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L'Invité·ePhoto Le Galeriste Baudoin Lebon est notre invité La Rédaction20 janvier 2020 Portrait de jeunesse de Baudoin Lebon en Irlande, 1960 Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsCette semaine, nous accueillons le galeriste français Baudoin Lebon. Sa galerie, basée en plein cœur du Marais à Paris, accueille en ce moment le photographe japonais Eikoh Hosoe dans une exposition autour de l’architecture de Gaudì. Son autre exposition « Mythologies des dieux et des hommes » de Joel-Peter Witkin est prolongé jusqu’au 23 février à la Chapelle Art Contemporain (78), autre lieu d’exposition dirigé par Baudoin. Baudoin Lebon a ouvert sa galerie en 1976 à Paris. Précurseur et avant-gardiste, il compte parmi les très rares galeries à montrer de la photographie et de la peinture. À une époque où les galeries photo voyaient d’un mauvais œil le fait d’associer photographie et peinture et les galeries de peinture, quant à elles, ne trouvaient pas sérieux d’associer les deux ! Pari réussit, il concilie un public entre photographie, peinture et sculpture. Les premiers acheteurs de Mapplethorpe ou Witkin se sont révélés être des collectionneurs de tableaux et non pas des amateurs de photographie. En 1996, Baudoin Lebon est aux côtés de Rik Gadella lorsqu’il créé Paris Photo en devenant l’un des co-fondateurs de ce qui deviendra l’une des plus grandes foires internationale dédié à la photographie. En août 2011, la galerie s’installe au Carreau du Temple. C’est dans ce nouveau lieu sur deux niveaux que la galerie continue à soutenir et défendre ses artistes, sans quitter le quartier où elle est présente depuis plus de 40 ans. Elle a pour but premier la promotion, qu’elle soit celle des auteurs, des œuvres ou encore des techniques. Enfin, en 2016, avec sa femme, ils font transformer un ancien monastère de Clairefontaine dans les Yvelines, en centre d’activité artistique. http://www.baudoin-lebon.com/ https://www.lachapelledeclairefontaine.org/ Portrait chinois de Baudoin Lebon Si j’étais une œuvre d’art : La Salle des Taureaux à Lascaux Si j’étais un musée ou une galerie : La Fondation Beyeler Si j’étais un artiste : Rembrandt Si j’étais un livre : ‘Le Banquier anarchiste’ de Fernando Pessoa (1922) Si j’étais un film : ‘J’accuse’ de Roman Polanski Si j’étais un morceau de musique : ‘Trois morceaux en forme de poires’ d’Erik Satie Si j’étais une photo accrochée sur un mur : ‘Still life, Marseille’ de Joel-Peter Witkin (1992) Si j’étais une citation : ‘Bien faire est ma joie’ Jacques Coeur Si j’étais un sentiment : L’amour Si j’étais un objet : Un tire-bouchon Si j’étais une expo : ‘De la figuration à l’abstraction’ de Piet Mondrian au Musée de l’Orangerie, en 1969 Si j’étais un lieu d’inspiration : Le Machu Picchu Si j’étais un breuvage : Un Whisky pur malt Laphroeig ou Wolfburn Si j’étais un héros: Olympe de Gouges, républicaine et égalitaire avant la Révolution Si j’étais un vêtement : Un costume sans chemise ni cravate. Retrouvez les cartes blanches de notre invité > Carte blanche à Baudoin Lebon : Joel-Peter Witkin (le mardi 21 janvier 2020) > Carte blanche à Baudoin Lebon : Eikoh Hosoe (le mercredi 22 janvier 2020) > Carte blanche à Baudoin Lebon : Maya Mercer (le jeudi 23 janvier 2020) > Carte blanche à Baudoin Lebon : Musée Nicéphore Niepce de Châlon-sur-Saône (le vendredi 24 jeudi 2020) A LIRE : Rencontre avec Baudoin Lebon : « La reconnaissance par les pairs ne compte plus, c’est le réseau ou le copinage qui intéresse plutôt que le professionnalisme » INFORMATIONS PRATIQUES Galerie Baudoin Lebon21 rue chapon 75003 Paris jeu16jan(jan 16)11 h 00 minsam14mar(mar 14)19 h 00 minGaudìEikoh HosoeGalerie Baudoin Lebon, 21 rue chapon 75003 Paris Détail de l'événement«Pour moi la photographie peut être à la fois un enregistrement et un ‘miroir’ ou une ‘ fenêtre’ de l’expression de soi. L’appareil photo est en général supposé ne pouvoir Détail de l'événement «Pour moi la photographie peut être à la fois un enregistrement et un ‘miroir’ ou une ‘ fenêtre’ de l’expression de soi. L’appareil photo est en général supposé ne pouvoir décrire ce qui est invisible à l’œil et pourtant, le photographe qui le manie bien arrive à représenter ce qui reste caché dans sa mémoire.» Eikoh Hosoe Grand nom de la photographie japonaise, Eikoh Hosoe à 83 ans, a su conserver intactes sa prolificité et son influence. Il débuta sa carrière en tant que photographe indépendant dès 1954 à sa sortie du Tokyo College of Photography. Il a été depuis, récompensé de la médaille spéciale lors du 150ème anniversaire de la Royal Photographic Society, il est également honoré au Japon du titre Personal of Cultural Merit, distinction attribuée aux influents de la culture japonaise. Par un langage photographique dont le style novateur le place parmi l’avant-garde créatrice nippone, Eikoh Hosoe impose son empreinte grâce à une esthétique quasi baroque où le grain de l’image, les mises en scène et les contrastes originaux apparaissent réactionnaires face à une société japonaise autoritaire au sortir de la guerre. De 1957 à 61, il forme avec les photographes Shomei Tomatsu, Ikko Narahara, Kikuji Kawada, Akira Sato et Akira Tanno, le collectif VIVO qui crée le mouvement «Ecole de l’image» dont l’ascendant marquera le style photographique japonais des années 60 et 70. Inspiré par ses contemporains (Bill Brandt, Ansel Adams, Edward Winston), Hosoe traque le Beau. Cette quête perpétuelle s’accomplit dans la perception visuelle des nus, des scènes théâtrales qu’il élabore. Le corps devient une idée fixe pour lui, notion impensable dans une culture où le nu n’existe pas. Cette exploration que Hosoe mène par la vision esthétique et contrastée des corps nous renvoie à une réflexion sur l’identité et le moi profond. Hosoe développe un sens unique situé aux croisements de plusieurs formes d’art, combinant la photo avec le théâtre, la danse, le cinéma et l’art traditionnel japonais. A la fin des années 50, il commence à atteindre une certaine notoriété, grâce à sa série Man & Woman. En s’entourant d’artistes influents il aborde les différentes formes d’art. Ainsi pour son ouvrage Kamaitachi il travaille avec Tatsumi Hijikata, danseur du théâtre butô et le construit comme un spectacle, pour l’album Barakei-Killed by Roses il collabore avec l’écrivain Yukio Mishima. Grâce à la volonté d’un éditeur barcelonais de publier une version espagnole du livre Ba Ra Kei-Ordeal by Roses, le premier contact d’ Eikoh Hosoe avec les oeuvres de Gaudì se réalise. Mais ce n’est que 13 ans plus tard, en 1977 qu’il commence à photographier le Parc Güell et La Familia Sagrada. Cependant, il ne saisit pas à ce moment l’esprit ni l’idéologie du créateur dans ces architectures, ni en 1978 lors de son 3ème shooting, c’est sans doute pour cela que son travail se poursuit jusqu’en 1984. Hosoe n’a jamais photographié d’architecture au Japon. Il préfère les humains comme modèles mais chez Gaudì, les architectures ressemblent pour lui à des corps au fort potentiel sexuel. Les photographies d’architecture de Gaudì à Barcelone dont Hosoe ressent l’esprit zen, que l’on retrouve dans son ouvrage The Cosmos of Gaudì et présentées pour la première fois en France avec baudoin lebon, ne s’éloignent pas de cette recherche car le parti pris de ses perspectives orientées et engagées s’apparentent aux courbures d’un corps humain dont la profondeur en clair-obscur rappelle un spectacle de sons et lumière. Dates16 Janvier 2020 11 h 00 min - 14 Mars 2020 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuGalerie Baudoin Lebon21 rue chapon 75003 ParisOther Events Galerie Baudoin Lebon21 rue chapon 75003 ParisDu mardi au samedi de 11h à 19h et sur rendez-vous Galerie Baudoin Lebon Get Directions CalendrierGoogleCal La Chapelle Art ContemporainImpasse de l’Abbaye 78120 Clairefontaine-en-Yvelines sam14sep(sep 14)14 h 00 min2020dim23fev(fev 23)18 h 00 minMythologies des dieux et des hommesJoel-Peter WitkinLa Chapelle Art Contemporain, Impasse de l’Abbaye 78120 Clairefontaine-en-Yvelines Détail de l'événementA l’occasion des 80 ans du photographe Joel-Peter Witkin, La Chapelle est heureuse de présenter l’exposition « Mythologies des dieux et des hommes » qui réunira près de 100 photographies Détail de l'événement A l’occasion des 80 ans du photographe Joel-Peter Witkin, La Chapelle est heureuse de présenter l’exposition « Mythologies des dieux et des hommes » qui réunira près de 100 photographies et dessins de l’artiste sur ce thème central dans son travail. Il y a chez Joel-Peter Witkin une persistance du mythe, celui que l’on rêve, celui que l’on craint, celui que l’on respecte, le mythe religieux, le mythe des grecs et des romains, le mythe que l’on fabrique. En regardant les thèmes de notre société moderne à travers les références à la mythologie, Witkin lui permet d’accéder à la frontière du sacré. A travers ce prisme, ses obsessions comme la ritualisation, la sexualité, la souffrance, la passion, la mort revêtent alors une dimension quasi irréelle. Joel-Peter Witkin s’intéresse aux oubliés, aux âmes abimées, aux corps démembrés et déformés, puis il les met en scène de manière sublimée, au-delà de ce que l’on voit. En revisitant les thèmes et les grand maîtres de l’histoire de l’art, en utilisant son histoire, les mythes et la religion, il crée un univers bien à lui, fruit d’une réflexion nourrie par ses propres croyances, sa vie, sa culture. Sa mise en scène réfléchie est travaillée en amont de la photographie par de multiples étapes de dessins et de collages puis au moment du tirage qu’il réalise lui-même avec la même minutie et exigence du détail. Il nous révèle ainsi une image bouleversante, dérangeante parfois, déclenchant une interrogation sur ce que nous percevons et que notre inconscient nous dicte. Joel-Peter Witkin pousse notre esprit à sortir du simple regard et à voir au-delà de ce que nous connaissons. Tour à tour provocateur, dénonciateur, poète, témoin, mais toujours créateur, Witkin nous offre une oeuvre qui nous pousse vers un inconnu où il n’y a plus de frontière entre le réel et l’irréel. Notre oeil est renversé, nos références bousculées, la beauté se dévoile derrière une apparente cruauté, la vie se mélange à l’au-delà. Il n’y a plus de vérité confortable mais un monde empreint d’une poésie singulière, qui dérange nos croyances et bouleverse notre coeur et notre âme. Cette exposition permettra de mieux comprendre le processus créatif de l’artiste à travers les dessins préparatoires à la photographie et des documents vidéos, mais aussi à travers cette confrontation du profane et du sacré, du mythe et du vécu, d’un artiste qui ne peut laisser quiconque sans réaction. Dates14 Septembre 2019 14 h 00 min - 23 Février 2020 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Chapelle Art ContemporainImpasse de l’Abbaye 78120 Clairefontaine-en-YvelinesOther Events La Chapelle Art ContemporainImpasse de l’Abbaye 78120 Clairefontaine-en-YvelinesExposition ouverte les samedi, dimanche et jours fériés de 14h à 18h La Chapelle Art Contemporain Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
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