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Partager Partager L'EditionL'Invité·ePhoto Carte blanche à Patrick Tourneboeuf : Architecture Exquise, un livre, une expo La Rédaction28 novembre 2019 Temps de lecture estimé : 5minsPour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe membre co-fondateur de Tendance Floue, Patrick Tourneboeuf nous présente l’exposition qui vient de se clôturer à Toulouse et de la publication qui vient d’être éditée chez Builing Books autour du projet « Architecture Exquise » rassemblant les travaux de trois photographes. «Architecture exquise» réunit trois photographes Eric Tabuchi, Patrick Tourneboeuf, Cyrille Weiner qui à travers une conversation photographique articulée par Jean-Baptiste Friot, architecte et commissaire, dialoguent sur les notions de territoire, de paysage et de patrimoine architectural. L’ouvrage comprend un texte de Raphaële Bertho et accompagne une exposition à la Maison de l’Architecture Occitanie-Pyrénées. Une balade de buissons en béton Par Raphaële Bertho Quelle joie de voir ces trois auteurs, trois signatures majeures de la photographie contemporaine ainsi réunis. Quel plaisir de s’autoriser une déambulation facétieuse. Car le dispositif invite à un jeu de piste. On cherche à reconnaître les lieux et les auteurs, pour les plus averti la série originelle. On goûte de la qualité esthétique des clichés, de la puissance de ces regards et de leur maîtrise du médium. On se délecte de la traversée de ces trois œuvres, chaque auteur ayant puisé dans la matière de travaux qui se déploient dans le temps et dans l’espace. On s’égaye à identifier les liens formels ou conceptuels entre les images, les rapports de connivence ou au contraire d’opposition, entre plein et creux, contrastes et similitudes. On passe d’une image à l’autre, curieux de découvrir la matière de ce trialogue visuel. Cette curiosité première rassasiée, on revient sur ses pas, on ausculte certaine séquence, on s’arrête sur les enchaînements. Et la puissance réflexive de l’exercice se révèle alors. Car Patrick Tourneboeuf, Eric Tabuchi et Cyrille Weiner sont bien trop aguerris dans leurs pratiques pour être resté à la surface des choses. Derrière l’écho des formes et la résonnance des sujets, l’articulation des images organisent un propos collégial. Parfois jouant de ses antagonismes, quand, aux belles pierres des immeubles haussmanniens, répondent les fortifs fragiles des gilets jaunes. Les deux triptyques soulignent les tensions sociales, économiques, géographique qui traversent le territoire : entre le centre et la périphérie, entre les lieux de la puissance financière et ceux de la revendication sociale. Parfois l’énoncé est plus flottant. Une Vénus de Milo de pacotille, une personnalité coréenne, le mémorial de Joscelino Kubitschek, une reproduction de la statue de la liberté : s’agit-il seulement d’une chorégraphie divertissante entre cette femme sans bras et cette suite de bras levés ? Ou la séquence est-elle finalement plus bavarde ? Est-ce volontaire si les femmes sont ici anonymes, incarnation abstraites de la beauté ou de la liberté, quand les hommes sont nommés et reconnus ? Si certaines sont au milieu de Nulle part quand les autres trônent au milieu de la place, littéralement ? On voit là comment les strates de sens s’ajoutent au fil des lectures. Cette déambulation qui nous balade de Mormant à Brasilia et de Séoul au stations balnéaires du littoral français impose l’idée d’un lien, parfois ténu mais toujours têtu, entre les lieux de l’occupation humaine. Quel rapport entre une cabane à Notre-Dame-des-Landes, des tours d’habitations en Asie, un plongeoir à Pont-et-Massène ? Rien et tout à la fois. Ce sont des mondes autonomes, présentés dans leur irréductible singularité. Les trois auteurs partagent ce rapport de frontalité au sujet photographié, cette manière d’isoler leur sujet qui fait de leurs images non pas des fragments mais des mondes en soi. Rien ne semble pouvoir ni devoir s’échapper de ces images. Le cadrage, la lumière affirment l’implacable présence des lieux et les ancrent immuablement dans le temps et l’espace. Toutefois suivre cette conversation à trois voix nous oblige à voir autrement ces images. La séquence installe le principe que ces mondes qui parfois s’ignorent ou se confrontent font partie d’un même ensemble. Ils font société, ils font système. Ils font monde. Le propos dépasse alors les frontières de l’image, il déborde du parvis de la Défense comme de l’angle d’une rue à New-York. On revient sur cette mappemonde entreposée dans une maison en déconstruction. Sur cette peinture de paysage oublié sur un piano, dans ces lieux où on hésite entre le chantier et la ruine. Sur les moutons au pied des grands ensembles, sur ces trompes l’œil qui se présentent comme des ersatz de verdure. Sur ces bâtissent où le végétal a repris ses droits sur le minéral. Ces clichés, qui chacun raconte un récit différent, ne nous parlent plus que d’une seule histoire, la nôtre. Ils évoquent les questionnements qui traversent aujourd’hui les champs de la création et des sciences sur la nécessité de « mettre en chantier » nos représentations, de repenser intégralement notre rapport à ce monde que nous avons pensé maîtriser. Dans l’insistance du regard, le ton devient plus grave. Ces images ainsi assemblées interrogent notre contemporanéité, nos modes de vie. Que penser de ce bloc de béton abandonnée à la brume qui résonne avec cette exposition des civilisations disparues ? INFORMATIONS PRATIQUES Architecture Exquise Éditeur : BUILDING BOOKS 32×24 cm ISBN : 978-2-9567815-2-3 29,00 € http://buildingbooks.fr/ http://tendancefloue.net/ ACTUALITÉ DE NOTRE INVITÉ Galerie Folia13 rue de l'Abbaye 75006 Paris mer06nov(nov 6)13 h 00 minsam21déc(déc 21)19 h 00 minBerlin, Beyond The WallPatrick TourneboeufGalerie Folia, 13 rue de l'Abbaye 75006 Paris Détail de l'événementÀ l’occasion du festival Photo Saint Germain, la Galerie Folia est heureuse de présenter le travail photographique de Patrick Tourneboeuf, Berlin, Beyond The Wall, réalisé en collaboration avec le journaliste Détail de l'événement À l’occasion du festival Photo Saint Germain, la Galerie Folia est heureuse de présenter le travail photographique de Patrick Tourneboeuf, Berlin, Beyond The Wall, réalisé en collaboration avec le journaliste cartographe Laurent Gontier. La chute du mur de Berlin le 9 Novembre 1989 restera une date et un fait majeur de notre histoire. À l’heure du Brexit et du « Mur Trump », que nous enseignent aujourd’hui les stigmates de cette ville coupée en deux durant près d’un demi-siècle, symbole de la Guerre Froide, du renouveau et de l’espoir d’un monde meilleur ? En 1988, curieux de comprendre le pourquoi de cette frontière, Patrick Tourneboeuf effectue un premier voyage initiatique. Il y retourne plusieurs fois entre 1990 et 2016, d’abord à la recherche des empreintes laissées dans les paysages en mutation puis avec un regard plus aiguisé sur des détails insolites. En Mai 2019, le projet s’achève avec la réalisation d’un dernier séjour qui lui permet de finaliser cette quête de l’invisible dans le visible. Accompagné du journaliste cartographe Laurent Gontier, ce voyage revient aux sources topographiques de l’emplacement exact du mur, prétexte pour le parcourir à pied et aller à la rencontre des hommes et de leur territoire. À travers son projet Berlin, Beyond The Wall, le photographe Patrick Tourneboeuf questionne la Mémoire et la Cicatrice, et encourage par le Présent la réflexion en s’attachant au sens symbolique et universel du Mur, en écho à d’autres remparts qui se sont érigés et multipliés dans le monde ces 10 dernières années. Sur les traces d’un temps révolu, le photographe interroge aussi son medium : en quoi la photographie peut-elle accompagner l’Histoire et témoigner de la réalité contemporaine ? Comment l’observation d’un territoire peut-elle révéler l’immobilisme, ou l’oubli ? BERLIN EST-OUEST En 1988, curieux de comprendre le pourquoi de cette frontière, Patrick Tourneboeuf effectue un premier voyage initiatique, déambulant d’Est en Ouest, de part et d’autre de cette limite de béton. Les photographies s’accumulent. En octobre 1990, année de la réunification de l’Allemagne, un an après les événements, un second séjour s’impose. CICATRICE, TRACES DU MUR La série « La cicatrice, sur les traces du mur » se construit en 2003 et 2004, à l’aide d’une vieille carte topographique de 1988. Parti en compagnie de sa chambre photographique, à la recherche des empreintes laissées dans les paysages en mutation, Patrick Tourneboeuf y relève les empreintes de cette mémoire et cherche à comprendre les motifs d’une ligne de tension si violente. AUJOURD’HUI En 2014 et 2015, le photographe porte un regard plus large sur des paysages aux détails insolites et cachés. Il s’agit là encore de s’interroger sur le rôle de la mémoire dans l’écriture du présent. Revenir sur les traces d’un passé, sur ses symboles et sa représentation pour dévoiler tout autant la permanence que l’évolution : l’Histoire s’écrit, le temps passe, Berlin reste et les époques continuent de s’écrire dans l‘Europe entière. En avril 2019, le photographe et le carnettiste-cartographe Laurent Gontier parcourent à pied 50 km urbains de l’ancien tracé du mur. Avec cette double approche, le photographe enregistre la mémoire de paysages que le cartographe inscrit précisément dans le territoire et ce en écho à la célébration des 30 ans de la chute du mur. Cette démarche est une tentative de rendre l’image incontestable, en comblant les hors champ par le contexte géographique. Le principe et la méthode de ce qui pourrait constituer un observatoire des transformations sont posés. Car le paysage enregistré avec rigueur en 2019 continuera à évoluer. Il l’a déjà fait sitôt notre regard détourné. Dans le cadre du parcours PhotoSaintGermain 2019 Dates6 Novembre 2019 13 h 00 min - 21 Décembre 2019 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuGalerie Folia13 rue de l'Abbaye 75006 ParisOther Events Galerie Folia13 rue de l'Abbaye 75006 ParisOuvert du mardi au vendredi de 13h à 19h Le samedi à partir de 11h Galerie Folia Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
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