Carte blanche à Maud Veith (revue FemmesPHOTOgraphes) : La photographie comme lieu de rencontre 13 février 2025
Carte blanche à Kim lan Nguyễn Thị (revue FemmesPHOTOgraphes) : Le vide et ses résonances 12 février 2025
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 11 février 2025
Une journée au Centre Pompidou-Metz : Cerith Wyn Evans, Sud global émancipé et Katharina Grosse 13 février 2025
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 11 février 2025
Partager Partager Actu Art ContemporainOtherSide Un Bon Marché en trompe l’œil par Leandro Erlich Marie-Elisabeth De La Fresnaye22 janvier 2018 Temps de lecture estimé : 3minsEn parallèle à une importante collection d’art contemporain qui transforme l’expérience en véritable quête esthétique, le Bon Marché Rive Gauche, en hommage à son fondateur le visionnaire et iconoclaste Aristide Boucicaut, a lancé récemment des cartes blanches à des artistes contemporains. Après Ai Weiwei et Chiaru Shiota qui ont marqué les esprits, c’est au tour de l’artiste argentin Leandro Erlich (représenté par la galleria Continua) de prendre possession des espaces. Quiconque est entré à la gare du Nord a été marqué par la « Maison fond » au départ conçue pour la Nuit Blanche 2015, cette œuvre qui joue de l’illusion à échelle humaine pour dénoncer le réchauffement climatique, selon les concepts qu’il défend. Représentant son pays à la 49ème Biennale de Venise, finaliste au Prix Marcel Duchamp en 2006, cet artiste de renommée internationale, né à Buenos Aires en 1973, implique le spectateur à travers des installations qui déjouent le réel et interrogent le familier. Se réclamant de Borges et de littérature fantastique il sème le trouble au delà d’un premier aspect ludique. Des cabines d’essayage à triple fond, une piscine miroir sur laquelle on peut marcher au sec (actuellement dans les collections du musée de Kanazawa, Japon), une portion d’immeuble arrachée à une démolition prochaine qui devient l’emblème du Voyage à Nantes, une façade haussmannienne support d’un terrain d’escalade illusionniste au Centquatre, on oscille entre Lewis Caroll et David Lynch face à de tels artifices. Pour Le Bon Marché il se saisit de l’iconique escalator conçu par Andrée Putman et du ciel de Paris connu pour ses variations de lumières uniques. Tordre le réel est l’expression la plus juste face au résultat, ces spirales échappées d’un tableau ou d’une colonnade maniériste qui forment un « noeud mécanique » fascinant. Clin d’œil à Magritte également et au surréaliste quand on emprunte les ascenseurs dont les miroirs ne renvoient pas votre reflet. Inquiétante étrangeté comme dirait Freud dont il avait reconstitué le cabinet. La fiction démarre dès les vitrines remplies de cumulus stagnants qui prennent leur envol au sommet de la verrière centrale s’ouvrant comme par magie. Unique contrainte imposée par la direction artistique du groupe, la couleur blanche selon l’impulsion de Boucicaut à l’origine du Mois du Blanc. Gageure qui n’a pas freiné l’élan de l’artiste qui signe sa première exposition pour un grand magasin dans cette capitale où il a vécu plusieurs années. Si la réalité est un théâtre, une fois encore Leandro Erlich part de l’architecture pour nous renvoyer à une mémoire et possible métamorphose fictionnelle. INFOS PRATIQUES : Sous le ciel Carte blanche à l’artiste Leandro Erlich Jusqu’au 18 février 2018 Bon Marché Rive Gauche 24 Rue de Sèvres 75007 Paris La Collection Rive Gauche, l’expérience artistique : http://www.24sevres.com/Exposition/Leandro-Erlich Leandro Erlich en Vidéo: Marque-page0
Interview Art Contemporain Interview Xie Lei, nomination Prix Marcel Duchamp 2025, exposition Semiose galerie Découvert par le public à l’occasion de l’exposition Au-delà à la Fondation Louis Vuitton en 2023, l’artiste Xie Lei, diplômé des Beaux-Arts ...
Actu Art Contemporain Une journée au Centre Pompidou-Metz : Cerith Wyn Evans, Sud global émancipé et Katharina Grosse Au moins 3 bonnes raisons d’aller au Centre Pompidou Metz autour de la chorégraphie de lumière de l’artiste britannique Cerith Wyn Evans, ...
Evénements Une histoire de la misogynie au BAL par Laia Abril : déconstruire l’hystérie ! Incontournable de ce début d’année, le dernier volet de l’ambitieux projet « On Mass Hysteria : Une histoire de la misogynie » ...
Actu Art Contemporain Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé
Actu Art Contemporain « Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration
Carte blanche à Maud Veith (revue FemmesPHOTOgraphes) : La photographie comme lieu de rencontre 13 février 2025
Carte blanche à Kim lan Nguyễn Thị (revue FemmesPHOTOgraphes) : Le vide et ses résonances 12 février 2025
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 11 février 2025
Une journée au Centre Pompidou-Metz : Cerith Wyn Evans, Sud global émancipé et Katharina Grosse 13 février 2025
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 11 février 2025