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Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsPour cette quatrième édition du festival Les Femmes s’exposent qui se déroule actuellement à Houlgate, les noms des trois lauréates viennent d’être dévoilés lors du week-end d’ouverture. C’est la photographe française Jeanne Frank qui remporte le Grand Prix avec « La vallée est morte », un reportage sur le dérèglement climatique. La française Alexa Brunet et l’allemande Nanna Heitmann reçoivent respectivement le Prix SAIF et le Prix Obs. “La vallée est morte” de Jeanne Frank GRAND PRIX LES FEMMES S’EXPOSENT- FUJIFILM Le vendredi 2 octobre 2020, la tempête Alex, ravageait plusieurs vallées des Alpes-Maritimes dont celle de la Roya, la plus enclavée. Des pluies diluviennes, 560 millions de tonnes d’eau, sont tombées en quelques heures. Les inondations ont fait dix morts et huit disparus. Dans la commune de Breil sur Roya, l’eau est montée à plus de 2m50 dans le centre-ville. Un peu plus haut, les communes de Fontan, Saorge, Tende, prisées des touristes, sont désormais coupées du monde. Pour se rendre dans la haute Roya, il faut maintenant parcourir 25 kilomètres à pied, le long d’une route jonchée de débris et de branches. Des kilomètres de routes sont hors d’usage, dix ponts ont été pulvérisés, plusieurs maisons emportées ou fragilisées. Livrés à eux-mêmes, les habitants des villages enclavés auront attendu 48h avant l’arrivée des premiers hélicoptères qui apportent les vivres et rapatrient les personnes fragiles. Les habitants essaient tant bien que mal de s’organiser, entre aide immédiate et système D. Il faut penser l’après. Les travaux de reconstruction seront colossaux. Ils couteront au minimum un milliard d’euros pour les trois vallées. Et comment reconstruire en tenant compte des réalités abruptes de la modification du climat ? Les maires des communes sont inquiets ; ils veulent éviter l’exode des habitants. Certains ont déjà quitté la Vallée. « La Vallée, elle est morte pour des années », dit-on ici. Des reportages réalisés en octobre pour Le Monde et Médiapart. “Utopic théâtre” d’Alexa Brunet PRIX SAIF – LES FEMMES S’EXPOSENT Lettre de photographe, 4e lettre, avril 2020, © Alexa Brunet / transit pour ARTE / PRIX SAIF – LES FEMMES S’EXPOSENT 2021 Pourquoi y a-t-il autant de personnages enfermés contre leur gré dans les histoires pour enfants ? De Raiponce à la femme de Barbe bleue, en passant par Hansel et Gretel, la Belle au bois dormant ou Sherhazade. En poussant plus loin, même Robinson sur son île, Noé sur son arche et Jonas dans sa baleine, cela fait un grand nombre de confinés ! Je vis dans un petit hameau ardéchois perdu dans un écrin de verdure entre un ruisseau et une montagne. J’ai quitté la ville en 2010, sans regret, depuis je tiens rarement en place et ai le sentiment de n’exister que dans le mouvement. Le confinement m’a incitée à me poser. J’ai profité de cette bulle spatio-temporelle pour photographier mes proches de façon ludique, transcender notre quotidien et inventer des histoires en famille. Celles provoquées par des situations subies comme l’école à la maison, la fête d’anniversaire sans copains, etc. En puisant dans notre imaginaire, souvent inspirés par les contes enfantins, nous avons transformé notre lieu de vie en petit théâtre utopique, loin des rumeurs du monde. Dans le cadre de « Lettres de photographes », une série réalisée à l’initiative du programme de recherche d’Arte TV dirigé par Paul Quezan. L’exposition sera à découvrir à la Maison des photographes – UPP à l’automne prochain. « Utrish : à propos des palais et des « sauvages » » de Nanna Heitmann PRIX OBS – LES FEMMES S’EXPOSENT Utrish : à propos des palais et des « sauvages » © Nanna Heitmann /PRIX OBS – LES FEMMES S’EXPOSENT 2021 La réserve naturelle d’Utrish, située sur une demi-île au bord de la mer Noire, est le seul endroit en Russie qui abrite une végétation méditerranéenne telle que des pistachiers et des genévriers uniques vieux de 500 ans. Les écologistes appellent cet endroit « le cœur des écosystèmes méditerranéens ». Depuis les années 1960, ses lagons sont un lieu de prédilection pour les nudistes, yogis et hippies qui viennent y passer l’été. Si la plupart partent dès qu’il fait plus froid, une poignée d' »Utrishiens » y vit à l’année. Ce sont des ermites russes orthodoxes, des adeptes de Krishna, des vétérans ou simplement des personnes qui ont décidé de vivre dans la nature, loin de la civilisation. Mais le parc national d’Utrish se retrouve au cœur des convoitises ; l’ancien président russe Medvedev y a un projet de résidence de luxe. Et non loin se situe le « palais de Poutine » révélé par la récente enquête sur l’opposant politique russe Alexej Navalny qui a entraîné les plus grandes manifestations en Russie depuis 2011. Cette vidéo accuse le président Vladimir Poutine de posséder en cachette un somptueux domaine de 1,7 G$, devenu le symbole de la corruption qui sévit à la tête de l’Etat. Pourtant les Utrishiens défendent leur espace de liberté. En 2009, avec les écologistes, ils se sont interposés physiquement pour arrêter la construction d’une route à travers la réserve jusqu’à la résidence prévue de Medvedev. En août 2020, alors qu’énorme incendie s’est déclaré en trois endroits du parc, ils ont formés une chaine humaine pour maitriser l’incendie, des heures avant l’arrivée des hélicoptères bombardiers d’eau. INFORMATIONS PRATIQUES mar01jui10 h 00 mindim05sep(sep 5)18 h 00 min4ème édition Les Femmes s'exposent OrganisateurLes Femmes s'exposent Détail de l'événementL’année 2021 a commencé sous le signe de la résistance, dans l’espoir d’un avenir meilleur. Les douze derniers mois ont été déstabilisants, critiques, tragiques parfois. Alors nous nous sommes mobilisées Détail de l'événement L’année 2021 a commencé sous le signe de la résistance, dans l’espoir d’un avenir meilleur. Les douze derniers mois ont été déstabilisants, critiques, tragiques parfois. Alors nous nous sommes mobilisées pour penser, créer et organiser cette 4e édition du Festival Les femmes s’exposent – en surmontant des embûches là où nous ne les attendions pas. S’installer dans la durée est plus que jamais essentiel pour soutenir le monde de la photographie déjà asphyxié. Pour continuer de découvrir et rendre visibles de nombreuses femmes photographes talentueuses. Pour mettre à l’honneur celles qui ont quand même réussi à travailler malgré ce contexte si particulier. Dans notre société sous cloche depuis un an, il est plus que jamais vital de montrer la nécessité de la culture. Les expositions, avec leur diversité de sujets et d’écritures photographiques, offriront un tour du monde à un large public et donneront matière à s’évader, à s’interroger, comparer, ressentir… Dans cette crise sanitaire historique, le Festival Les femmes s’exposent s’adapte tout en restant fidèle à son intention initiale, alerter sur le manque de parité, et toujours dans une atmosphère simple et conviviale. Béatrice TUPIN Présidente du festival Les Expositions : • ANNE-CHARLOTTE COMPAN – Axis Mundi Jardin de l’office du tourisme • ATELIERS ÉCOLE Le Jardin des Roses • JUSTYNA MIELNIKIEWICZ – Haut-Karabagh, conflit sur les montagnes Jardin de la maison du Patronage • GERMAINE CHAUMEL – La France occupée Place de l’église Saint-Aubin • KATIE ORLINSKY – Chasing Winter Place de l’église Saint-Aubin • CHARLÈNE FLORES – « Ils ne peuvent pas tous nous tuer » Place de l’église Saint-Aubi • LYS ARANGO – Jusqu’à ce que le maïs repousse Square Debussy • TORI FERENC – Travellers • EMILIENNE MALFATTO – Le dernier Éden • IRÈNE JONAS – L’épaisseur du temps • PAULINE BALLET – Le Tour de France Plage • LYNN WU – Créatures marines Rue d’Axbridge • SARA ALIAGA TICONA – De la terre au ciel, un regard sur la Bolivie Rue Armengaud • JULIE GLASSBERG – Célèbres inconnus Rue Féral Photo : Tony Disco, Coney Island pour The New York Times © Julie Glassberg. — Dates1 Juin 2021 10 h 00 min - 5 Septembre 2021 18 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurLes Femmes s'exposentLearn More CalendrierGoogleCal Marque-page0
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