Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 7 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 4 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 7 jours ago
Partager Partager L'Invité·ePhoto Carte blanche à Laure Parise : Photographes Iraniennes (IWPA 2017/18/19) La Rédaction6 février 2020 Temps de lecture estimé : 4minsPour sa troisième carte blanche, notre invitée de la semaine, Laure Parise, l’une des co-fondatrices du International Women Photographers Award, a sélectionné les travaux de six photographes iraniennes (Solmaz Daryani, Maryam Firuzi et Mahsha Ahrabi Fard, Tamineh Monzavi, Elahe Abdolahabadi et Soheila Sanamno) finalistes des trois précédentes éditions Nous recevons chaque année un grand nombre de candidatures provenant de photographes iraniennes, avec des projets traitant de l’identité de la femme, de sa place dans la société iranienne, de sa liberté, et des abus qu’elles subissent. Chaque année, les membres du jury récompensent une ou plusieurs photographes iraniennes parmi les finalistes (sans connaitre leur nom ou nationalité, les dossiers étant anonymes). Par cette carte blanche, je souhaite mettre en lumière les photographes iraniennes qui ont été finalistes du prix IWPA depuis 2017 et qui prennent des risques pour témoigner de situations et de traditions qui existent dans leurs pays. Finalistes IWPA 2019: © Solmaz Daryani – Finaliste IWPA 2019 © Solmaz Daryani – Finaliste IWPA 2019 © Solmaz Daryani – Finaliste IWPA 2019 © Solmaz Daryani – Finaliste IWPA 2019 Solmaz Daryani dans sa série “water bankrupt,”révèle la crise de l’eau en Iran, dans le sud, (le golfe Persique et toutes ses zones côtières) et le sud-est du pays et les conséquences de ce changement climatique et les répercussions économiques et sociales que cette sécheresse au cours des dernières années génèrent pour les populations; 30% des habitants du Sistan-Balouchestan ont migré vers les banlieues d’autres villes en raison de l’assèchement du lac Hamoun au cours des 3 dernières années, les frontières vides entre l’Iran et l’Afghanistan créent la possibilité de transit pour des passeurs, terroristes ou les cartels de drogue et donc augmentent le risque d’insécurité dans le pays © Maryam Firuzi – Finaliste IWPA 2019 © Maryam Firuzi – Finaliste IWPA 2019 © Maryam Firuzi – Finaliste IWPA 2019 © Maryam Firuzi – Finaliste IWPA 2019 Maryam Firuzi, traite du corps de la femme et de sa dissimulation dans sa série « concealment ». Dans le cas de la femme iranienne, pour Maryam, cette dissimulation est encore plus paradoxale, sachant qu’au cours de l’histoire en Iran, cette question a connu beaucoup de hauts et de bas, en particulier au cours du siècle dernier, entre l’interdiction publique du voile jusqu’au moment où les femmes ont à nouveau été obligées de porter le hijab. Couvrir le corps féminin est un moyen d’indiquer les origines culturelles, la caste sociale, l’atmosphère politique et religieuse qui entourent cette femme, et elle nous dit « Si je suis obligée de me dissimuler, j’aurais souhaité que la nature ait fait son travail en premier lieu » Phrase qu’elle illustre merveilleusement dans cette série en jouant avec les éléments naturels, végétaux, minéraux ou animaux qui viennent entourer les visages féminins. La force de la série tient aussi de ce choix intergénérationnel des portraits. © Masha Ahrabi Fard – Finaliste IWPA 2019 © Masha Ahrabi Fard – Finaliste IWPA 2019 © Masha Ahrabi Fard – Finaliste IWPA 2019 © Masha Ahrabi Fard – Finaliste IWPA 2019 Mahsha Ahrabi Fard. Les registres officiels de l’organisation nationale pour l’enregistrement de l’état civil iranien indiquent que, ces dernières années, environ 40.000 enfants de moins de 18 ans se sont mariés en Iran chaque année. La série « Little Women » de la photographe Mahsha Ahrabi Fard, dénonce une réalité de la société contemporaine iranienne et la condition des femmes dans ce pays. Selon la loi, les filles iraniennes sont prêtes à être mariées dès l’âge de 13 ans et les garçons iraniens peuvent prendre une femme à 15 ans, affirmant ainsi que les adolescents toujours dépendants de leurs parents ont la maturité sexuelle et sociale, la compréhension civile et les compétences requises pour fonder une famille ou pour signer un contrat légal d’une telle ampleur. Les visages encore poupins de ces toutes jeunes enfants ont émus et questionnés beaucoup de personnes lors de nos expositions. Finaliste IWPA 2018: © Tamineh Monzavi – Finaliste IWPA 2018 © Tamineh Monzavi- Finaliste IWPA 2018 © Tamineh Monzavi- Finaliste IWPA 2018 Tamineh Monzavi dans sa série « Grape Garden Alley”, traite de l’addiction à la drogue auprès des femmes, sujet hautement tabou en Iran. Les photos sont de magnifiques portraits de femmes « cassées » et révèlent la pauvreté et le peu de moyen mis à disposition pour cette population dans le pays. © Elahe Abdolahabadi – Finaliste IWPA 2018 © Elahe Abdolahabadi – Finaliste IWPA 2018 © Elahe Abdolahabadi – Finaliste IWPA 2018 © Elahe Abdolahabadi – Finaliste IWPA 2018 Elahe Abdolahabadi propose une série « An instant of time and place » série en noir et blanc, portraits de jeunes gens, vielles personnes, femmes ou enfants pris en extérieur qu’elle place intentionnellement devant un voile blanc, métaphore de cette réalité qui l’entoure et qu’on ne peut pas voir. Finaliste IWPA 2017: Rape destroys the victim’s future © Soheila Sanamno – Finaliste IPWA 2017 Rape destroys the victim’s future © Soheila Sanamno – Finaliste IPWA 2017 Rape destroys the victim’s future © Soheila Sanamno – Finaliste IPWA 2017 Rape destroys the victim’s future © Soheila Sanamno – Finaliste IPWA 2017 Soheila Sanamno « rape destroys the victim’s future ». Soheila aborde la question du viol en Iran et de ses conséquences pour la victime, à travers l’histoire de Roghayyeh, qui, violée à l’âge de 20 ans devient un fardeau pour sa famille. Ces jeunes filles sont en quelque sorte « bannies » de la société car elles ne peuvent plus prétendre au mariage n’étant plus vierges, véritable honte et désastre pour leur famille. https://www.cecilesmetana.com/#1 Si vous souhaitez participer à l’édition 2020 du International Women Photographers Award : INFORMATIONS PRATIQUES mer01jan0 h 00 minsam29fev(fev 29)0 h 00 minInternational Women Photographers Award 2020 OrganisateurInternational Women Photographers Association Détail de l'événementL’Association International Women Photographers Association (IWPA) lance son appel à candidatures pour le Prix IWPA 2020 dédié aux femmes photographes du monde entier. Les applications se font en ligne sur Détail de l'événement L’Association International Women Photographers Association (IWPA) lance son appel à candidatures pour le Prix IWPA 2020 dédié aux femmes photographes du monde entier. Les applications se font en ligne sur le site : http://www.iwpa.fr Un jury international composé de personnalités éminentes de la communauté artistique telles que : Anaïs Viand, rédactrice en chef, Fisheye, Daniel Gluckman, vice président, sales, Getty Image International, Lucille Reyboz, photographe et fondatrice de Kyotographie et Tokyographie Gabrielle Fonseca Johnson, rédactrice en chef, The Wider Image, Reuters Nathalie Locatelli, gallerist, Galerie 127 Marrakech, Roch Lorentz, channel manager, CIG Retail Channel, Canon, Veronika Souralova, directrice, Czech Photo, Aldeide Delgado, fondatrice Catalogo de Fotografas Cubanas, Anne Farrar, senior photo editor, National Geographic, Elena Navarro, directrice artistique, Foto Mexico, Newsha Tavakolian, photographe, membre de Magnum Séverine Blanchet, photographe et co-fondatrice d’IWPA sélectionnera 5 photographes. Parmi ces 5 finalistes, une lauréate sera annoncée fin mars. Les gagnantes verront leurs travaux exposés à travers une exposition itinérante dans de nombreuses villes en France, en Asie et au Moyen-Orient. Les expositions débuteront au printemps et se poursuivront jusqu’à la fin de l’année, notamment à Paris, Dubaï, Tokyo. Chaque année, le prix IWPA attire de plus en plus de femmes photographes, d’origines et de cultures différentes. Depuis 2017, IWPA a suscité une attention considérable avec plus de 1700 candidatures provenant de plus de 80 pays. Les travaux des finalistes et Lauréate de l’édition 2019 sont actuellement présentés au siège de Canon à Paris. IWPA vise à réparer le déséquilibre de genre dans la photographie et de promouvoir les voix de femmes photographes, en leur offrant une visibilité internationale et en sensibilisant le monde de la photographie sur le travail remarquable de ces photographes. L’action d’IWPA est de participer au mouvement actuel de la photographie artistique et professionnelle qui vise à présenter et compter plus de femmes dans les expositions, aux achats de musées pour intégrer les collections permanentes, ou à des postes supérieures d’institutions de photographie dans le monde entier. Le prix de la photographie IWPA est organisé par l’Association Internationale Women in Photography (fondée en 2001). Au cours des dernières années, l’association a organisé plusieurs éditions de ce prix et a travaillé avec de nombreuses personnes et d’entreprises prestigieuses. «Nous avons le devoir de veiller à ce que les images qui nous entourent soient également créées par des hommes et des femmes pour transmettre une vision représentative et juste de ce qu’est notre société», Laure Parise et Arantza Aramburu, co-présidentes de IWPA. Règlement du Prix: – Thème 2020: Thème libre ou thème « durable » – Le jury attend de chaque candidate un ensemble cohérent de 7 à 10 photos – Accompagné de CV, Bio et un texte présentant les travaux, – Aucune signature, filigrane ou autre droit d’auteur ne doit être apposé sur les photographies, – CANON (sponsor officiel) soutient les tirages en France, – Le sujet photographique ne se limite pas aux femmes mais est laissé au choix de la photographe. Photo : © Mahsa Ahrabifard IWPA 2019 Dates1 Janvier 2020 0 h 00 min - 29 Février 2020 0 h 00 min(GMT+00:00) OrganisateurInternational Women Photographers AssociationLearn More CalendrierGoogleCal Marque-page0
Photo Masterclass Oeildeep : « Lunaria », une série de Blandine Vives Cette semaine nous poursuivons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est achevée en décembre 2024 sous l’égide de Raphaële Bertho, Bruno ...
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Pourquoi fait-on des photographies ? Pour sa quatrième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter Pierre Ciot, revient sur trois événements qu’il a couverts, ...
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Chronique de 50 ans de photographies Pour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter, Pierre Ciot revient sur ses 50 ans de carrière. ...
L'Invité·e Coups de Cœur de Pierre Ciot : le Printemps Photographique de Pomerol et Mélanie-Jane Frey
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 7 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 4 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 7 jours ago