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EvénementsPhoto Les femmes s’exposent à Houlgate (1ère Partie) Pascal Therme13 juin 2018 Festival Les Femmes s'exposent Houlgate, 2018 © Pascal Therme Partager Partager Les Femmes S’exposent est un festival dédié aux femmes photographes professionnelles toutes catégories (portrait, reportage, conflit, sport, mode, art, etc.) à l’heure où elles manquent de visibilité. Leur travail est aujourd’hui peu présent dans la presse, les festivals, les expositions et les prix photo. Elles représentent 25% de la programmation des événements photographiques et moins d’un quart des photographes des grandes agences ; elles gagnent moins bien leur vie.Le festival LES FEMMES S’EXPOSENT a pour vocation de valoriser et récompenser les travaux photographiques des femmes photographes, et ainsi soutenir les nouvelles et anciennes générations. Afin de rendre visible leur travail, la première édition ouvrira ses portes à Houlgate le 8 juin prochain jusqu’au 16 juillet, avec : • une résidence • 14 expositions en extérieur et en intérieur • 4 prix qui récompenseront des travaux dans des domaines différents • 3 projections de réalisatrices ou femmes photographes • des tables rondes et des signatures de livres. Rencontre avec Valérie Léonard Valérie Léonard, Black Hell, sur la plage d’Houlgate. 2018photo © Pascal Therme Valérie Léonard présente Black Hell. Le reportage dépeint dans une image au cadre impeccable la réalité d’une très large communauté de plusieurs dizaines de milliers de “mineurs” dans la vallée du Damodar, au nord-est de l’Inde, sur un territoire assez vaste pour qu’il soit comparé à une région française. Ces mines à ciel ouvert se consument lentement, le feu y couve depuis plus de quatre vingts ans ans et dégage des vapeurs toxiques de dioxyde de carbone, soumettant la population misérable à un enfer. Enfer physique doublement, en raison des sols brulants et des trous qui se forment, avalant les abris précaires de ces familles, enfer d’un travail physiquement éreintant, dévolu à tous, enfants, femmes, hommes, à peine payés. Toute une économie parallèle s’est organisée aux portes des sites en plein air, s’emparant du charbon entre 4h et 8h du matin, pour se rendre ensuite au marcher de la ville et le vendre, afin de pouvoir survivre. Ces rapines sont tolérées par les sociétés minières qui ont établi une exploitation scandaleuse d’une main d’oeuvre sous payée. Cette population vit avec le strict minimum, un filet d’eau leur permet à peine de se laver, les vélos avec lesquels ils transportent le charbon à une dizaine de kms, pèsent 350 kg, une fois chargé…. Loin de se lamenter ces hommes et ces femmes ont une joie de vivre malgré la souffrance et les difficultés. La photographie de Valérie Léonard témoigne de tout cela, comme de son insatiable et remarquable volonté morale à combattre les injustices, celle toute première de ne pas oublier cette humanité sacrifiée aux profits des société minières, cet engagement solide en fait une oeuvre de combat… Rencontre avec Catalina Martin-Chico Catalina Martin Chico, devant son exposition, Le monde suspendu des Amish, 2018 © Pascal Therme Catalina Martin Chico, qui vient d’exposer une formidable série au Festival photo de la Gacilly pour lequel elle était en résidence également, expose le monde suspendu des Amish, où sa résidence a été beaucoup plus brève. Elle témoigne de la vie de cette communauté religieuse du 19 siècle, sans électricité, sans voiture, en dehors de tout consumérisme. Un mode de vie figé dans un code moral très strict condamne les tentations liées à la facilité d’un mode de vie plus moderne. Aucune permissivité ne semble devoir être tolérée, ni celle des plaisirs d’une sexualité libre et assumée (depuis la Beat Generation), ni celle des codes vestimentaires ou de ces déplacements en calèche de plusieurs heures pour se rendre à quelques miles. Un monde s’en trouve précipité, complètement décalé, censé formuler un rempart contre la facilité et les séductions d’une société américaine basée sur la consommation et l’hédonisme. De fait, soumise aux interdits, Catarina Martin-Chicot a rencontré nombre de difficultés pour approcher simplement ce que sont ces américains issus du passé, sanctuarisés en Pennsylvanie, en marge d’une société dite libre et de pouvoir en rapporter des images pleines et vivantes. Un parfum de joie se dégage de ces images, pour autant, d’énergie, mais tient-il au caractère généreux et solaire de la photographe, à son enthousiasme formidable, à son charisme qui entre entier dans ses images, offrant une lecture moins critique qu’euphorique des Amish, ou à la joie de vivre de ceux ci? Que dit le reportage des failles et des tensions de ce type de communautés, des désespérances et de l’autoritarisme que pose toute micro société de ce type? Sans doute a t il été impossible de le photographier, de pouvoir s’approcher plus près de cette question, liant liberté de soi et règles religieuses, contraintes morales. Les sociétés parfaites semblent appartenir plus au domaine de l’illusoire et aux utopies qu’au projet équilibré et pacifique du vivre ensemble dans l’altérité. Voir le film, écouter les propos de l’auteure. Exposition située sur le flanc de l’église…très joli bâtiment de briques rouges…. Rencontre avec Axelle De Russé © Axelles De Russé / Hans Lucas Il n’y a que deux pas à faire pour entrer dans le monde de la grande nuit polaire d’Axelle de Russé, avec L’arctique sur des charbons ardents. Publiée fréquemment par la presse, prix Canon de la femme photojournaliste en 2007, Axelle présente ici, à 1000 kms du pôle nord, au Spitzberg, la nuit anciennement glaciale et toujours articque de la petite ville située le plus au nord de l’hémisphère. Aux environs de Noël, la température extérieure avoisine habituellement les 40 degrés en dessous de zéro, récemment, ce n’était pas plus de10/15 degrés, un différentiel de 20 degrés apparaissait, sans aucune neige. Axelle expliquait que l’hiver arrive en général fin Septembre, mi Octobre, c’est pourquoi l’absence de neige avant cette fin d’année a retenti comme un marqueur indéniable du réchauffement climatique, occasionnant une situation psychologiquement préoccupante pour les habitants. On imagine facilement les traductions pour la faune, les montagnes apparaissent noires, comme des canyons abandonnés par la nuit. Heureusement, obligée par son sujet, (un livre est encours) Axelle de Russé est revenue plusieurs fois, d’autres photographies dont celle d’un pasteur, en pleine nature blanche, portant une sorte de cape bleue déployée par le vent, pause en haut d’un promontoire neigeux, tandis que la ligne bleue de l’océan articque se fond avec le ciel. Il est midi, l’école est en pleine nuit, tandis qu’une neige tombe. Il est midi. De surprenantes images décryptent ce bord de pole. en donnant la vision d’une terre devenue étrangère à elle même où la neige, la glace sont désormais absentes du Paysage en Décembre. Voilà qui fait image au premier chef. A VENIR : Les femmes s’exposent à Houlgate (2nd Partie), le jeudi 14 juin 2018 INFORMATIONS PRATIQUES Les femmes s’exposent Festival dédié aux femmes photographes professionnelles Première édition. Houlgate (14). Du 8 juin au 16 juillet 2018. (Entrée Libre) http://www.lesfemmessexposent.com https://www.francoisehuguier.net/ https://www.florence-levillain.com/ https://laurencegeai.photoshelter.com/index http://www.adelinekeil.eu/ http://www.valerieleonard.fr/ http://cicr.blog.lemonde.fr/tag/catalina-martin-chico/ https://www.franceinter.fr/personnes/sandra-mehl http://www.axellederusse.fr/ Marque-page0
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