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NewsPhoto La MEP annonce sa réouverture tandis que le Jeu de Paume informe de sa fermeture Ericka Weidmann8 juin 2020 Spit in Someone ́s Soup (Instructions on How to Be Politically Incorrect), 2003 © Erwin Wurm Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsLes grands institutions et musées ont dû adapter leurs conditions de réouverture au public. Certain lieux ont pu accueillir les visiteurs plus rapidement que d’autres. La Maison Européenne de la Photographie pourra de nouveau dévoiler le travail de Erwin Wurm à partir du 17 juin, le Jeu de Paume quant à lui annonce le début des travaux et donne rendez-vous au public au printemps 2021. Jeu de Paume L’exposition « Le supermarché des images » inaugurée en février dernier ne pourra pas rouvrir au public suite aux travaux initiés au Jeu de Paume dès la mi-juin prochain. Une visite virtuelle immersive est proposée pour vous transporter au cœur des espaces. Chaque oeuvre est accompagnée d’un texte explicatif afin de mieux saisir le propos de l’artiste. Pour certaines oeuvres, les artistes eux-mêmes présentent leur travail dans des vidéos flash de 1 à 2 min. La programmation des expositions reprendra à partir du printemps 2021. L’exposition René-Jacques présentée au Jeu de Paume – Château de Tours a rouvert quant à elle, le 3 juin et sera prolongée jusqu’au 4 octobre 2020. >>> Accéder à la visite virtuelle de l’exposition « Le supermarché des images ». INFORMATIONS PRATIQUES Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris mar11fev(fev 11)11 h 00 mindim07jui(jui 7)19 h 00 minLe Supermarché des imagesZineb Sedira Jeu de Paume, 1, place de la Concorde 75008 Paris Détail de l'événementL’art et l’économie entretiennent, depuis la plus haute Antiquité, des relations complexes et décisives. Mais l’enjeu auquel nous sommes confrontés depuis plus d’un siècle est bien plus vaste que celui Détail de l'événement L’art et l’économie entretiennent, depuis la plus haute Antiquité, des relations complexes et décisives. Mais l’enjeu auquel nous sommes confrontés depuis plus d’un siècle est bien plus vaste que celui du seul marché de l’art : il y va, ni plus ni moins, de la marchandisation du visible en général. Les photographies, dessins, peintures, vidéos, films, œuvres numériques et installations multimédia choisies pour cette exposition explorent les matières premières qui composent les images, les immenses stocks ou banques dans lesquels elles s’accumulent, le travail humain (ou non humain) qui participe à leur création ainsi que la fluctuation de leurs valeurs au cours de leur circulation globalisée. L’exposition propose des points de vue critiques et des perspectives inattendues sur la fabrique de ce grand marché des images qui structure notre regard. Nous habitons un monde de plus en plus saturé d’images. Leur nombre connaît une croissance tellement exponentielle — sur les réseaux sociaux, les écrans en tout genre — que l’espace dans lequel nous vivons déborde littéralement d’images, comme s’il n’était plus possible de les contenir, comme s’il n’y avait plus d’interstices entre elles. On s’approcherait ainsi de la limite que Walter Benjamin, en 1929 déjà, décrivait comme « un espace chargé à cent pour cent d’images ». Face à un tel trop-plein, face à une telle surproduction d’images, se pose plus que jamais la question de leur stockage, de leur gestion, de leur circulation et de leur transport (fût-il électronique), de leur poids, de la fluidité ou de la viscosité de leurs échanges, de leurs valeurs fluctuantes — bref, la question de leur économie. Dans l’ouvrage qui a servi de point de départ au projet de cette exposition (Le Supermarché du visible, paru aux Éditions de Minuit en 2017), Peter Szendy propose de donner à la dimension économique de la vie des images le nom d’iconomie. Les œuvres et les artistes choisis pour accompagner le visiteur dans son parcours posent un regard incisif et vigilant sur ces enjeux. D’une part, elles réfléchissent les bouleversements qui affectent aujourd’hui l’économie en général, qu’il s’agisse de stocks aux dimensions inouïes, de matières premières raréfiées, du travail et de ses mutations vers des formes immatérielles ou encore de la valeur et de ses nouvelles expressions, notamment sous forme de cryptomonnaies. Mais aussi, d’autre part, elles interrogent chaque fois le devenir des images et des visibilités à l’ère de leur iconomie globalisée. Dans le supermarché qui s’expose ici, en somme, les images de l’économie parlent chaque fois de l’économie de l’image. Et vice-versa, comme si elles formaient un recto-verso. Commissaire général : Peter Szendy Commissaires associés : Emmanuel Alloa et Marta Ponsa Exposition produite par le Jeu de Paume, Paris DatesFévrier 11 (Mardi) 11 h 00 min - Juin 7 (Dimanche) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuJeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 ParisEntrée 10€ / Tarif réduit 7,5€ Ouvert le mardi de 11h à 21h et du mercredi au dimanche de 11h à 19h. Get Directions CalendrierGoogleCal Jeu de Paume - Château de Tours25, avenue André Malraux 37000 Tours ven15nov(nov 15)14 h 00 min2020dim04oct(oct 4)18 h 00 minL'élégance des formesRené JacquesJeu de Paume - Château de Tours, 25, avenue André Malraux 37000 Tours Détail de l'événementVingt-cinq ans après la dernière exposition qui lui était consacrée, le Jeu de Paume – Château de Tours présente cet automne une rétrospective consacrée à René-Jacques. Étudiant en droit, ce Détail de l'événement Vingt-cinq ans après la dernière exposition qui lui était consacrée, le Jeu de Paume – Château de Tours présente cet automne une rétrospective consacrée à René-Jacques. Étudiant en droit, ce qui le prédestinait à une tout autre carrière, il fait très rapidement le choix de suivre la voie artistique et d’adopter définitivement son nom d’artiste, afin de s’adonner à sa passion : la photographie. « L’élégance des formes » dévoile une sélection de cent vingt tirages originaux, dont certains montrés pour la première fois, à travers un parcours rythmé par huit sections chrono-thématiques qui retracent les thèmes emblématiques de l’œuvre de ce photographe qui demande a être redécouvert. Figure marquante de la photographie française d’après guerre, René-Jacques (né René Giton, 1908-2003) débute sa carrière dans les années 1930. Très rapidement, il embrasse les mille métiers de la photographie, se faisant tour à tour reporter pour L’Intransigeant, illustrateur pour les éditions Grasset ou photographe industriel pour la régie Renault. Arpenteur des rues d’un Paris vide, sur les traces de Francis Carco et Léon-Paul Fargue, il est aussi photographe de plateau pour René Lucot, Wilhelm Pabst et Jean Grémillon. Conscient de la difficulté des photographes à faire valoir leurs droits et reconnaître leur art, René-Jacques, comme François Kollar, son aîné, ou Jean Dieuzaide, son cadet, participe aux différents groupes qui animent la photographie française : Le Rectangle, sous l’égide d’Emmanuel Sougez ; le Groupe des XV, à partir de 1946, où il retrouve Daniel Masclet, Willy Ronis, Robert Doisneau et son ami Marcel Bovis. Défendant ses images et ses points de vue, il participe aux nombreuses expositions que ces groupes organisent. Président pour les photographes du conseil d’administration de la Spadem (Société de la propriété artistique des dessins et modèles) à partir 1946, il prend également la tête du syndicat de la photographie publicitaire en 1961 et représente les photographes à la Commission nationale des sites. Dans les photographies de René-Jacques, rien n’est anodin : chaque image est pensée et trouve sa source dans ses expériences préalables. Ainsi, quand il propose des illustrations pour des œuvres de Carco et de Montherlant, il traduit en images les ambiances et les formes évoquées par les textes. De même, le jeu des ombres et des reflets sur les matières, qu’il affectionne dans ses natures mortes industrielles, fait suite à ses premières recherches et à son expérience de l’éclairage sur les plateaux de cinéma. Pour René-Jacques, professionnel exigeant, répondre aux demandes de ses commanditaires suppose de proposer, au-delà d’une image techniquement parfaite, un supplément d’âme et une vision renouvelée du paysage, du monument ou de l’objet industriel. En 1991, conscient de la richesse de son travail photographique, il fait don à l’État de son œuvre. Aujourd’hui conservée à la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine (MAP), la donation RenéJacques regroupe ses négatifs, un ensemble de plus de 20 000 tirages, ainsi que de très riches archives formées de ses publications, de sa correspondance professionnelle et des planches de tirages de lecture qui servaient à la diffusion de ses images. Commissaire : Matthieu Rivallin DatesNovembre 15 (Vendredi) 14 h 00 min - Octobre 4 (Dimanche) 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuJeu de Paume - Château de Tours25, avenue André Malraux 37000 Tours Jeu de Paume - Château de Tours25, avenue André Malraux 37000 ToursMardi à dimanche : 14 h-18 h / Fermeture le lundi - Tarif plein: 4 € / Tarif réduit: 2 € Get Directions CalendrierGoogleCal La Maison Européenne de la Photographie Le 17 juin, vous pourrez vous rendre de nouveau à la librairie et dans les espaces d’exposition de la Maison Européenne de la Photographie. Vous pourrez découvrir la rétrospective consacrée à l’artiste autrichien Erwin Wurm ; inaugurée une dizaine de jours avant le confinement, l’exposition n’avait pas encore eu le temps de rencontrer son public. Au Studio, espace dédié à l’émergence, l’exposition de Gangao Lang sera présentée jusqu’au 30 août et celle d’Estelle Hanania ouvrira le 4 septembre prochain. Suivant les préconisations des autorités, la MEP a mis en place plusieurs mesures pour assurer le retour de ses visiteurs : file d’attente espacée, abord des caisses protégé, distributeurs de gel hydro-alcoolique sur tout le parcours de visite. Si le port du masque demeure obligatoire, la jauge, limitée à 130 personnes au lieu de 380, devrait permettre aux visiteurs de découvrir l’oeuvre d’Erwin Wurm dans de très bonnes conditions. Pour éviter au maximum que les visiteurs ne se croisent – dans un bâtiment dont l’architecture, semblable à une maison, présente de nombreux « culs-de-sac » – un parcours de visite fléché a été mis en place. Il indique le sens de visite, le nombre de personnes autorisées dans chaque espace et invite vers une sortie (rue François Miron) distincte de l’entrée (rue de Fourcy). Limitée à 10 personnes simultanément, la librairie sera également ré-ouverte, mais il faudra attendre septembre pour retrouver les visites commentées en groupe, activités pédagogiques et bien sûr événements des nocturnes du jeudi. INFORMATIONS PRATIQUES La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer17jui(jui 17)11 h 00 mindim30aou(aou 30)20 h 00 minErwin Wurm, PhotographsLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementÀ partir du 4 mars 2020, la Maison Européenne de la Photographie propose de découvrir le travail d’Erwin Wurm, artiste de renommée internationale, sous un nouvel angle, dans le cadre Détail de l'événement À partir du 4 mars 2020, la Maison Européenne de la Photographie propose de découvrir le travail d’Erwin Wurm, artiste de renommée internationale, sous un nouvel angle, dans le cadre de la première rétrospective consacrée à son travail photographique. L’artiste autrichien est célèbre pour son œuvre complexe et conceptuelle, mêlant sculpture, performances, vidéo, dessin et photographie, à travers laquelle il interroge avec humour et cynisme notre relation au corps, en associant espièglerie, burlesque et sens de l’absurde. Réunissant quelque 200 tirages réalisés depuis les années 1990 sur les deux principaux étages de la MEP, cette exposition exhaustive – la première du genre organisée à Paris depuis de nombreuses années – présentera planches contacts originales et tirages provenant des archives personnelles de l’artiste, qui n’ont encore jamais présentés au public. Cette exposition sera l’occasion de montrer le rôle unique joué par ce médium dans son œuvre : bien plus qu’un moyen d’immortaliser ses performances, Wurm considère la photographie comme une forme d’expression “sculpturale” à part entière. Associant œuvres problématisées et images plus philosophiques, l’exposition explorera le processus artistique par lequel il réalisa des œuvres majeures telles que ses « dust sculptures », créées à l’aube des années 1990, pour lesquelles l’artiste place un objet sur une surface, le saupoudre de poussière puis retire l’objet afin de montrer l’emprunte résiduelle, ou encore « Fabio Gets Dressed » (1992), inspiré par sa conviction que le corps humain, avec sa capacité à remplir un pull, à occuper l’espace, à prendre ou perdre du poids, est une sculpture à part entière. Seront également exposés « Instructions for Idleness » (2001), « How to Be Politically Incorrect » (2002-2003), « Thinking About Philosophy » (2004), « Nudelskulpturen » (2016) ainsi que des Polaroid récents grand format. En plus de ses photos, vidéos et meubles, l’exposition proposera également ses célèbres « One-Minute Sculptures » à travers des œuvres interactives invitant les visiteurs à devenir des sculptures vivantes en suivant les instructions de l’artiste. DatesJuin 17 (Mercredi) 11 h 00 min - Août 30 (Dimanche) 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer17jui(jui 17)11 h 00 mindim30aou(aou 30)20 h 00 minSecond Self IntroductionGangao LangLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementDans le cadre de la programmation du Studio, dédié à la création émergente, la MEP présente le travail de la photographe chinoise Gangao Lang, lauréate 2019 du Prix Dior de Détail de l'événement Dans le cadre de la programmation du Studio, dédié à la création émergente, la MEP présente le travail de la photographe chinoise Gangao Lang, lauréate 2019 du Prix Dior de la Photographie pour Jeunes Talents : un travail sur le portrait où prime l’utilisation des outils numériques. Dans Second Self-introduction, Gangao Lang présente des fragments de paysages en alternance avec une série de portraits retravaillés numériquement et qui mettent en scène son amie Li Wanyue. À l’aide des outils numériques, Gangao Lang retouche les traits du visage de son modèle, en accentue les lignes et les volumes, y ajoute des figures géométriques. Par des jeux de lumières et de couleurs, elle souligne également les émotions qu’elle perçoit chez son amie. De cette recherche poétique et formelle naît un portrait intime. Gangao Lang intègre naturellement les outils numériques dans sa pratique artistique, ils lui permettent de créer « un trouble insaisissable permettant d’intensifier la dimension sensible du réel ». Ses œuvres révèlent une volonté de mise à distance d’une conception de la photographie comme trace objective, les retouches digitales venant intensifier ce qui est imperceptible. GANGAO LANG Née en 1998 dans la province de Henan en Chine, Gangao Lang est étudiante au Shanghai Institute of Visual Arts, école qu’elle intègre grâce à sa série Girls Rule. L’année passée elle a participé à l’exposition collective OCEAN au Slime Engine Contemporary Art Space de Shanghai. PRIX DIOR DE LA PHOTOGRAPHIE POUR JEUNES TALENTS La maison Dior a créé en 2018, en partenariat avec l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles (ENSP) et accueilli par Luma Arles, le Prix Dior de la Photographie pour Jeunes Talents. Destiné à soutenir et à promouvoir la création photographique émergente, le Prix distingue, sur un thème renouvelé chaque année, les travaux de jeunes artistes issus des plus grandes écoles internationales d’art et de photographie. Il est décerné chaque année, début juillet, en parallèle des Rencontres d’Arles. Pour sa deuxième édition, sur le thème « Woman-Women faces » et autour des mots clés beauté, féminité et couleur, le Jury du Prix Dior de la Photographie pour Jeunes Talents a salué et primé le travail de la photographe chinoise Gangao Lang. DatesJuin 17 (Mercredi) 11 h 00 min - Août 30 (Dimanche) 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris ven04sep(sep 4)11 h 00 minsam07nov(nov 7)20 h 00 minIt’s Alive!Estelle HananiaLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementDans le cadre de la programmation du Studio, consacré aux artistes émergents, la MEP présente It’s Alive!, une exposition de la photographe française Estelle Hanania, consacrée au travail de la Détail de l'événement Dans le cadre de la programmation du Studio, consacré aux artistes émergents, la MEP présente It’s Alive!, une exposition de la photographe française Estelle Hanania, consacrée au travail de la metteuse en scène et chorégraphe Gisèle Vienne, notamment autour des marionnettes et de la ventriloquie. Estelle Hanania s’est déjà intéressée au folklore, se focalisant sur les pratiques liées aux rites, costumes et masques vernaculaires, qu’elle utilise pour aborder la problématique plus large des mécanismes qui forgent l’identité. À travers sa pratique, elle s’intéresse à ce qui rend le corps humain unique, aux nombreuses transformations qu’il peut subir, par le costume ou le déguisement notamment. Ses séries de photographies sont le fruit de projets et de recherches menés sur de longues périodes, au cours desquelles se noue une relation étroite avec les gens ou les communautés qu’elle immortalise. Son goût pour les traditions ancestrales et les pratiques culturelles l’ont conduite en Indonésie, au Japon et dans les régions montagneuses d’Europe. Son approche artistique n’est en revanche ni documentaire ni anthropologique : elle ne cherche pas à prouver ni à illustrer une théorie. Ses sujets, au contraire, restent nimbés de mystère. Le point de départ de cette exposition, It’s Alive! est le dernier livre éponyme d’Estelle Hanania, publié par Shelter Press, qui revient sur les dix années de collaboration entre la photographe et l’artiste et metteuse en scène Gisèle Vienne. À partir des spectacles chorégraphiés par Gisèle Vienne, qui a souvent recours aux marionnettes ou à la ventriloquie, Estelle Hanania a créé des séries qui sont à mi-chemin entre réalité et fiction, entre le perceptible et l’invisible. Ses photos, loin d’un compte-rendu documentaire, mettent en lumière ce qui est moins tangible pour le spectateur. Ce ne sont pas de simples photos prises au cours des spectacles ou des répétitions : l’artiste ne fournit au spectateur aucune information claire et lisible. Prenant ses distances avec les représentations traditionnelles du théâtre, elle s’intéresse aux détails qui interviennent loin du plateau, hors cadre. Ici, ce sont les fragments, les indices qui permettent au spectateur de reconstituer une histoire. La figure humaine occupe une place essentielle dans le travail d’Estelle Hanania comme dans celui de Gisèle Vienne, elles jouent toutes deux sur la confusion entre animé et inanimé afin de laisser planer une forme d’incertitude dans l’esprit du spectateur. ESTELLE HANANIA Estelle Hanania, (née en 1980, vit et travaille à Paris) est diplômée des Beaux-Arts de Paris et lauréate du prix de photographie du Festival de Hyères. En 2008 elle débute une collaboration avec la metteuse en scène, chorégraphe et artiste Gisèle Vienne dont est issu l’ouvrage It’s Alive! – À travers l’oeuvre de Gisèle Vienne, publié aux Éditions Shelter Press, qui présente un vaste ensemble de photographies réalisées sur une dizaine d’années. Elle réalise avec l’artiste Christophe Brunnquell une collaboration photographique au long cours intitulée La Guerre du Feu qui donnera lieu à une publication en 2021 et à une série d’expositions. Le travail d’Estelle Hanania a bénéficié d’expositions à l’international et a été montré dans des revues comme M le magazine du Monde, Another magazine, T: The New York Times Style Magazine, Mémoire Universelle. Elle a publié plusieurs livres dont notamment Happy Purim et Glacial Jubilé (Éd. Shelter Press). En parallèle à ses projets personnels Estelle Hanania collabore régulièrement avec des maisons de modes (Dior, Nina Ricci, Lemaire…). DatesSeptembre 4 (Vendredi) 11 h 00 min - Novembre 7 (Samedi) 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page1
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