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L'Invité·e Carte blanche à Eric Karsenty : Nicola Lo Calzo et le duo Benedicte Kurzen & Sanne de Wilde La Rédaction5 février 2021 Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invité Eric Karsenty, rédacteur en chef de Fisheye Magazine, partage l’univers documentaire de trois photographes : Nicola Lo Calzo et le duo franco-belge Benedicte Kurzen & Sanne de Wilde. Si leur démarche se veut être documentaire et informative, ils ont développé une écriture visuelle singulière. La quatrième carte blanche est consacrée à Nicola Lo Calzo et au duo Benedicte Kurzen & Sanne de Wilde, publiés en 2020 et 2021. Là encore, les artistes s’affranchissent d’une vision strictement documentaire pour s’aventurer dans des images développant des narrations singulières. Nicola Lo Calzo poursuit depuis dix ans un ambitieux projet qui vise à déconstruire la représentation dominante des mémoires de l’esclavage pour en dessiner, de la violence à la beauté du monde, les nouvelles routes de l’imaginaire. Il vient de publier Binidittu aux éditions de l’Artière, un nouvel opus dédié à Benoit le Maure, le saint noir sicilien. Tandis que Bénédicte Kurzen & Sanne de Wilde, deux photographes de l’agence Noor, se consacrent à un ambitieux projet sur les jumeaux dans le monde. Un livre est prévu aux éditions Hannibal en juin prochain, Land of Ibeji, et un projet d’exposition à la galerie Focale, à Nyon en Suisse, devrait voir le jour prochainement.. Nicola Lo Calzo « Menant un vrai travail journalistique, les deux autrices embrassent pleinement les codes du documentaire afin de proposer une version subjective et singulière de leur sujet. Ainsi, Benedicte Kurzen et Sanne de Wilde n’hésitent pas à utiliser des filtres : bleu en référence à l’eau soi-disant magique de la ville, et violet pour la couleur des légumes réputés de la région. La variété des artifices employés pour souligner l’ambivalence est vaste. Double exposition, effet kaléidoscopique ou éclairage artificiel servent à souligner cette dualité totale. Celle des deux regards des photographes, mais aussi du visible et de l’intangible, de la métaphore et du littéral, ou encore de la science contre la légende. Cette grande confusion nous interroge sur ce que nous regardons. La thématique des jumeaux nous fascine, car elle met en jeu une part d’inexpliqué. Elle trouble notre perception de l’unicité, et anime un champ irrationnel que Benedicte Kurzen et Sanne de Wilde savent cultiver à merveille. » Benoit Baume, (Fisheye 45). Benedicte Kurzen & Sanne de Wilde « Je suis parti en Afrique en 2010, d’une manière assez idéaliste, avec l’idée de comprendre ce qui me relie aux gens, le quid de notre humanité. Je pensais que je pouvais trouver ça dans cette violence fondatrice de l’esclavage et de la multitude de luttes générés à son encontre. Mon désir était de raconter cette complexité, la diversité des pratiques et des cultures produites en opposition et en résistance à l’esclavage, des pratiques toujours vivantes qui ont un sens pour les communautés qui les portent. (…) À partir de ma propre condition de LGBT, mon travail photographique s’est peu à peu construit autour des minorités (que ce soit en fonction du genre, de la race, de l’orientation sexuelle ou de la classe), à leurs combats, à leurs négociations et à leurs stratégies pour exister face à un système dominant. (…) Le sujet est construit par couches : le présent, le passé, le colonial, le postcolonial, patrimoine matériel et immatériel, d’où une narration qui intègre des portraits, des actions, des modes de vie, la superposition et la juxtaposition des images. (…) Les images sont des hypertextes. Derrière la photo il y a un texte qui va la compléter, même s’il y a des images qui sont plus évidentes. » Nicola Lo Calzo (Fisheye 41). Marque-page5
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