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Partager Partager PhotoPortfolio Press Paintings de Sebastian Riemer La Rédaction6 mars 2020 Temps de lecture estimé : 4minsCette semaine, dans notre rubrique consacrée aux photographes, nous partageons avec vous la série « Press Paintings » réalisée par l’artiste allemand Sebastian Riemer, actuellement exposée à la Biennale fur Aktuelle Fotografie de Heidelberg. Ce travail est présenté dans le cadre de l’expo « Yesterday’s News Today » aux côtés de Thomas Ruff, Clare Strand et Stanley Wolukau-Wanambwa. L’artiste photographe est représenté par la Galerie Dix9 d’Hélène Lacharmoise. Que ce soit en tirant un objet banal vers une abstraction très plastique, ou en re-photographiant une image existante, Sebastian Riemer attire notre attention sur des fragments du réel restés au bord du dévoilement. Formé à l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf, où il a notamment étudié deux ans avec Thomas Ruff et Christopher Williams, Sebastian Riemer questionne tout autant l’image photographique que sa matérialité. A contre-courant des pratiques contemporaines qui manipulent l’image avec des outils numériques, il concentre son regard et son geste sur un détail ou sur les multiples couches qui composent l’image originale pour mieux la révéler. Sebastian Riemer travaille ainsi la surface du visible selon un balayage technique rigoureux. « Je travaille avec la photographie » – texte de Sebastian Riemer Mon travail utilise la photographie pour analyser des choses qui nous entourent, des détails qui ne retiennent pas notre attention. Je recherche et collecte du matériel et des motifs lors de mes pérégrinations, notamment en chinant dans des brocantes. Mais jamais sur Internet. Je suis fasciné par des choses qui ont été exposées pendant un certain temps à des facteurs indépendants de la volonté de leurs auteurs. En particulier quand elles ont connu des situations qu’on peut deviner en examinant leurs nouveaux contextes ( par exemple, le design d’un haut-parleur trouvé dans la rue ou des affiches publicitaires ayant subi les âfres du temps). Je fais des images qui semblent répéter quelque chose déjà fait. Mais grâce à la technique de l’agrandissement et une mise au point égale sur l’ensemble de l’image photographiée se dégage dans un deuxième temps une sorte d’aspect irréel de l’image. Je considère mes travaux comme des plateaux d’argent sur lesquels je présenterais au spectateur des choses photographiées. Mais sans lui laisser la possibilité de les atteindre. Parce que ces choses ont été transformées en images. C’est pourquoi j’essaie de trouver une solution qui tient du désir de faire justice aux motifs plutôt que de simplement les utiliser. La plupart de mes travaux sont des repro photos. « Copiées » par la caméra, avec une précision extême, une netteté égale sur l’ensemble de l’image. Une image belle et simple, Une chose comme la photographie, directe, sans retouches, hyper-réelle. La photographie, image plate en 2D prise à partir de l’image trouvée doit créer un sentiment de sauvegarde. Qui pourrait s’apparenter au masque en plâtre qu’on fait sur une personne décédée. Je tiens à faire parler ces images et je suis alors prêt à minimiser au maximum toute mon influence picturale. Choisir et recadrer. Disparaître en tant qu’auteur des mes oeuvres. L’idée de la photographie comme fenêtre ouverte sur le monde est pour moi devenue obsolète. La photographie est un objet à part entière. Je n’aime pas que certaines choses disparaissent. Je préfère les photographier et les montrer. Je me considère comme un collecteur et archiviste d’images créées par des procédés photographiques qui ne renient pas leur origine, c’est a dire d’images nées d’une expérience visuelle. En ce sens, la qualité sur-réelle de la repro photographie m’aide beaucoup : des surfaces réelles sont transférées sur des surfaces plates irréelles. Réalité versus Imagination. Comme des cils réels qu’on mettrait sur des masques mortuaires en plâtre. INFORMATIONS PRATIQUES Biennale Photographie Actuelle Sebastian Riemer Du 29 février au 26 avril 2020 Kunstverein de Heidelberg Hauptstraße 97 69117 Heidelberg, Allemagne https://biennalefotografie.de/ Galerie Dix9 19 rue des Filles du Calvaire 75003 Paris https://www.galeriedix9.com En ce moment à la galerie : Galerie Dix9 Hélène Lacharmoise19, rue des Filles du Calvaire 75003 Paris sam07mar(mar 7)14 h 00 minsam27jui(jui 27)19 h 00 minLa Fabrique du TempsExposition CollectiveGalerie Dix9 Hélène Lacharmoise, 19, rue des Filles du Calvaire 75003 Paris Détail de l'événementArtistes : Leyla Cardenas, Karine Hoffman, Katia Kameri, Vincent Lemaire, Anila Rubiku, Paula de Solminihac, Yang Yi Vaste sujet physique et métaphysique, la définition du temps, son origine et sa nature Détail de l'événement Artistes : Leyla Cardenas, Karine Hoffman, Katia Kameri, Vincent Lemaire, Anila Rubiku, Paula de Solminihac, Yang Yi Vaste sujet physique et métaphysique, la définition du temps, son origine et sa nature et de là, les multiples approches pour l’appréhender, n’ont cessé de nourrir les préoccupations humaines depuis des millénaires: qu’il s’agisse de fabriquer un temps objectif nécessaire à l’organisation sociale (pour établir calendrier, datations, horaires), mais aussi de mesurer un temps subjectif, dimension intérieure de notre conscience. L’écoulement du temps le plus répandu dans les sociétés monothéistes procède d’une lecture horizontale, en datant les évènements historiques avant et après une année zéro qui serait la naissance de Jésus Christ. Les archéologues quant à eux raisonnent par stratification, adoptant une lecture verticale proche notamment de la conception chinoise. C’est en se référant à cette approche, étudiée lors d’une résidence avec des archéologues à l’Académie Jan van Eyck à Maastricht, que Leyla Cardenas a créé « Interpretation of Deep Time », une installation centrée sur une vidéo filmée dans les alentours de Bogota. La caméra progresse verticalement le long d’un mur de pierre en ruine, enseveli dans la montagne érodée. Cette lecture verticale des strates horizontales vers le haut et vers le bas se traduit dans un continuum d’un présent absolu, sans début ni fin. Les images deviennent objet de méditations complexes sur le temps et les cycles de transformation/destruction. Elles se fondent dans le sol de l’espace de projection mais s’écrasent soudainement dans une nappe réflexive fixée sur ce sol, subvertissant ainsi le récit même. Parallèllement à cette recherche, l’artiste développe ses investigations sur le textile, résultat d’un tissage entre des fils de chaine (vertical) et des fils de trame(horizontal). Dans un même souci de matérialiser le temps, Leyla Cardenas fait imprimer sur textile ses photographies de ruines urbaines. Détissant le tissu en enlevant les fils de trame (espace), elle souligne la disparition progressive de la ruine tout en laissant apparaitre le temps. S’inspirant du rayonnement fossile, nom donné à la plus ancienne image obtenue de l’univers, Vincent Lemaire réalise des photogrammes de tubes fluorescents brisés. Partant de portraits d’ancêtres familiaux sur négatif, il réalise des tirages sur papier argentique en y superposant ces photogrammes. Dans l’installation «Rayonnement familial» qui en résulte, le motif rectiligne et aléatoire superposé à ces portraits confronte le temps humain à celui de l’univers. La dualité entre la verticalité des portraits et l’horizontalité du motif réoriente le regard à chaque instant et nous rappelle la relativité du temps à l’échelle de l’univers. Initié lors d’une résidence au Hammer Museum de Los Angeles, le projet «Effacing memory» d’Anila Rubiku revient sur la mémoire toujours présente, de dictateurs aujourd’hui disparus: Hitler, Staline, Mao…Une mémoire difficile à effacer, comme le traduit l’artiste albanaise dans ces portraits gravés sur papier dont elle tente patiemment, des jours durant, d’effacer les traits à la gomme. L’art peut-il servir à son tour à détruire l’image de dictateurs qui ont utilisé l’art pour asseoir leur pouvoir et leur gloire. L’art peut il gommer le temps? Dans sa série sur la région des Trois Gorges, inondée par un gigantesque barrage,Yang Yi traduit trois temps dans la même image. Ses photographies prises au moyen format nous montrent un village fantomatique submergé par l’eau. Les habitants, équipés de masques et de tubas, posent pour la postérité, rejouant leur vie de tous les jours. Grâce à la retouche numérique, l’artiste chinois crée un monde irréel et drôle à la fois, en même temps qu’il « date » ses images en leur donnant les tons sépia des vieilles cartes postale: témoignage d’un temps subjectif aujourd’hui disparu. L’oeuvre de Karine Hoffman est un archipel regroupant des îles autonomes caractérisées par un travail sur l’intrication de strates temporelles. Ses images s’inscrivent dans des espaces temps intermédiaires incertains. L’atmosphère crépusculaire et le chaos formel de ses peintures produit un sentiment de temps suspendu, de moment primordial où les strates de souvenirs peuvent venir se déposer. Des détails peuvent laisser entendre que le lieu a été occupé, qu’une histoire s’y est déroulée, mais aucun indice n’est suffisamment précis pour se raccrocher à un véritable fil narratif. Dans une démarche relevant de l’archéologie contemporaine, Paula de Solmnihac imbrique temps présent et temps passé. Avec pour principal objet la terre, l’artiste chilienne expérimente diverses techniques et observe les cycles de production et la métamorphose des éléments. Ses livres en terre cuite sont une re-présentation d’un objet du passé symbole de culture, toujours présent comme tel dans les sociétés actuelles, un objet qui aurait traversé le temps. C’est aussi au livre que s’intéresse Katia Kameli, plus précisément aux sources multiples et croisées qui ont pu nourrir les Fables de La Fontaine. Au cours du temps, chaque déplacement et traduction de manuscrits anciens a enrichi les histoires que traduit l’artiste par des collages. Ce faisant, elle combine les iconographies issues de différentes versions, nées à différentes époques, dont elle souligne l’intertextualité par des interventions de dorure à la feuille. A quel temps avons-nous là affaire? Dates7 Mars 2020 14 h 00 min - 27 Juin 2020 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuGalerie Dix9 Hélène Lacharmoise19, rue des Filles du Calvaire 75003 ParisOther Events Galerie Dix9 Hélène Lacharmoise19, rue des Filles du Calvaire 75003 ParisMardi-vendredi: 14h-19h, samedi 11h-19h et sur rendez-vous Galerie Dix9 Hélène Lacharmoise Get Directions CalendrierGoogleCal Vous êtes photographes et vous souhaitez donner de la visibilité et de la résonance à votre travail ? Notre rubrique Portfolio vous est consacrée ! Comment participer ? Pour soumettre votre travail à la rédaction, il vous suffit d’envoyer à info@9lives-magazine.com • Une série composée de 10 à 20 images. Vos fichiers doivent être en 72DPI au format JPG avec une taille en pixels entre 900 et 1200 pixels dans la plus grande partie de l’image ; • Des légendes (si il y a) ; • Un texte de présentation de votre série (pas de format maximum ou minimum) ; • Une courte biographie avec les coordonnées que vous souhaitez rendre public (site web, email, réseaux sociaux…) Marque-page1
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