Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 6 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 3 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 6 jours ago
Partager Partager L'Invité·e Carte blanche à Anne Immelé : Ce noir tout autour qui paraît nous cerner La Rédaction11 septembre 2020 Temps de lecture estimé : 3minsPour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée Anne Immelé, photographe, co-fondatrice et directrice artistique de la Biennale Photo de Mulhouse nous présente l’exposition « Ce noir tout autour qui paraît nous cerner » à voir dans le cadre de la programmation de la manifestation de cette année. Un projet curatorial de deux ans qui a failli ne jamais voir le jour… S’inscrivant au coeur de la programmation de la BPM 2020, l’exposition sur laquelle je travaille depuis deux années maintenant a failli ne pas avoir lieu. Elle tient son titre des mots que le poète Gérard Haller a consacré aux photographies d’Alain Willaume : « C’est dans le noir. Ils regardent. On les voit mal d’abord, on a du mal à les discerner – et peut-être ont-ils peur, eux-mêmes, de s’avancer au bord de ce noir tout autour qui paraît les cerner. Cependant c’est là qu’ils se tiennent : au bord de la lumière. ». Extrait d’UN GRAND VOYAGE VERS LA NUIT Par Nicolas Bézard Novo Hors série n°21 septembre 2020 « Elle est minuscule sur cette photographie, et pourtant on ne voit qu’elle. Une silhouette humaine – un homme ou une femme – debout sur sur un improbable plongeoir suspendu au dessus du vide. On se demande ce qu’elle fait là, au bord des chutes du Niagara qui disent – qui hurlent – l’effondrement symbolique du monde. Sur sa frêle planche de salut, la silhouette semble hésiter. Va-t-elle se laisser aspirer par le gouffre rugissant, à l’image des gerbes d’écume qui l’entourent ? Ou bien prendre son envol, s’arracher à l’attraction de ce néant qui la menace ? Cette hésitation entre l’imminence d’une fin et l’éventualité d’un devenir est au cœur de l’exposition collective proposée par Anne Immelé au Musée des Beaux Arts. La parabole qu’en offre Alain Willaume est vertigineuse, la vision de cette ombre acculée rappelant avec force le point de non-retour atteint par une humanité qui vacille aujourd’hui sur ses certitudes. Il fallait donner une forme à ce parcours, tisser un lien entre les imaginaires puissants d’Alain Willaume, de Geert Goiris et de Raymond Meeks, la poésie immersive de Nolwenn Brod, les recherches plasticiennes d’Isabelle Giovacchini, la sensibilité documentaire de Giovanna Silva ou les paysages mentaux de Jean-Baptiste Grangier. Évocateur sans être directement narratif, l’angle trouvé par la commissaire d’exposition est celui d’une scansion en trois temps, trois parties qui se répondent au fil des salles : Ce qui fut, Le temps présent et Les visions du futur. Si certains des univers présentés sont facilement rattachables à un de ces « âges », d’autres en revanche prennent un malin plaisir à naviguer en dehors des lignes de la chronologie. C’est le cas de celui d’Alain Willaume, dont le pouvoir allégorique transcende les contextes et les époques, le fameux « ici et maintenant » de la photographie, pour toucher à un universel humain où la mémoire de ce qui a été et la prémonition de ce qui nous attend s’entremêlent. » http://www.biennale-photo-mulhouse.com/2020/ INFORMATIONS PRATIQUES mar01sep0 h 00 minsam31oct(oct 31)0 h 00 min4ème édition de BPM - Biennale Photo de MulhouseThis is the End Détail de l'événementDu fait de la pandémie de Covid-19, l’édition de la BPM 2020 n’aura pas entièrement lieu en juin comme prévue. Cette édition plus archipélique est reportée en septembre-octobre pour les Détail de l'événement Du fait de la pandémie de Covid-19, l’édition de la BPM 2020 n’aura pas entièrement lieu en juin comme prévue. Cette édition plus archipélique est reportée en septembre-octobre pour les expositions en galerie et musée, hormis l’exposition de Christophe Bourguedieu qui aura lieu du 22 août au 13 septembre à la Filature. Les expositions en plein air, à Hombourg, Chalampé, Ottmarsheim et sur les Berges de l’Ill à Mulhouse seront visibles au courant du mois de juin. Nous mettons tout en oeuvre pour maintenir les expositions prévues avec certains aménagements, certains renoncements aussi comme la soirée dédiée aux projections ou l’exposition prévue au LAC du lycée Stoessel. Notre festival a pour objectif de montrer une pratique photographique contemporaine en perpétuel mouvement et interrogation. Le rapport de la production photographique à sa contemporanéité est l’un des axes de notre programmation : son rapport à l’évolution du médium mais aussi au contexte écologique, social, économique. Intitulée « This is the End », enracinée dans la relation que la photographie noue avec la fin imminente, cette édition s’avère, bien malgré elle, au plus proche du moment de bascule que nous vivons, entre un avant et un après. Par sa dimension inéluctable, la pratique de la photographie incarne intensément l’affirmation This Is the End, tout en ouvrant sur un imaginaire du passage et de l’après. Cette 4e édition de la BPM a lieu dans un contexte politique, économique et écologique marqué par la fin de la croyance en un système global de production devenu insensé et l’épuisement des ressources environnementales. This Is the End nous apostrophe sur la nature profondément destructrice du système industriel planétarisé et son point de rupture. Loin des représentations hollywoodiennes de la fin du monde ou des théories des collapsologistes, la BPM invite à s’interroger sur le pessimisme ambiant. Aborder la fin, c’est aussi proposer les moyens d’une prise de conscience, d’un changement du cours des choses. This Is the End évoque aussi le pouvoir fascinant des confins du monde, des civilisations englouties, des grottes sombres. La fin, c’est aussi la chute, le vertige ou son pressentiment. The End, c’est aussi la fin du film, de l’histoire dans laquelle le spectateur a aimé se plonger, rappelant la dimension fictionnelle de la pratique photographique. La quatrième édition de la BPM-Biennale de la Photographie de Mulhouse rassemble les travaux d’une quarantaine d’artistes français et étrangers utilisant la photographie autour de la notion This Is the End. La BPM affirme la volonté de soutenir la photographie contemporaine à travers 13 lieux d’expositions dans 5 villes et communes. La direction artistique est confiée à Anne Immelé. 5 commissaires d’exposition sont invités : Virginie Huet, Ann-Kathrin Harr & Maria Sitte, Pascal Amoyel, Michaël Roy, le programme de projections imaginé par Océane Ragoucy et Laura Morsch-Kihn est annulé en raison du covid-19. Plusieurs expositions se déploient dans Mulhouse : Ce noir tout autour qui parait nous cerner, Nolwenn Brod, Isabelle Giovacchini, Jean-Baptiste Grangier, Alain Willaume, Giovanna Silva, Geert Goiris ainsi que des photographies issues de la collection de Madeleine Millot-Durrenberger (commissariat d’Anne Immelé au Musée des Beaux-arts), Avant la nuit de Christophe Bourguedieu à La Filature, Comme des tourbillons de poussière, exposition collective conçue par Pascal Amoyel à la Galerie de la bibliothèque, se déploie à partir des séries photographiques d’Olivier Kervern, Louis Perreault, Antoine Seiter et Jean Marquès. Au séchoir, Pour tout le sel de la terre, exposition collective conçue par Mickaël Roy, propose une lecture post-industrielle, environnementale et sociale du Bassin potassique alsacien à travers une sélection de photographies de Bernard Birsinger, Stéphane Spach, Dominique Bannwarth, Jacky Naegelen & Sylvain Scubbi. Childhood memories réunissant Benoit Linder et Kuba Pajewski au LAC a dû être annulée. À la poursuite… des courbes, installation de Serge Lhermitte sera visible à la chapelle Saint-Jean, Carnet de Mulhouse de Thomas Boivin au Kohi Coffee. À Freiburg, l’exposition THE AND, (commissariat Ann-Kathrin Harr et Maria Sitte) au Kunsthaus L6 réunira 7 photographes. L’exposition Tout le jour il fait nuit noire de Thérèse Verrat et Vincent Toussaint (commissariat de Virginie Huet) du CCFF aura exceptionnellement lieu Hors les Murs et sera visible au Musée des Beaux-Arts de Mulhouse Les installations prévues dans l’espace public seront visibles courant juin : Geert Goiris à Hombourg, Jessica Auer à Ottmarsheim, Lynn Alleva Lilley à Chalampé, Jessica Auer et Guillaume Collignon sur les berges de l’Ill à Mulhouse. L’exposition Point Cardinal II, affichages des étudiants des Écoles Supérieures d’Art du Grand Est sur le parvis de la gare aura lieu à l’automne. Dates1 Septembre 2020 0 h 00 min - 31 Octobre 2020 0 h 00 min(GMT+00:00) En savoir plus CalendrierGoogleCal Marque-page0
Interview Art Contemporain Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines La nouvelle exposition de la Halle Saint Pierre se penche sur le phénomène de l’art brut iranien sur la scène internationale à ...
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Pourquoi fait-on des photographies ? Pour sa quatrième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter Pierre Ciot, revient sur trois événements qu’il a couverts, ...
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Chronique de 50 ans de photographies Pour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter, Pierre Ciot revient sur ses 50 ans de carrière. ...
L'Invité·e Coups de Cœur de Pierre Ciot : le Printemps Photographique de Pomerol et Mélanie-Jane Frey
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 6 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 3 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 6 jours ago