Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 5 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 8 avril 2025
Partager Partager L'EditionL'Invité·ePhoto Carte blanche à Philippe Guionie : Intranquillité, Marco Antonio Cruz La Rédaction11 octobre 2018 Nouvelle carte blanche pour notre invité de la semaine, Philippe Guionie. Aujourd’hui, il a décidé de nous parler de l’ouvrage « Habitar la oscuridad », du photojournaliste mexicain Marco Antonio Cruz. Poser des mots sur un photographe que l’on ne connaissait pas avant de découvrir son ouvrage « Habitar la oscuridad » est un exercice délicat et en même temps jouissif. Difficile car le risque de tout texte plus ou loin sémiologique est de déformer quelque peu l’approche première du photographe. Jouissif surtout car cette méconnaissance initiale autorise une forme de liberté dans l’analyse de ces mêmes images et leur sens explicite ou tacite. C’est donc empreint d’une certaine liberté de ton que j’écris ce petit texte intitulé « Intranquillité » Par essence, la photographie documentaire a pour vocation d’apporter un corpus d’informations essentielles à la lecture et la compréhension du monde contemporain. Elle est à la fois une source de documentation et l’affirmation d’un point de vue. Car il est bien question de parti-pris dans ce corpus visuel, oeuvre du photojournaliste mexicain Marco Antonio Cruz. Le sujet photographique fait écho à l’une des missions inhérentes à la photographie : donner à voir. La dimension plastique de cet ensemble est somme toute classique tant elle s’appuie sur les codes d’une certaine photographie documentaire aux accents humanistes : scènes de vie du quotidien, portraits, ambiances. Le regard de Marco Antonio Cruz devient moderne quand il s’agit de porter un regard sensible et distancié sur un monde méconnu et les réalités sociales qui lui sont associées : celui des aveugles ou des malvoyants. Certaines photographies se structurent à partir d’un flou narratif, celui qui pose des questions ouvertes en laissant place à l’imagination du spectateur. Le photographe est là, bien présent, on devine la distance qui le sépare d’avec le sujet. Et pourtant, il nous propose une représentation fugace de la réalité par un jeu de flous qui donne à voir le tourbillon de la vie. Le photographe propose une vision et nous faisons le reste du voyage dans un monde souterrain où nous manquons de repères. Si je devais retenir une image, ce serait celle de ce petit garçon sur une plage. Une séance d’hydrothérapie pour enfant précise l’auteur dans sa légende. Le hors-champ y est omniprésent. Cette photographie devient iconique dans ce qu’elle montre (un enfant sur une plage) et dans ce qu’elle suggère (une main extérieure venant de la gauche telle une invitation à « vivre ensemble »). Cette photographie illustre bien deux fonctions essentielles de la photographie dite documentaire, celle d’être une pratique sociale à part entière et celle de mettre en exergue les liens qui unissent parfois les hommes. L’oeuvre de Marco Antonio Cruz s’inscrit dans ce double mouvement. A ce titre, son oeuvre sensible et engagée est essentielle et nécessaire. INFORMATIONS PRATIQUES Marco Antonio Cruz « Habitar la oscuridad » Publication du Centre de l’image, Mexico, 2011. Marque-page0
Photo Masterclass Oeildeep : « Lunaria », une série de Blandine Vives Cette semaine nous poursuivons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est achevée en décembre 2024 sous l’égide de Raphaële Bertho, Bruno ...
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Pourquoi fait-on des photographies ? Pour sa quatrième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter Pierre Ciot, revient sur trois événements qu’il a couverts, ...
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Chronique de 50 ans de photographies Pour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter, Pierre Ciot revient sur ses 50 ans de carrière. ...
L'Edition S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 5 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 8 avril 2025