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L'InterviewPhoto 10ème édition du festival CIRCULTATION(S) : Rencontre avec Audrey Hoareau, directrice artistique Marie-Elisabeth De La Fresnaye9 mars 2020 Portrait Audrey Hoareau © Stephen Dock Partager Partager Audrey Hoareau est directrice artistique de la dixième édition du festival Circulation(s) et commissaire indépendante. Après avoir travaillé au sein des collections du Musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône (2003-2016), elle produit et organise des projets d’expositions photographiques. En 2017, elle contribue au lancement du Lianzhou Museum of Photography en Chine, premier musée public de photographie en Chine et intervient sur sa programmation internationale pendant deux saisons. Elle est en charge cette année de la direction artistique de la 6ème édition de Photo Basel (16-21 juin), satellite d’Art Basel et unique foire consacrée à la photographie en Suisse. Retrouvez l’interview sonore. Quel est l’ADN de CIRCULATION(S) et ses spécificités ? En dix ans, CIRCULATION(S) s’est forgé une identité à part et bien ancrée. Si dans le paysage culturel de plus en plus de festivals apparaissent, il est important de se différencier et CIRCULATION(S) le fait particulièrement bien depuis plusieurs années. Il se concentre sur l’émergence et s’inscrit dans une volonté d’expérimentation et de soutien à la jeune création. C’est un véritable laboratoire qui a pour but premier de prendre le pouls de la nouvelle scène. Avec les années, le festival est devenu de plus en plus exigeant en qualité et il s’applique à diversifier sa forme. Notre priorité c’est la découverte, et c’est ce qui importe à la fois au public et pour les professionnels qui suivent l’évènement. J’aimerais aussi souligner l’importance du Centquatre-Paris, le lieu hôte et partenaire historique de l’évènement, contribue à donner au festival sa vraie tonalité. Ce formidable écrin nous permet à la fois de développer une histoire à l’intérieur, dans cinq ateliers, mais également à l’extérieur. Le vrai challenge dans la vaste halle est de nous confronter à la vraie vie, au bruit, aux groupes de personnes en train de répéter et c’est là toute la vocation de ce lieu tourné vers les arts vivants. C’est très stimulant de s’inscrire dans un tel contexte à la fois lieu de passage et d’exposition et d’offrir cette partie de la programmation en accès libre. © Nathalie Déposé Co-commissaire de la 9ème édition de CIRCULATION(S) avec François Cheval (The Red Eye) vous intervenez cette année en tant que commissaire, quels changements dans la continuité cela implique t-il ? L’exercice rétrospectif était intéressant pour mesurer ce que nous avons gardé ou non dans cette nouvelle édition. Le principal changement opéré concerne le nombre d’artistes. L’année dernière avec The Red Eye nous avions pris le parti de réduire considérablement le nombre d’artistes sur les 52 que le festival avait atteint, nous nous étions limité à 38. Nous pensions que c’était la première chose à faire face à une surabondance de propositions. Une décision qui n’a pas été du goût du grand public qui est resté un peu sur sa faim contrairement aux professionnels qui étaient ravis du changement. J’ai pour principe de base d’écouter le public, j’ai souhaité augmenter le nombre de propositions à 45, tout en continuant à soigner les accrochages, à aérer la scénographie et à respecter l’espace de chacun des artistes. En revanche, il était nécessaire de maintenir l’idée du parcours thématique. Un changement que nous avions opéré l’an dernier, un apport très valorisant pour le festival. Ne pas accrocher les séries au hasard mais donner une atmosphère à chacun des ateliers et regrouper les propositions dont les questionnements sont proches. © Ville Kumpulainen En quoi ce festival est-il représentatif des tendances actuelles des pratiques photographiques et un véritable tremplin ? C’est ce qui fait tout l’intérêt de ma position de directrice artistique, cette mission de pouvoir sentir grâce à l’appel à candidatures et les centaines de réponses reçues un état des lieux de la création photographique contemporaine, et les tendances qui se dégagent… C’est ce qui nous permet de relever les préoccupations permanentes et de souligner les nouveautés. Nous nous concentrons sur le territoire européen, et impliquons cette année seize nationalités. Je suis toujours surprise de noter l’empreinte de la culture d’origine des artistes sur leur travail. Nous réalisons que nous sommes concrètement face à des écoles, des mouvements (la Suisse, l’Europe de l’Est..) Ce qui m’a également surprise cette année et peut être plus qu’auparavant est l’effacement de la notion de frontières pour les jeunes artistes. Si vous regardez leur lieu de naissance, leur lieu d’études, leur lieu de résidence, leur nationalité, vous y constaterez que ce sont des gens en perpétuel mouvement. Par exemple, Marwan Bassiouni réalise un travail sur les Pays Bas. Une série de paysages « New Dutch Views » vus depuis les intérieurs de mosquées à travers leurs fenêtres. De nationalité suisse, il est d’origine égyptienne et américaine, cette multiple culture impacte forcément son approche et l’enrichit. Quelles rencontres ont été décisives dans votre parcours ? En premier lieu, les artistes car les relations que j’entretiens avec eux représentent l’essentiel de mon parcours. J’ai eu la chance d’en rencontrer beaucoup notamment lors de mes douze années au musée Nicéphore Niépce. Ils m’ont beaucoup influencé. Par la suite, en tant qu’indépendante, j’ai pu travailler sur des expositions monographiques, ce qui nécessite de créer un rapport presqu’intime avec les artistes, et autant de souvenirs marquants ! Je pense notamment à Mac Adams, à Stephen Shames ou encore à Isabel Muñoz. Et plus important encore Peter Knapp, qui me confie aujourd’hui la gestion de ses archives après plus d’une décennie passée à ses côtés. Nous collaborons à présent ensemble sur presque chacun de ses projets et j’ai développé une connaissance de son fonds assez rare. Je ne peux pas ne pas citer François Cheval qui m’a tout appris du métier. © Nicolas Serve Si vous aviez un rêve.. inachevé C’est sans doute la question qui m’a posé le plus de difficultés. Je crois que c’est en partie dû à mon caractère et ma nature. Bien sûr je sais me fixer des objectifs de travail mais je ne raisonne jamais en terme de rêves et encore moins d’inachevé. J’ai beaucoup d’envies, par exemple un jour de collaborer avec des artistes que j’admire comme LaToya Ruby Frazier ou Chris Killip qui ont des façons d’aborder la photographie complètement différentes. J’espère avoir toujours la chance dans mon parcours d’être confrontée à cette diversité d’approches. L’équipe de CIRCULATION(S) me fait confiance pour prendre des décisions en terme de programmation et je serai heureuse à moyen terme de programmer dans un lieu plus pérenne qu’un festival. J’ai remarqué récemment que je ressens un intérêt de plus en plus marqué pour l’art contemporain. Peut-être qu’un glissement s’opérera dans les années à venir, vers un univers qui m’interpelle et qui n’est pas sans lien avec la photographie ? A LIRE Le programme de la 10ème édition du festival Circulation(s) consacrée à la jeune photographie européenne dévoilé Audrey Hoareau, Commissaire The Red Eye, est notre invitée Circulation(s) 2019 : Entretien avec François Cheval « Nous sommes des passeurs au service du festival » INFORMATIONS PRATIQUES 104 – CENTQUATRE Paris5 Rue Curial, 75019 Paris sam14mar(mar 14)14 h 00 mindim09aou(aou 9)19 h 00 minCirculation(s) 2020Festival de la Jeune Photographie Européenne104 – CENTQUATRE Paris, 5 Rue Curial, 75019 Paris Détail de l'événementCIRCULATION(S) est le festival dédié à la photographie émergente en Europe. Au Centquatre-Paris et dans des lieux satellites en France et à l’international, il révèle chaque année la vitalité de Détail de l'événement CIRCULATION(S) est le festival dédié à la photographie émergente en Europe. Au Centquatre-Paris et dans des lieux satellites en France et à l’international, il révèle chaque année la vitalité de la jeune création et défend la diversité des écritures photographiques aux travers d’expositions et d’événements singuliers. Tremplin pour les artistes, laboratoire prospectif et innovant de la créativité contemporaine, CIRCULATION(S) est devenu en 10 ans un rendez-vous incontournable de la photographie et un révélateur de tendances. Le festival revient du 14 mars au 10 mai 2020. Pour sa 10ème édition anniversaire : 300 oeuvres , 45 artistes, 39 projets et 16 nationalités représentés, des performances, des évènements et des surprises se déploient sur 2000 m2 d’exposition. La direction artistique est confiée cette année à Audrey Hoareau, commissaire indépendante, en étroite collaboration avec le comité artistique de CIRCULATION(S). LES ARTISTES Joan ALVADO, Chiara AVAGLIANO, Marwan BASSIOUNI, Norman BEHRENDT, Marvin BONHEUR, Chiara CATERINA, le duo Arjan DE NOOY & Anne GEENE, Nathalie DÉPOSÉ, Jeroen DE WANDEL, Tamara ECKHARDT, Maxime FRANCH, Pavel GRABCHIKOV, Vera HADZHIYSKA, Ihar HANCHARUK, Jan HOEK, Ville KUMPULAINEN, Vincent LEVRAT, Marie LUKASIEWICZ, Eugene MARTIKAINEN, Marinka MASSÉUS, Schore MEHRDJU, Simon MENNER, Lana MESIC, Jana Sophia NOLLE, Weronika PERLOWSKA, le duo Maroussia PRIGNOT & Valério ALVAREZ, Cyrille ROBIN, Ioanna SAKELLARAKI, Maxim SARYCHAU, Margaux SENLIS, Nicolas SERVE, Anita SCIANO, Anton SHEBETKO, le duo Michal SOLARSKI & Tomasz LIBOSKA, Debbie SCHOONE, Henrike STAHL, Masha SVYATOGOR, Maija TAMMI, Leevi TOIJA, Felix VON DER OSTEN, Niina VATANEN, et Alba ZARI. École invitée : FAMU Photography Department – Prague Galerie invitée : Persons Projects I Helsinski School – Berlin Focus: Biélorussie Dates14 Mars 2020 14 h 00 min - 9 Août 2020 19 h 00 min(GMT+00:00) Lieu104 – CENTQUATRE Paris5 Rue Curial, 75019 ParisOther Events 104 – CENTQUATRE Paris5 Rue Curial, 75019 ParisOuvert du mercredi au dimanche de 14h à 19h 104 – CENTQUATRE Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
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