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Partager Partager L'ActuNewsPhoto Morceaux choisis de Stéphane Duroy à la Galerie Vu’ Pascal Therme17 avril 2019 Temps de lecture estimé : 4minsTrès belle exposition de Stéphane Duroy à la Galerie Vu’ qui rend compte de 45 années de photographies et de ce travail sur un livre a priori inépuisable, dés-enfouissement, retour à la terre et à une rêverie picturale et plastique, à un renvoi de la surface vers la profondeur, signes, formes, matières, peinture, mots, tags, traits, découpes, sont venus recouvrir l’image ancienne… jeu de chamboule. un « locus » personnel fait de collages, découpages, d’insertion, de biffures, de juxtapositions. Stéphane Duroy joue avec ses images, compose et recompose, une à une les pages de ce livre déchu et promu au pilon. Il reformule, revisite, re-interprète, un livre désormais totalement ouvert et multiple, il ne s’arrête plus, revient et recommence, une sorte de mouvement perpétuel, de mécanique créative s’est imposée à lui, contre l’oubli et le silence. Toujours insatisfait des résultats, il s’avance en terres inconnues, s’enfonce dans ce pays imagé, nourrit ce travail en expansion des figures même qui le hantent, encore et encore. Plus encore une fin parait, la mue du photographe vers le geste du peintre semble établir une pré-dominance de ce nouveau territoire, terre promise enfin descendue dont , aujourd’hui rien n’a filtré…. … Et pourtant un chemin s’est fait à travers la lenteur des images devenues de plus en plus dessins, peintures, traits, dans une exploration des profondeurs et de la photographie ancienne, de son recouvrement, hier encore actuel. Un chemin d’exploration de l’intimité à la recherche de ce que Bachelard appelle » la substance heureuse » celle qui comble les voeux du travailleur, celle qui met un terme à ses efforts. En parcourant cette exposition minimaliste, état d’un précis insécable, d’une justesse de ton et de regard, – j’ai toujours préféré la photographie essentielle de Stéphane, cette FLÈCHE du regard qui pause immédiatement par son cadre l’énergie et la situation de son être là, dans une volonté autonome imparable, au travail de recherche dit plastique, si ce n’est dans la poursuite d’une révélation de type alchimique, un jeu avec la matière qui n’avait pas trouvé son but, une forme de manquement donc mais aussi de combat, de recherches, de patiences, d’attentes fécondes… là où cette photographie peut paraître mélancolique et lourde, une densité de fait, l’expression d’une légèreté et d’un humour, issu de Keaton, (le diptyque des 2 maisons sur roulettes, Keatonien évidemment ) est comme une évidence, en seconde lecture, celle ci exprime et ouvre sur sa production , même la plus symptomatiquement dense, une action de l’Air, aérienne et légère, où l’humour semble se tapir sous le constat du poids du monde et de son inaltérabilité du fait de la période historique. Est ce le temps , l’histoire qui occasionne cette instance nouvelle où le fait que me soit apparue une trajectoire entre le voyage du ciel dans ses lumières et par la photographie, et la Terre, la recherche heureuse ou malheureuse du passage vers un geste pictural assumé? Voyage de cette rêverie du repos et de la volonté où se divinisent les matières, où s’adoube la couleur juste et vraie, celle que le peintre reconnait immédiatement pour sienne, sorte de mariage alchimique quand la rêverie oriente la matérialité des impressions et que prend naissance ce matérialisme enchanteur dont l’essor lent le conduit vers cet adoubement, dans le dialogue tactile du monde perdu puis re-trouvé. Je me souviens de ces rouges qui ont fait photographie dans l’Europe du silence, serait il possible d’écrire que cette expérience de la recherche de la couleur, isolée par les bleus et les gris a bien initié ces chemins…Un secret en sorte qui acte la résurgence du photographe en peintre… Ce Unknown inscrit dans la pierre et entouré d’herbes jaunies, grillées, n’est plus une tombe, ni le renvoi de l’absurdité de la mort mais les prémisses des fondements où se dépasse la condition humaine, entièrement dialectisée par la création, l’Art, ce qui inscrit l’articulation d’un faire en totalité, acte flamboyant d’une unité conquise et passage du miroir… INFORMATIONS PRATIQUES Galerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris ven29mar(mar 29)12 h 30 minven31mai(mai 31)18 h 30 minStéphane DuroyGalerie VU', 58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris Détail de l'événementA l’occasion de la parution de l’ouvrage Rencontres avec Stéphane Duroy par Sophie Bernard, dans la collection Paroles de photographe chez Filigranes Éditions, la Galerie VU’ invite Stéphane Duroy à Détail de l'événement A l’occasion de la parution de l’ouvrage Rencontres avec Stéphane Duroy par Sophie Bernard, dans la collection Paroles de photographe chez Filigranes Éditions, la Galerie VU’ invite Stéphane Duroy à présenter une sélection de ses œuvres. En écho à cet entretien-manifeste, l’exposition montre un ensemble choisi par l’auteur, embrassant son parcours de quarante-cinq années : son rapport à l’Histoire et au monde d’aujourd’hui et sa relation à la photographie avec laquelle il prend ses distances depuis une dizaine d’années. Avec ses photographies inquiètes et silencieuses, d’une grande sobriété, de L’Europe du Silence à Unknown, Stéphane Duroy a inscrit en quatre projets majeurs sur l’Angleterre, Berlin, les pays de l’Est et les Etats-Unis, une œuvre obsessionnelle quant à la quête d’identité et l’histoire dans l’Europe meurtrie du vingtième siècle qui le mènera vers les Etats-Unis, sur les traces des exilés européens. Si le livre a toujours été essentiel dans la démarche de l’auteur, en 2009, il commence à se détacher de la photographie qu’il semble avoir poussée dans ses limites jusqu’à la dépasser et entame un nouveau processus de travail, de l’ordre de l’épuisement, lui-aussi. A partir de dizaines d’exemplaires de son ouvrage Unknown, qu’il découpe, déchire, colle, peint, rature, il fait disparaître les photographies comme le livre et crée des objets qui sont une nouvelle forme de langage. Il poursuit aujourd’hui cette recherche, en expérimentant notamment la peinture. Cette exposition rend compte de l’évolution d’un parcours exigeant, qui va par-delà la photographie pour trouver de nouveaux médiums d’expression et d’exploration. Dates29 Mars 2019 12 h 30 min - 31 Mai 2019 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuGalerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 ParisOther Events Galerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 ParisOuverte au public du mercredi au vendredi de 12h30 à 18h30. Sur rendez-vous les autres jours. Galerie VU' Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris ven29mar(mar 29)12 h 30 minven31mai(mai 31)18 h 30 minHasard Anticipé & Tes gestes me diront ce dont ta bouche est muetteMarina Black Galerie VU', 58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris Détail de l'événementCanadienne d’origine russe, Marina Black nous emporte dans les délices des instants suspendus dans le noir, espace de la lumière métallique, des gestes tendus ou des corps abandonnés à l’indécence Détail de l'événement Canadienne d’origine russe, Marina Black nous emporte dans les délices des instants suspendus dans le noir, espace de la lumière métallique, des gestes tendus ou des corps abandonnés à l’indécence de l’indécision… Dates29 Mars 2019 12 h 30 min - 31 Mai 2019 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuGalerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 ParisOther Events Galerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 ParisOuverte au public du mercredi au vendredi de 12h30 à 18h30. Sur rendez-vous les autres jours. Galerie VU' Get Directions CalendrierGoogleCal https://galerievu.com LIVRE Rencontres avec Stéphane Duroy Sophie Bernard Sortie le 11 avril 2019 165 x 240 cm Français Broché 40 photographies couleurs et noir et blanc 128 pages ISBN : 978-2-35046-444-2 23,00 € https://www.filigranes.com/livre/rencontres-avec-stephane-duroy/ A LIRE Stéphane Duroy : La première exposition 2017 au BAL Again and Again, Stéphane Duroy au BAL Again and Again, Stéphane Duroy au BAL (2ème Partie) Marque-page0
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