! 9 Lives : En tant qu’invitée d’honneur du festival, vous avez présidé le jury afin de sélectionner les 10 lauréats de cette édition. Le choix a t-il été difficile et quels critères étaient pour vous indispensables ? Catherine Poncin : J’ai été très impressionnée par le nombre et la qualité des candidatures. Je n’ai pas une grande habitude des jurys, j’ai donc pris beaucoup de temps pour consulter chaque dossier, j’ai d’ailleurs remarqué qu’ils étaient organisé avec beaucoup de soin par les candidats. Nous ne devions choisir que dix sujets, exercice difficile car il y avait des travaux très intéressants. Pour moi, le plus important, est qu’il y ait une cohérence entre le projet et les images proposées. Le sujet vient du plus profond de soi, et en tant que photographe, il est important d’arriver à l’exprimer. C’était pour moi essentiel de choisir des travaux qui s’inscrivent dans une cohérence de pensée et d’action quant à leur mise en forme et la mise en matière. 9 Lives : Parmi les 10 photographes choisis, il y a beaucoup de sujets qui tournent autour de la famille et de la mémoire. Des thématiques qui ne vous sont pas étrangères… C. P. : Avec le jury, nous nous sommes très rapidement accordés sur les sujets sélectionnés. La mémoire, la famille, ce sont évidemment des sujets qui me tiennent à cœur et qui ont logiquement attirés mon attention. Ce sont des sujets que je traite depuis de nombreuses années, je me suis spontanément dirigée vers ces dossiers. Avec ces 10 photographes, chacun avec leur personnalité, le choix était finalement d’une grande cohérence. 9 Lives : Vous avez commencé la photographie assez tardivement, dans quelles conditions avez-vous décidé de vous intéresser à ce médium ? C. P. : Je vis à Montreuil depuis très longtemps et à deux pas de mon domiclie, il y a un marché aux puces et un jour en flânant là-bas, je suis tombée sur une collection de photographies anonymes. Ces images m’ont tout de suite touchées. Ces photos abandonnées, soumises à ce grand caveau de l’oubli et placées dans de vieilles caisses ou de vieux cartons, m’ont tout de suite attirée. Et c’est en partant de ces reliques que mon imaginaire s’est mis en marche. Alors bien sûr, je faisais des photos en amatrice, mais c’est vraiment à ce moment-là que j’ai souhaité approfondir ma démarche. J’avais 35 ans. La photographie était un médium qui m’intéressait beaucoup car il était facilement abordable. Je me saisissais donc des photos que je trouvais pour les retravailler dans mon atelier. Ça a été le vrai point de départ. Du champs des Hommes © Catherine Poncin 9 Lives : Votre travail est présenté sur la place Saint Pierre et à l’Imagerie. Place Saint Pierre, les expositions sont présentées dans des conteneurs maritimes, comment avez-vous pensé la scénographie de cette exposition, dans ce lieu atypique. C. P. : Bien évidemment, nous avons travaillé en binôme avec Jacques Sierpinski, le directeur artistique du festival, pour étudier les lieux d’exposition. Ces caissons métalliques sont bruts, leurs parois sont assez pauvres, un peu comme les photographies que je trouve. S’est dessinée alors une certaine logique entre mon travail et ces conteneurs. De plus dans certains de mes sujets, j’explore les thèmes de l’immigration et du voyage, en parfaite corrélation avec ces caissons dans cette idée du transport et du déplacement… je trouvais que les sujets présentés dans ces conteneurs étaient propices à la diffusion du sujet. Les expositions sont en libre accès, sur la voie publique, ces photographies sont ainsi mises dans une sorte d’abîme, un nouveau mouvement… Le conteneur ce n’est pas anodin comme lieu. Par rapport aux différents thèmes que l’on expose, ça convient parfaitement. Il y a une vraie résonance entre le lieu et le sujet. 9 Lives : Quatre séries sont présentées dans les conteneurs, deux sont exposées à la galerie l’Imagerie et toutes ont ce point commun distinctif de votre travail, d’utiliser des images d’archives – dont vous n’êtes pas l’auteure – comme matière première de votre création. Comment en êtes-vous venue à utiliser ce genre d’images et comment incluez-vous ces photographies d’archives dans votre travail ? C. P. : Ces images sont la matière essentielle de mon travail. Certains peintres se saisissent de pigments, des sculpteurs utilisent des objets de récupération… et de la même manière, j’utilise des images qui existent déjà et dont j’ignore tout pour la plupart : des lieux aux personnages. Cela me permet donc de m’impliquer et de me transférer dans l’image et pour créer à partir de ces matières, une matière fictionnelle. Je recrée des histoires à partir de fragments d’images trouvées autour du thème de l’archive et de la mémoire. Catherine Poncin, Traversées, Arcadie Pourquoi avoir choisi spécifiquement ces six séries pour le festival ? C. P. : Le lieu de L’imagerie souhaitait que les travaux exposés soient en lien avec des collections picturales. J’ai donc choisi la série “Traversées”, réalisée à partir de peintures et des photographies de paysage – que j’ai moi-même réalisées. Des lieux que j’ai immortalisés au fil de mes voyages. J’ai donc associé mes propres traversées, mes voyages, avec une traversé picturale de l’Histoire de l’art. Il y a également une autre série intitulée “De fonds… en comble” qui se décline sous plusieurs séries photographiques, et je travaille à partir de gravures, de cartes marines, d’aquatintes du XIXè siècle mais aussi d’images prises sur Google Map, que j’ai associées avec la collection du Musée Alfred Canel de Pont-Audemer. Et pour les autres séries, je me suis dirigée très spontanément vers des séries en rapport aux conteneurs, avec le travail que j’ai fait sur les disparus en Colombie, ou sur l’immigration maghrébine en Seine-Saint-Denis… La direction du festival m’a également suggéré d’y associer certaines séries, c’est ainsi que le choix s’est fait. INFORMATIONS PRATIQUES ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minFestival ManifestO 2021 OrganisateurManifestO Détail de l'événementNous avons eu de la chance ; nous sommes, diront certains, passés entre les gouttes, dans ce malheur ambiant qui plombe la culture, plus que tout le reste car il Détail de l'événement Nous avons eu de la chance ; nous sommes, diront certains, passés entre les gouttes, dans ce malheur ambiant qui plombe la culture, plus que tout le reste car il atteint nos âmes. Et pourtant on s’accroche et nous ne sommes pas les seuls. En septembre, ManifestO aura l’honneur de vous présenter les oeuvres de Catherine Poncin. Ses photos, mais pas uniquement, car Catherine, en archéologue de l’image, reconstitue des univers, des histoires qui deviennent nos histoires, des vies qui nous apparaissent familières, à partir de documents qu’on lui a confiés ou qu’elle a glanés dans les lieux où ils ont été abandonnés, des brocantes ou des vide-greniers. Catherine Poncin propose une lecture de sa réalité qui a la particularité de devenir universelle. Son acte de création réside dans la fiction née du réel et qui engendre l’oeuvre, dans toute sa diversité. Elle fait histoire avec des histoires, la mémoire comme support de création. Nous présenterons un vaste panorama de son travail photo et vidéo, dans trois conteneurs maritimes installés dans l’espace public, ainsi qu’à la galerie l’Imagerie et lors d’une soirée de projection en plein air. Les oeuvres de Catherine Poncin seront présentées en même temps que les photos des 10 lauréat.e.s de l’année, sélectionné.e.s par le jury sous sa présidence et composé de Patrick le Bescont (directeur des Éditions Filigranes) et d’Éric Sinatora (directeur du GRAPh-CMi). Vous aurez le plaisir, comme nous l’avons eu, de découvrir les oeuvres de : Aassmaa Akhannouch, Romain Baro, Carolle Bénitah, Gaël Bonnefon, Patrick Brunet, Orianne Ciantar Olive, Clémence Elman, Laurent Loubet, Clément Marion et Antoine Vincens de Tapol. Et, fidèle à nos engagements et partenariats, nous présenterons, place St Pierre, les photographies d’Antoine Bazin pour Médecins du Monde, les travaux des deux derniers Grand Prix ETPA, (Mathilde De Keukelaere pour 2020 et le lauréat 2021) dans des conteneurs et à la Galerie Photon, ainsi qu’Hervé Baudat à la médiathèque de Tournefeuille. Jacques Sierpinski, directeur artistique du festival ManifestO. Les lauréat·es 2021 sont : Aassmaa AKHANNOUCH Romain BARO Carolle BÉNITAH Gaël BONNEFON Patrick BRUNET Orianne CIANTAR OLIVE Clémence ELMAN Laurent LOUBET Clément MARION Antoine VINCENS DE TAPOL Photo : Série Vis à vis © Catherine Poncin Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurManifestOLearn More CalendrierGoogleCal Related Events Catherine Poncin, invitée d'honneur du festival Manifesto 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min Tout était calme, Mathilde De Keukelaere 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min Dérives et navigations des étoiles 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min En équilibre 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min Eau sauvage 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min Phoenix 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min Et vous que devenez vous 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min La fin des voyages 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min Sous les étoiles d’Andromède 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min The secret laboratory 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min Même soleil 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min Jamais je ne t’oublierai 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min You have to blow 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min La maison qui m’habite encore... 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min L’invitée d’honneur Atelier Galerie L'Imagerie33 bis Rue Arago, 31500 Toulouse ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minCatherine Poncin, invitée d'honneur du festival ManifestoAtelier Galerie L'Imagerie, 33 bis Rue Arago, 31500 Toulouse OrganisateurManifestO Détail de l'événementCatherine Poncin Invitée d’honneur et présidente du jury Catherine Poncin est née en 1953. Elle vit et travaille à Paris et Tanger au Maroc. La mémoire et l’archive sont les sujets Détail de l'événement Catherine Poncin Invitée d’honneur et présidente du jury Catherine Poncin est née en 1953. Elle vit et travaille à Paris et Tanger au Maroc. La mémoire et l’archive sont les sujets de recherches que l’artiste explore par delà des frontières. Elle répond à des cartes blanches et mène des travaux personnels au cours desquels elle explore le champ de patrimoines historiques, architecturaux, industriels, littéraires, scientifiques, sociologiques et politiques. L’artiste trouve sur les marchés des photographies anonymes, revisite des albums de famille, révèle des fonds d’archives, interroge les flux d’images du web. Puis elle les duplique et s’approprie cette matière iconographique. Les créations artistiques qui en résultent se déclinent sous forme de pièces photographiques, livres d’artiste, vidéos, films, installations, performances, workshops, éditions. Elles sont présentées par Art Culture & Co, la galerie Les Filles du Calvaire et font partie de collections publiques et privées. L’invitée d’honneur place St. Pierre. Du champs des hommes Bobigny est un territoire d’immigration depuis des décennies. Une grande partie de la population est étrangère. Plus de 80 nationalités s’y côtoient et de nombreux primo-arrivants s’y installent chaque année. Ceci lui confère une richesse culturelle indéniable. Cependant nombre d’habitants ignorent l’histoire de la ville. Cette nouvelle multi-culturalité de la cité a entraîné ma détermination à travailler sur la question des hommes et des territoires. Vis-à-Vis Quelles images amène-t-on dans ses bagages lorsque l’on part ? Dans cette série Catherine Poncin explore les albums appartenant à des familles issues de l’immigration maghrébine en France (1970 à 2000). Cette population essentiellement masculine est surtout venue pour travailler dans des entreprises maraichères et de travaux publics. Ces hommes ont été rejoints par leurs femmes et leurs enfants dans le cadre du regroupement familial. Éloge de combats ordinaires En 2008, les Archives Départementales du territoire de Belfort proposent à Catherine Poncin une carte blanche et mettent à sa disposition un corpus d’images contenu dans trois carnets d’entreprise édités par Alstom France en 1910. Par fragmentations, associations, montages, les pièces conçues pour cette exposition nous entraînent dans un univers où l’homme et la machine paraissent ne former qu’un seul corps menant sans répit d’ordinaires combats, pour la modernité. Les portraits aux regards frontaux qui, au delà de leurs poses témoignent, du fond des yeux, de la condition ouvrière à cette époque. (Série exposée à l’extérieur des conteneurs) Archives d’un présent Quand le retable devient l’archive d’un présent. Ces images collées sur plaquettes de bois, représentent des portraits de disparus que les familles, régulièrement, arborent sur les places publiques. Elles ont été maintes fois reproduites, dupliquées, exposées aux intempéries. Si la quête des familles à retrouver leurs disparus ne fléchit pas, leurs images, indéniablement, s’effacent au fil du temps qui passe… À la Galerie L’imagerie. Traversées « Si Catherine Poncin a souvent conduit des recherches au sein d’archives, elle a finalement peu fait part de ses passions pour la littérature et l’histoire de l’art. Celles-ci sous-tendent le propos et rejaillissent dans ses pièces recomposées en écho à une histoire, un moment ou un livre. La narration fait écho au mythe. Ce travail de re-contextualisation d’images constitue la base même de son langage. On peut lire entre les lignes qui fragmentent ses montages, l’évocation de Caïn et Abel, de Léda ou encore de Diane et de son cerf » Valentine Umansky De fonds … en combles « Carte blanche du Musée Alfred Canel de Pont-Audemer, Haute Normandie. L’imaginaire de Catherine Poncin a créé ces rencontres improbables qui se révèlent pourtant pertinentes, d’un point de vue réflexif ou poétique. La rencontre fructueuse entre Catherine Poncin et les collections du musée Canel témoigne de la nécessité et de l’évidence d’inviter la création contemporaine à explorer des collections patrimoniales. » Mathilde Legendre Conservatrice du Musée Alfred Canel Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuAtelier Galerie L'Imagerie33 bis Rue Arago, 31500 ToulouseOther Events OrganisateurManifestOLearn More Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min Les Lauréat·es 2021 ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minLa maison qui m’habite encore...Aassmaa Akhannouch OrganisateurManifestO Détail de l'événementMes parents sont maintenant tous les deux décédés. Enfant, j’habitais une maison rouge. La « maison rouge » était mon adresse, c’était la maison adorée de ma mère. Fermée pendant Détail de l'événement Mes parents sont maintenant tous les deux décédés. Enfant, j’habitais une maison rouge. La « maison rouge » était mon adresse, c’était la maison adorée de ma mère. Fermée pendant 30 ans j’ai dû y aller avec ma soeur pour la vider en raison de sa vente imminente. La maison contient encore quelques meubles, trois pruniers, quatre orangers et toute mon enfance. Je me promène dans le jardin, il n’est pas si grand que dans mes souvenirs… C’est la veille de la fête, ça sera probablement poulet aux olives demain… Ma mère prépare des cornes de gazelles, dans la cour devant la cuisine… C’est l’été et l’immense fenêtre du séjour est grande ouverte. Je m’approche, mon père et ma soeur sont tous les deux derrière un livre. Il y a des livres partout mais le soir on ne me lisait pas des histoires pour enfants, on me les racontait. C’est qu’il y a très longtemps les choses les plus extraordinaires pouvaient encore arriver… Je ne veux pas que cette maison soit vendue, je veux la garder en cette veille de fête, en cet été éternel, engloutie, endormie car elle n’a jamais cessé d’être mon adresse. Les images de la série sont des cyanotypes virés et rehaussés à l’aquarelle, tous les tirages sont réalisés par l’artiste. Née à Meknès en 1973, Aassmaa Akhannouch vit et travaille entre Casablanca et le Lot en Occitanie. Après un diplôme d’ingénieur en France et un MBA aux États-Unis, elle travaille dans le marketing. En 2013, elle suit un cursus à la Photo Academy de Casablanca. Depuis 2016, elle se consacre entièrement à la pratique photographique. Son travail se déploie autour de l’exploration du souvenir. L’artiste oeuvre dans le double dessein de faire resurgir des émotions qui lui sont propres, lyriques et intemporelles, et d’en appeler à celles de ses spectateurs. En 2021, Aassmaa Akhannouch est la lauréate du Prix HSBC pour la Photographie. Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurManifestOLearn More CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minYou have to blowRomain Baro OrganisateurManifestO Détail de l'événementLa mer Égée s’étend comme un paradis bleu. Une destination touristique qui résonne dans l’imaginaire collectif. Pour les réfugiés, c’est avant tout un mur. Un obstacle vers l’Europe de plusieurs Détail de l'événement La mer Égée s’étend comme un paradis bleu. Une destination touristique qui résonne dans l’imaginaire collectif. Pour les réfugiés, c’est avant tout un mur. Un obstacle vers l’Europe de plusieurs kilomètres de long ; une zone quadrillée de jour comme de nuit par des frégates militaires. Depuis les côtes turques, l’île de Lesbos apparaît comme une promesse. Vision floue d’une terre à fouler coûte que coûte, au risque d’y perdre la vie. Témoins de cette mer qui charrie les corps, quelques habitants de l’île ont créé un cimetière. Un lieu de recueillement improvisé à l’écart des villages. Quelques dizaines de tombes se dessinent dans l’ocre de la terre. Comme seules traces : des plaques en marbres plantées à même le sol et la mention d’un âge ou d’un nom de famille. Mais parfois rien de tout cela. Certains corps n’ont pas pu être identifiés. Une simple pierre ramassée orne la tombe dans un dépouillement silencieux. À quelques kilomètres de là, c’est le bleu de la mer qui domine. Sur la petite commune de Neapoli, des réfugiés reprennent contact avec l’eau aidés par des volontaires d’ONG. Pour certains d’entre-eux, venus d’Afrique centrale ou d’Afghanistan, la vision même de la mer est une découverte. Enfants et adultes apprennent à nager pour surmonter le traumatisme, pour se reconstruire, pour rester dignes. L’inexorable attente du réfugié est effacée un court instant. Sentir son corps flotter dans les vagues est déjà une victoire. Pour avancer, il faut respirer. Romain Baro est né en 1988. Il vit et travaille à Nantes. Il grandit à Lorient, dans une ville rasée par la guerre et reconstruite à la hâte. Cet environnement l’incite très tôt à développer un imaginaire et à questionner le rôle de la fiction. Diplômé des Beaux-Arts de Nantes en 2011, il s’intéresse aux registres d’apparition et de diffusion des images. Les différentes collaborations qu’il nourrit avec la presse le poussent également à interroger la valeur de l’information et le statut accordé à la photographie documentaire. Chacun de ses projets est animé par un goût pour la recherche. Ce désir d’enquête est ensuite activé par un constat, qu’il soit social, politique ou culturel. Aller à la source de l’expérience, éprouver le terrain et repérer des indices devient alors une nécessité. En accédant à la condition singulière de communautés, de lieux ou d’objets, il souhaite encourager la compréhension des récits, des territoires et des systèmes. Cette observation des interactions entre l’humain et son environnement est au coeur de sa démarche. Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurManifestOLearn More CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minJamais je ne t’oublieraiCarolle Bénitah OrganisateurManifestO Détail de l'événementJe collectionne les photographies anonymes. Je suis aimantée par le bonheur qui s’affiche au garde-à-vous sur ces photos. Les personnes représentées sont des fantômes qui me suivent sans bruit et Détail de l'événement Je collectionne les photographies anonymes. Je suis aimantée par le bonheur qui s’affiche au garde-à-vous sur ces photos. Les personnes représentées sont des fantômes qui me suivent sans bruit et je me les approprie pour construire un album de famille imaginaire. Je reconstruis la mémoire manquante de ma famille, je m’en invente une autre sur mesure où je ressuscite les ascendants qui ont disparu, les territoires que je n’ai pas connus et qui m’ont été vantés. Ces rebuts, cédés pour quelques euros, changent de statut par un geste, l’application de la feuille d’or. En masquant une partie de l’image, et plus spécifiquement les visages de ces fantômes, je décuple les projections possibles. L’à-plat doré opère à la fois comme une oblitération et une surface brillante sur laquelle se réfléchissent nos propres visages. Utiliser ces images est une façon de vivre par procuration et de reconstituer une vie rêvée. Néanmoins, l’intervention à la feuille d’or crée des trous de mémoire et impose une distance, ce qui fait que je ne suis pas dupe du mensonge qu’elles affichent. Travailler sur ces photographies permet de faire le deuil de cette vie de famille idéale. Reprendre un à un tous les anciens fantasmes concernant ces projections et les démonter rend cette mort symbolique supportable. Carolle Bénitah a commencé à pratiquer la photographie en 2000 suite à des remises en cause personnelles. La dimension fragile de la vie s’est imposée à elle et la photographie a fonctionné comme une béquille existentielle. Face à une réalité difficile à appréhender, la photographie a agi comme un nouvel organe de sens. Son travail tourne autour de la famille, du désir, la perte, le deuil, l’enfermement et touchent à l’universel. Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, avec félicitations et titulaire d’un diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP) avec les félicitations, de l’École des Beaux Arts d’Aix-en-Provence. Ses oeuvres se trouvent dans des collections publiques et privées et ont été exposées dans différentes galeries, foires et festivals. Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurManifestOLearn More CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minMême soleilGaël Bonnefon OrganisateurManifestO Détail de l'événementLa photographie de Gaël Bonnefon induit la question du corps et de son engagement. Loin d’une photographie conceptuelle ou sérielle qui serait gouvernée par un but et développée dans un Détail de l'événement La photographie de Gaël Bonnefon induit la question du corps et de son engagement. Loin d’une photographie conceptuelle ou sérielle qui serait gouvernée par un but et développée dans un discours précis, l’enjeu de son travail se fonde dans un abandon à l’autre et aux situations traversées. […] Cernée par les paysages de l’enfance, traversée par des horizons lointains et peuplée de corps et de visages, sa photographie développe une cartographie d’un monde à la fois fantasmé et réel où la trivialité de l’existence côtoie la grâce dans un équilibre précaire et vital […]. De prime abord brutale et déclinante, la matière de la photographie de Gaël Bonnefon est à l’image d’un regard qui redoute de s’éteindre un jour et qui cherche toujours à renaître. […] La photographie se laisse ici traverser par des éclats de vie, des regains de vivacité, des échos de douceurs lointaines et de joies perdues. Elle chante en silence, c’est une amante aux milles visages, de laquelle naît le fil d’une seule et même image poursuivie sans relâche, depuis les hauteurs enneigées de l’enfance, jusqu’aux mondes perdus du présent. Michaël Soyez Gaël Bonnefon est diplômé de l’École des Beaux-Arts de Toulouse avec les félicitations du jury en 2008. Il a exposé à la Villa Pérochon, à l’Été photographique de Lectoure, au 104 pour Jeune Création, aux Rencontres internationales de la photographie d’Arles, à PhotoEspana, au musée des Abattoirs en 2014, à la galerie du Château d’Eau en 2012 et 2019. Son travail est présent dans les collections du Frac Midi-Pyrénées, du Château d’Eau, du Kulturamt à Düsseldorf et du Musée Kiyosato au Japon ; il a participé aux projets Temps Zero à Berlin, Braga, Rome, Bucarest, Groningen et Thessalonique. Il a bénéficié de nombreuses résidences d’artistes en France, Allemagne, et Israël. Le livre «Elegy for the Mundane» est paru aux éditions Lamaindonne en 2019, deux nouveaux ouvrages sont à paraître en 2021 chez iikki books et Sun/Sun éditions. Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurManifestOLearn More CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minThe secret laboratoryPatrick Brunet OrganisateurManifestO Détail de l'événementEté 2013, Timothy Koeth, chercheur à l’université du Maryland, reçoit par la poste un mystérieux cube en uranium accompagné du message suivant : « Pris en Allemagne en provenance du Détail de l'événement Eté 2013, Timothy Koeth, chercheur à l’université du Maryland, reçoit par la poste un mystérieux cube en uranium accompagné du message suivant : « Pris en Allemagne en provenance du réacteur nucléaire que Hitler a essayé de construire. Cadeau de Ninninger ». Timothy Koeth ne connaît pas Ninninger, mais décide d’enquêter. En reconstituant son histoire, il parvient à cette conclusion terrifiante : ce cube proviendrait d’un laboratoire secret du IIIe Reich installé sous le château de Haigerloch en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce laboratoire a réellement existé, il a été démantelé en 1945. Il abrite aujourd’hui le musée Atomkeller consacré à la recherche atomique allemande. Cette histoire fait froid dans le dos. Elle me rappelle les heures sombres de l’Occupation vécue par mes parents. Un épisode douloureux de leur vie qu’ils n’ont eu de cesse de raconter. Les images que je montre de ce laboratoire sont profondément imprégnées de cette histoire familiale. La photographie dévoile souvent, sans qu’on ne le sache, une part obscure de nous-mêmes car nous exorcisons à travers elle nos peurs et nos angoisses. Patrick Brunet est né en 1958 à Valence dans la Drôme où il a découvert la photographie à l’âge de 15 ans. Depuis 1988, il est professeur d’ingénierie mécanique dans un lycée technique. Il est diplômé de l’université de Grenoble (maîtrise des sciences et techniques des matériaux et maîtrise de technologie) et titulaire de l’agrégation de sciences industrielles de l’ingénieur (option ingénierie mécanique). Il a d’abord exposé à la galerie Contrejour à Paris en 1992 (1er prix de la fondation Angénieux), puis au Salon International de la Recherche Photographique de Royan en 1994 (2ème prix), avant de mettre cette activité entre parenthèses (pendant vingt ans) pour se consacrer à son métier d’enseignant. En 2019 et en 2020 il a été présélectionné aux Boutographies de Montpellier. En 2019, il a exposé « hors les murs » aux Boutographies, une série qui relate une histoire méconnue du IIIe Reich. Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurManifestOLearn More CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minSous les étoiles d’AndromèdeOrianne Ciantar Olive OrganisateurManifestO Détail de l'événementLongtemps j’ai été silencieuse. Encerclée moi-même par des montagnes qui me semblaient infranchissables, se déplaçaient avec moi à chacune de mes fuites. Il y a des lieux qui vous enferment, Détail de l'événement Longtemps j’ai été silencieuse. Encerclée moi-même par des montagnes qui me semblaient infranchissables, se déplaçaient avec moi à chacune de mes fuites. Il y a des lieux qui vous enferment, il y a des situations. À Sarajevo, 25 ans après le plus long siège de l’histoire moderne, la génération d’après cherche son étoile et son horizon, encerclée par ses héritages, ses rêves et ses responsabilités. À Sarajevo, 25 ans après, je cherche Leyla, Nike et Amir aux cheveux bleus, entre Cassiopée et Pégase, guidée par les dernières ondes de la voix de Paul. Je trouve Dino, Adana, Iman, Donja… La quête journalistique vacille, l’intention photographique est sous influence. Tout devient conversation. De mémoire d’adolescente aux adolescents, de la journaliste à la photographe, d’une ville à sa jeunesse, de l’histoire de la Bosnie à l’avenir de l’Europe. C’est un miroir que l’on nous tend. Née à Marseille d’une mère Maltaise et d’un père franco-suisse, Orianne Ciantar Olive vit une jeunesse marquée par les déménagements et les voyages qui l’emmènera de la Camargue en Guyane, d’Europe aux Amériques. Diplômée en cinématographie, en criminologie puis en journalisme, son approche photographique explore les zones de failles (géographiques ou existentielles) et de transitions (identitaires, culturelles, historiques) dans des environnements en mouvance. L’approche documentaire se teinte de surréel pour questionner le réel. En 2004, résidente à Damas en Syrie, elle expose ses premiers travaux pendant le festival international de la photographie d’Alep. Elle devient alors photographe indépendante de presse et couvre l’actualité internationale, notamment au Proche Orient, aux États-Unis et au Japon. Membre d’Hans Lucas, elle a également fondé la maison de microédition Lose Control. Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurManifestOLearn More CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minLa fin des voyagesClémence Elman OrganisateurManifestO Détail de l'événementLa fin des voyages est une série qui interroge les notions d’exotisme et de voyage, ainsi que leur représentation en photographie. Je reviens dans le jardin familial et l’environnement bourgeois Détail de l'événement La fin des voyages est une série qui interroge les notions d’exotisme et de voyage, ainsi que leur représentation en photographie. Je reviens dans le jardin familial et l’environnement bourgeois dans lequel j’ai grandi, dans le Sud-ouest de la France. Je prends, comme point de départ, le rapport entretenu par les membres de ma famille avec l’Ailleurs, des références de l’histoire de l’art occidental et des souvenirs d’enfance immortalisés par les archives photographiques familiales. Sous la forme d’un docu-fiction, les photos questionnent, de manière plus large, les représentations complexes de cet Ailleurs exotisé et érotisé, dans lequel les problématiques de réappropriation culturelle et de domination sont sous-jacentes, à travers notamment les accessoires, les motifs, les couleurs et les poses utilisés. Les mises en scène que j’élabore soulèvent, par extension, d’autres sujets tels que la modernité, la société de consommation, l’inspiration des motifs empruntés à la nature par l’industrie, le kitsch, le débat inépuisable de l’opposition entre culture et nature. C’est avec une certaine bienveillance et un certain humour que je choisis de mettre en scène mes proches dans ce travail photographique qui traite également de la famille et des relations que j’entretiens avec cette dernière. Née en 1992 à Paris, Clémence Elman a passé son enfance à Pau. En 2015, elle est diplômée de Sciences Po Toulouse et s’installe à Berlin, où elle commence des études de photographie, à la Neue Schule Für Fotografie. À la suite de cela, elle intègre l’Ecole nationale supérieure de la photographie, dont elle est diplômée en juin 2020. Elle travaille sur la question de l’histoire familiale, de la construction de l’identité, de notre rapport à l’« Autre » – notamment à travers la question de l’exotisme – et de la représentation de ces thématiques en photographie. Sous la forme du documentaire-fiction photographique, elle construit des narrations dans lesquelles elle questionne les frontières entre réel et imaginaire. Clémence Elman fait partie des photographes sélectionné·e·s pour la 35e édition du Festival de mode, photographie et accessoires de mode de Hyères, pour le Athens Photo Festival et le Prix Maison Blanche 2020. Elle est lauréate du Prix Dior de la photographie des arts visuels pour jeunes talents 2021. Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurManifestOLearn More CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minEt vous que devenez vousLaurent Loubet OrganisateurManifestO Détail de l'événementIl est question ici de mémoire, de famille, de filiation. Des vieilles lettres retrouvées au fond d’une boîte (d’un conteneur) finissent par devenir transparentes à force d’être lues. Mais le Détail de l'événement Il est question ici de mémoire, de famille, de filiation. Des vieilles lettres retrouvées au fond d’une boîte (d’un conteneur) finissent par devenir transparentes à force d’être lues. Mais le souvenir est toujours là, les histoires et les récits racontés par ma grand-mère, réels ou fantasmés ont toujours nourri mon imagination. Parti trop tôt, mon grand-père Jean a laissé ces lettres mais très peu d’images de cette époque. En illustrant ses mots avec mes photographies, des paysages familiers, des portraits d’arrières petites enfants, j’ai voulu témoigner de cet attachement, de cette filiation comme une déambulation dans la mémoire familiale. Des lettres écrites pendant la guerre à sa famille. Des mots qui témoignent de l’adversité, de la tragédie, de l’angoisse et en même temps de l’amour envers ses proches et de l’espoir qui l’a maintenu en vie. Je me suis longtemps demandé pourquoi je me sens proche de cet homme que j’ai si peu connu ? Est-ce la ressemblance physique qui devient évidente avec l’âge ? Est-ce sa vie « extra ordinaire » que j’admire ? Le besoin d’un modèle auquel me référer ? Un ange gardien qui me protège ? Ou le besoin de se libérer d’une mémoire familiale parfois un peu lourde à porter ? Probablement un peu de tout cela. En croisant ces mots avec mes images, ce projet est une tentative de dialogue que je n’ai jamais eu avec cet homme, pour me rapprocher de lui, pour mieux me connaître… « Et vous que devenez vous » Ces mots protecteurs écrits au moment où il traverse de terribles épreuves reflètent le caractère bienveillant de cet homme. Ces mots résonnent aussi toujours en moi et d’une certaine façon nous interrogent. C’est avec ces quelques images que j’ai voulu lui répondre. Laurent Loubet est né dans l’Hérault en 1963. Parti à 19 ans étudier à Paris il vit et travaille aujourd’hui à Toulouse dans l’informatique. Amateur de photographie argentique, collectionneur d’images et d’appareils analogiques, sa pratique est devenue avec le temps plus intimiste, plus introspective avec un goût particulier pour les «heureux accidents» que procure le hasard, les expérimentations, les ratés et les imperfections dans le traitement des images. Il s’initie aux divers procédés de tirages anciens et alternatifs (Lith, Cyanotype …) et s’intéresse à l’histoire des mouvements pictorialistes de la photographie pour construire sa démarche d’auteur questionnant la perception du réel à la recherche des frontières de la photographie. Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurManifestOLearn More CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minPhoenixClément Marion OrganisateurManifestO Détail de l'événementLe collodion humide est composé, entre autres, de deux éléments principaux, le collodion Cooper et le nitrate d’argent. Séparément, ils sont tous deux utilisés en médecine, pour la cicatrisation. Ensemble, Détail de l'événement Le collodion humide est composé, entre autres, de deux éléments principaux, le collodion Cooper et le nitrate d’argent. Séparément, ils sont tous deux utilisés en médecine, pour la cicatrisation. Ensemble, ces deux éléments forment une émulsion photographique sensible semblable à une fine peau étalée sur plaque de verre. Cette pellicule sèche peu à peu dès la préparation à la prise de vue, jusqu’à la fin du développement de la photographie. Elle finit par se durcir, se rétracter, parfois se craqueler et change de couleur. Le parallèle entre cette texture et celle de la peau cicatrisée des grands brûlés étant évident, j’ai décidé d’utiliser le collodion humide pour traiter ce sujet. « Être un grand brûlé c’est apprendre à vivre avec un corps marqué, réparé, cabossé, un corps qui tous les jours nous rappellera le jour où tout a basculé. » Clélia Lebreton L’être humain est gêné face à la différence. Partager, montrer, c’est briser des silences qui mettent mal à l’aise. Parce que ce qui blesse, c’est le regard des autres, l’ignorance. Ces photographies sont un message de tolérance et d’espoir pour toutes les personnes qui sont contraintes de vivre avec leurs marques. Né à Pertuis en 1996, Clément Marion commence la photographie dès son plus jeune âge. À 19 ans, il intègre l’école de photographie l’ETPA de Toulouse où il découvre la photographie argentique qu’il n’a depuis jamais quittée. Après une année sabbatique durant laquelle il a aiguisé son écriture photographique, il sortira diplômé en 2020 avec une mention du jury. Il s’installe alors en région parisienne et commence son activité d’artiste photographe. Depuis l’obtention de son diplôme, ses travaux ont été plébiscités dans le cadre d’articles sur le web et dans des magazines photographiques. Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurManifestOLearn More CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minEau sauvageAntoine Vincens de Tapol OrganisateurManifestO Détail de l'événementCette série chemine au grès des rivières et des criques à la rencontre d’adolescents qui pratiquent la baignade sauvage. Une manière pour eux de s’extraire d’un quotidien où les sollicitations Détail de l'événement Cette série chemine au grès des rivières et des criques à la rencontre d’adolescents qui pratiquent la baignade sauvage. Une manière pour eux de s’extraire d’un quotidien où les sollicitations peuvent apparaître comme oppressantes. Parce qu’avoir 15 ou 20 ans à l’aune des années 20, c’est la certitude d’avoir perdu une insouciance qui leur appartenait pleinement. Alors, on s’échappe des spots bondés, des baignades surveillées, d’un virus qui martyrise les esprits et empêche les corps. Dans ces zones blanches où les portables sont coupés, il leur reste la confrontation avec ces espaces confinés, seuls avec les leurs, seuls avec l’adrénaline du plongeon dans une nature qui convoque les éléments et une liberté retrouvée. C’est le moment avant le grand saut de faire le vide dans un monde beaucoup trop plein. Plein de dangers, de peurs et d’incertitudes. C’est un retour plus ou moins conscient à l’état premier, aux sources d’une eau indomptée. Antoine Vincens de Tapol s’est tourné vers l’écriture documentaire via la photographie qui s’est avérée être pour lui le meilleur médium de rencontre vers l’autre. Il a ainsi compilé une approche anthropologique (sa formation initiale), l’écriture plus souple du documentaire dans laquelle l’auteur peut affirmer le « je », et l’univers artistique offert par la photographie. Son premier thème de prédilection prend racine dans sa vie personnelle, une adolescence passée à la campagne. Il a entamé ainsi un travail sur la jeunesse rurale, en se demandant comment les adolescents vivaient leur jeunesse, leurs espoirs, leurs craintes, leurs codes, leurs rites ? Son second thème de prédilection est le fruit d’un questionnement qui nous concerne tous : la place que l’homme tient dans son environnement, qu’il soit social ou géographique. Quelle empreinte l’individu laisse-t-il au collectif et au territoire ? Et son pendant, comment la société et le territoire déterminent-ils l’individu ? Né en 1978 à Cognac, Antoine Vincens de Tapol vit à Paris. Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurManifestOLearn More CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min Expositions associées ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minTout était calme, Mathilde De KeukelaereLauréate du Grand Prix ETPA 2021 OrganisateurManifestO Détail de l'événementCes dix dernières années, la France a subit un grand nombre d’attaques terroristes. Souvent, les traces en ont été effacées et la vie a repris son cours, « presque comme Détail de l'événement Ces dix dernières années, la France a subit un grand nombre d’attaques terroristes. Souvent, les traces en ont été effacées et la vie a repris son cours, « presque comme avant ». Mais comment les victimes ou les témoins de ces drames peuvent-ils se relever après une telle épreuve ? Beaucoup de victimes ne portent pas les stigmates de blessures mais les traumatismes psychologiques sont pour autant bien ancrés et les lésions laissées ne s’estompent jamais pleinement. Mathilde De Keukelaere est née à Paris en 1993. Après avoir obtenu une licence en Arts plastiques à l’université de Paris VIII à Paris, elle intègre l’ETPA de Toulouse en 2017 dont elle obtient le « Grand Prix Photo » en 2020. Son travail photographique se situe entre documentaire et photographie plasticienne. Ses sujets s’articulent principalement autour de la figure humaine, de questions sociales et environnementales. Sa démarche photographique tend à questionner une histoire collective à l’aide de parcours individuels. Les notions de trace, de mémoire, et d’identité sont au cœur de sa recherche photographique. Exposition associée. ETPA Place Saint Pierre & Galerie Photon Vernissage le 17 septembre Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurManifestOLearn More CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min Galerie PHOTON8 Rue du Pont Montaudran, 31000 Toulouse ven17sep(sep 17)8 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minMagma, Maëva BenaicheLauréate du Grand Prix ETPA 2020Galerie PHOTON, 8 Rue du Pont Montaudran, 31000 Toulouse OrganisateurManifestO Détail de l'événementJe suis en perpétuelle agitation, coincée dans un entre-deux. Je veux poursuivre mon chemin mais n’arrive pas complètement à passer outre ce bégaiement. Cette différence je la vis parfois comme une Détail de l'événement Je suis en perpétuelle agitation, coincée dans un entre-deux. Je veux poursuivre mon chemin mais n’arrive pas complètement à passer outre ce bégaiement. Cette différence je la vis parfois comme une plaie, parfois comme un cadeau. Si grâce à elle, j’ai pu acquérir une forme de résilience et qu’elle a fait naître en moi une force insoupçonnée, à cause d’elle, j’ai dû me bâtir une carapace. Carapace qui ne cesse de se renforcer au fur et à mesure des années et devient lourde à porter seule. C’est pour cela que je photographie, que j’utilise cet art qu’André Breton qualifiait « d’explosante fixe ». Elle me permet de me décharger du poids des mots sur ma langue et fait émerger des sentiments que je serais incapable d’exprimer à travers un simple discours. Je me retrouve ainsi partagée entre l’envie d’en découdre et le besoin de m’accepter complètement. Mais cette acceptation n’est jamais figée dans le temps : elle m’agite et constitue mon magma. Dates17 Septembre 2021 8 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie PHOTON8 Rue du Pont Montaudran, 31000 ToulouseOther Events OrganisateurManifestOLearn More Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min Médiathèque de Tournefeuille3 Impasse Max Baylac, 31170 Tournefeuille ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minDérives et navigations des étoilesHervé BaudatMédiathèque de Tournefeuille, 3 Impasse Max Baylac, 31170 Tournefeuille OrganisateurManifestO Détail de l'événementEn pressant le déclencheur, je modifie la perception de ma vie, j’introduis dans le roman de nouveaux personnages. Je révèle des protagonistes jusque-là tenus secrets. Par l’image, je décide de Détail de l'événement En pressant le déclencheur, je modifie la perception de ma vie, j’introduis dans le roman de nouveaux personnages. Je révèle des protagonistes jusque-là tenus secrets. Par l’image, je décide de changer de trajectoires. Je me saborde ou prends le large. Je hisse un pavillon noir. Je passe à l’abordage. Photographe toujours attaché aux grains d’argent et autres chimies acides, Hervé BAUDAT, né au commencement des années soixante-dix, est l’auteur de portraits d’écrivains. Vous le rencontrerez dans son petit village au sud de la Corse, en Vénétie hivernale, au fin fond des Carpates, dans les couloirs des services de gériatrie des Hôpitaux de Paris, où il réalise, de saison en saison, un travail sur les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Ses photographies sont présentes, entre autres, dans les collections du Musée Rodin et de la Bibliothèque Nationale. Il vient de publier L’œil double, une année avec mon Rollei Fw, sa deuxième monographie chez Bergger Edition. Exposition associée. Médecins du Monde Médiathèque de Tournefeuille Vernissage le 14 septembre Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuMédiathèque de Tournefeuille3 Impasse Max Baylac, 31170 TournefeuilleOther Events OrganisateurManifestOLearn More Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min ven17sep(sep 17)10 h 00 minsam02oct(oct 2)19 h 00 minEn équilibreAntoine Bazin OrganisateurManifestO Détail de l'événementLe projet « en équilibre » tend à montrer comment et dans quelles circonstances, des personnes en situation de grande précarité recherchent, dans une résilience certaine, l’équilibre nécessaire à leur survie physique Détail de l'événement Le projet « en équilibre » tend à montrer comment et dans quelles circonstances, des personnes en situation de grande précarité recherchent, dans une résilience certaine, l’équilibre nécessaire à leur survie physique et psychique. Au travers les portraits de quelques personnes vivant à la rue ou en habitat précaire sur Toulouse, Médecins du Monde et Antoine Bazin ont souhaité faire exister une parole, décaler le regard, et témoigner de la résilience et des mécanismes mis en place par ces personnes, parfois fragiles, parfois salvateurs, souvent sur le fil, en réponse à une souffrance qui ne dit pas son nom. Éducateur spécialisé de formation, j’ai travaillé quelques années comme éducateur de rue dans le quartier du Mirail à Toulouse avant de rejoindre en 2016 la toute jeune association Utopia 56, qui coordonnait alors la création et le développement du camp de réfugiés de Grande-Synthe dans le Nord de la France. C’est à ce moment que la photographie documentaire s’est imposée à moi. Mes premières photos narratives, alors en argentique, sont prises dans ce camp durant l’été 2016. Photographier pour montrer, pour garder une trace de cet événement notable dans l’histoire de l’accueil des exilés, voilà alors l’idée. Cette première expérience, mêlant photographie et social/humanitaire, m’amène ensuite à suivre et documenter l’histoire des exilés, aux frontières françaises et européennes. Mon travail photographique est, me semble t’il, profondément marqué par mon évolution professionnelle dans des contextes de vie difficiles. Je retrouve dans chaque réalisation photographique des postures communes au travail de rue, au travail social destiné aux populations en difficulté. Jusqu’alors autodidacte, j’ai intégré en 2020 le DU « Documentaire et Ecritures numériques » et suis aujourd’hui membre de l’agence photo Hans Lucas. Exposition associée. Médecins du Monde Place Saint Pierre Vernissage le 17 septembre Dates17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurManifestOLearn More CalendrierGoogleCal Related Events Festival ManifestO 2021 17 Septembre 2021 10 h 00 min - 2 Octobre 2021 19 h 00 min Marque-page0
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