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Une avant-première à l’occasion de l’ouverture de l’exposition de l’artiste belge Sophie Podolski. « Il est dommage qu’une institution de prestige française comme le Centre Pompidou doive se Guggenheimiser pour exister ! » – D. S. 9 lives : Quel bilan pour les 10 ans de WIELS ? Dirk Snauwaert : Nous l’avons orchestré en 2017 de façon proactive avec le « Musée Absent », un bilan dans la continuité de nos engagements. L’occasion aussi de voir si le musée et les équipes se prêtaient à un format plus académique, muséal, ce qui n’est pas forcément notre orientation même si par le passé nous avons lancé des campagnes muséographiques auprès de certains artistes, ce que l’on continue de faire. Etant historien de l’art, je trouve qu’il y a encore beaucoup trop de stéréotypes dans notre pays défini par plusieurs types de nationalismes. L’histoire de l’art ayant toujours servi à confirmer certains conformismes. Dès lors et c’est une de nos missions de base d’essayer de trouver un territoire commun dans une ville extrêmement pluriculturelle, le symbole le plus visible étant la Commission Européenne et l’Otan hébergés ici et aussi cette migration volontaire et involontaire que toutes les métropoles de la planète connaissent avec ces imaginaires qui transitent. Notre approche est de cartographier et rendre visibles ces mutations. Mais pour ce décryptage il est nécessaire de retourner dans un passé récent; après la 2ème Guerre mondiale ces différentes vagues migratoires d’Afrique du Nord, d’Amérique centrale, d’Asie..qui transportent d’autres traces de modernité. C’est pourquoi les grandes instituons telles le MoMA, Tate ou le Centre Pompidou réorientent leurs programmes, changent leurs accrochages et doivent s’ouvrir aux minorités et à l’égalité des genres mais aussi à des modernités différentes. C’est un programme qui n’en n’est qu’à ses débuts, les efforts consentis étant encore trop modestes. 9 lives : Quels questionnements surgissent autour de l’arrivée du futur Kanal-Centre Pompidou ? et accueil réservé ? D. S. : Ils seront plutôt froidement accueillis, et je ne considère pas que mes collègues du Centre Pompidou se positionnent comme une institution partenaire mais comme une industrie culturelle. C’est dommage et beaucoup de gens le regrettent y compris en France mais le pragmatisme financier l’a visiblement emporté ! 9 lives : Quid d’un musée d’art contemporain à Bruxelles ? D. S. : Il existe bel et bien, ce qui est grave c’est qu’il n’y a pas de plan de rénovation, le Ministère responsable tergiverse depuis 8 ans. Même si au WIELS n’avons pas de collection propre, nous avions une carte à jouer et il est flagrant pour Kanal, que ce n’est qu’une seule entité parmi les pouvoirs publics qui a signé cet accord, la Région Bruxelles-Capitale revendiquant une autonomie à travers cette institution de prestige. Cela souligne une volonté de plus en plus affirmée d’auto gestion de la Région qui se dote de plus en plus de compétences. Nous sommes dans un paysage varié avec des institutions nationales belges, des institutions francophones, néerlandophones, ou mixtes comme nous. Il y aura un nouveau type d’institution bruxelloise et comme tout changement on ne sait pas anticiper par manque d’argent. On note que Pompidou reçoit 1,2 millions €, alors qu’aucun des acteurs à Bruxelles ne reçoit un centime. On ne peut donc pas être d’accord qu’un opérateur opérateur international reçoive du soutien tandis que les acteurs locaux sont laissés pour compte. 9 lives : Qu’est ce Renaissance lancée avec Bozar ? D. S : C’est une plate-fome qui crée des liens avec la Commission Européenne. Il y a peu de liens avec les fonctionnaires, de la Commission et du Parlement, les lobbyistes et la réalité à Bruxelles. On dit toujours que la culture peut changer certaines décisions politiques. Si la politique a besoin de plus d’art, l’art n’a pas besoin de plus de politique pour reprendre cette boutade et il faut que l’on y travaille proactivement. Des questions pas seulement d’ordre géopolitique mais aussi éthique et comment elles trouvent leurs traductions esthétiques. Nous organisons des comités de discussion car beaucoup d’opérateurs internationaux ne connaissent pas les enjeux locaux non plus. Depuis que le mot Molenbeek est devenu un signifiant reconnu, cette réalité existe bel et bien et depuis assez longtemps. C’est pourquoi à l’origine de WIELS nous avions organisés une exposition sur les expatriés et les clandestins, une tension présente dans la ville de Bruxelles. 9 lives : Comment votre arrivée a contribué à l’évolution du quartier Forest ? D. S. : Cela se traduit notamment par l’installation de la galerie Clearing, l’ouverture de la fondation A et le centre culturel Brass. Une évolution très positive sur l’ensemble de Bruxelles, et Kanal y participe, malgré l’improvisation du projet, je rejoins cette idée que ce carrefour de l’Yser devienne un signal à vocation publique et culturelle fort dans cette zone en pleine mutation. Mais on doit en rediscuter et résister face à cette mégalomanie bruxelloise ! > Rendez-vous demain, 1er février 2018, pour lire la Suite de l’entretien. INFOS PRATIQUES : • Sophie Podolski, Le pays où tout est permis Jusqu’au 1er avril 2018 • Saâdane Afiif, Paroles Du 1er février au 22 avril 2018 Au cœur de l’exposition, un studio de musique complet. Vous êtes invités à venir y jouer de la musique et à participer à des improvisations. Inscrivez-vous à une session d’improvisation en choisissant le moment qui vous convient le mieux ici. • Inéchangeable à partir du 19 avril 2018 WIELS, Centre d’Art contemporain Avenue Van Volxem, 354 Bruxelles http://www.wiels.org Marque-page0
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