Arianna Sanesi nommée lauréate de la 1ère édition de la résidence photographique Chambre noire 7 jours ago
Interview Clothilde Morette, directrice artistique de la MEP : « Remettre au centre de l’histoire de l’art et de la photographie certains artistes invisibilisés » 10 mars 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 5 jours ago
Salon du dessin 2025, Galerie Larock-Granoff : Interview Gabrielle Larock « Donner la parole aux femmes fait partie de ma ligne directrice » 3 jours ago
Interview Stéphanie Pécourt, Centre Wallonie Bruxelles : « Un manifeste dissident pour un cosmopolitisme renouvelé. » 6 jours ago
« Corps et âmes », une nouvelle saison incandescente à la Pinault Collection-Bourse de commerce 21 mars 2025
Partager Partager Actu Art ContemporainOtherSide Jeanne Susplugas, un projet en 3 actes à Versailles et Paris Marie-Elisabeth De La Fresnaye31 janvier 2017 Temps de lecture estimé : 4minsJ’ai rencontré Jeanne à son atelier dans le 12è arrondissement alors qu’elle était en pleine préparation de son projet en 3 volets entre Paris et l’Ile de France. L’occasion de revenir sur ces obsessions qu’elle traque avec toujours autant d’acuité et de partager un pur moment de vérité complice autour de l’art et de la vie. A Versailles il n’y a pas que des allées royales et rectilignes, il existe aussi un lieu d’expérimentation aux confins de l’art et de l’architecture. La Maréchalerie propose en effet une approche décalée et personnelle des problématiques urbaines aux artistes qu’elle invite régulièrement, en lien avec le contexte de l’Ecole d’architecture dont elle dépend. Un dispositif propice aux échanges et au partage de connaissances à partir de l’in situ, à chaque fois rejoué. Situé dans un bâtiment patrimonial lié au domaine du château, sa large baie vitrée est une invitation à s’inscrire dans un présent ouvert sur la ville et sa traversée. Une topographie en apparence contraignante dont s’emparent et s’affranchissent volontiers les artistes. Preuve en est encore une fois avec Jeanne qui a largement dépassé le cahier des charges de départ. « La maison malade », « There is no place like Home », « House to house » il est question chez elle de nos projections ambivalentes sur l’habitat, le refuge, le réconfort mais aussi la solitude et la frustration à travers de multiples protocoles qu’elle rejoue à chaque lieu investi. Des ritournelles qui remontent à l’enfance et dont les répercussions en disent long sur nos addictions adultes. Son nouveau terrain d’investigation se découpe en 3 temps et 3 lieux : La Maréchalerie, la galerie VivoEquidem et l’Ecole des Beaux Arts de Versailles. A la Maréchalerie et en réponse à l’architecture du lieu, l’installation « At home she ‘s a tourist »décrit un sentiment étrange qui nous habite parfois quand il s’agit d’investir un espace peuplé d’objets qui ne nous appartiennent pas, témoins d’un passé révolu et plein de chausses trapes. D’où l’importance de se délester, de s’alléger de nos entraves et addictions pour laisser la maison s’envoler (« Flying House »). De même avec cette nature morte en céramique qui quand on s’en approche décline nos dérives médicamenteuses et psycho-somatiques, face à l’impossibilité de nos désirs ou comment le mal être rejoint notre rapport à l’intime. A la galerie parisienne VivoEquidem, l’artiste imagine une structure modulable entre la caisse de transport et la cellule habitable. Un espace expérimental où la collection d’extraits littéraires (play list sonore) interagit avec les auteurs invités, Jeanne devenant alors curatrice d’une fiction qui prend différentes formes décalées. Cet espace scénique à géométrie variable,ouvert à la curiosité et à l’inquiétude place le spectateur au centre de rituels étrangement familiers bien que de nature ambiguë. Enfin à l’Ecole des Beaux Arts, ce qui marque une première collaboration avec la Maréchalerie, Jeanne Susplugas et les étudiants de ses workshops mettent en lumière les multiples distorsions inhérentes à une société dominée par les tensions et conflits. Des saynètes d’inspiration littéraire « All the World’s a stage »où se jouent des troubles de comportements compulsifs (TOC), des stratégies d’emprise familiale, l’obsession des « heures remarquables », autant d’ersatz d’une folie rampante que l’on cache sous des mots devenus banals et fourre touts. Egalement les arbres généalogiques nous rappellent l’interdépendance des liens du sang avec toutes les possibles répercussions sur nos existences. Dès lors la démarche n’est pas de juger ni de dénoncer à travers la pluralité de mediums investis par l’artiste toujours séduisants et résolument esthétiques, mais d’aller creuser et chercher dans les profondeurs de la psyché, vulnérable et traumatique, les failles et incohérences à travers un travail de sape prodigieusement efficace. Jeanne Susplugas bénéfice également d’une publication rétrospective chez Norma Editions. http://www.susplugas.com http://www.editions-norma.com EXPOSITIONS • At home she’s a tourist, Chapter I Jeanne Susplugas Du 20 janvier au 26 mars 2017 La Maréchalerie 5 avenue de Sceaux 78000 Versailles http://lamarechalerie.versailles.archi.fr • At home she’s a tourist, Chapter II Jeanne Susplugas Du 25 janvier au 12 août 2017 Vivo Equidem 113 rue du Cherche Midi 75006 Paris http://www.vivoequidem.net • At school she’s a tourist, Chapter III Jeanne Susplugas Du 22 février au 15 mars 2017 Galerie de l’Ecole des Beaux Arts 11 rue Saint Simon 78000 Versailles https://www.versailles.fr/culture/etablissements-culturels/ecole-des-beaux-arts/ Marque-page0
L'Invité·e Carte blanche à Hervé Castaing : Destination Venise Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invité de la semaine, Hervé Castaing – fondateur de la galerie Mostra à Nantes, ...
Interview Art Contemporain Salon du dessin 2025, Galerie Larock-Granoff : Interview Gabrielle Larock « Donner la parole aux femmes fait partie de ma ligne directrice » Les Larock représentent la 4ème génération de descendants de Katia Granoff, ukrainienne arrivée à Paris 1924, pionnière, qui a défendu les impressionnistes ...
L'Ephéméride Ça s’est passé un 28 mars : mort du photographe Michel Vanden Eeckhoudt Le 28 mars 2015, il y a tout juste 10 ans, le photographe belge, Michel Vanden Eeckhoudt, meurt à Bruxelles à l’âge ...
Actu Art Contemporain « Corps et âmes », une nouvelle saison incandescente à la Pinault Collection-Bourse de commerce
Actu Art Contemporain Nouvelle Saison au Palais de Tokyo : Radioscopie de la joie collective, Raphaël Barontini…
Actu Art Contemporain Le Nouveau Printemps de Toulouse par Kiddy Smile : « réinventer une culture de l’amour »
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Arianna Sanesi nommée lauréate de la 1ère édition de la résidence photographique Chambre noire 7 jours ago
Interview Clothilde Morette, directrice artistique de la MEP : « Remettre au centre de l’histoire de l’art et de la photographie certains artistes invisibilisés » 10 mars 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 5 jours ago
Salon du dessin 2025, Galerie Larock-Granoff : Interview Gabrielle Larock « Donner la parole aux femmes fait partie de ma ligne directrice » 3 jours ago
Interview Stéphanie Pécourt, Centre Wallonie Bruxelles : « Un manifeste dissident pour un cosmopolitisme renouvelé. » 6 jours ago
« Corps et âmes », une nouvelle saison incandescente à la Pinault Collection-Bourse de commerce 21 mars 2025